DIRECT. Nouveau Premier ministre: Michel Barnier recevra vendredi matin les dirigeants de LR

Gouvernement: Michel Barnier recevra vendredi matin les dirigeants de LR
Le nouveau Premier ministre Michel Barnier recevra vendredi matin les dirigeants du parti de droite Les Républicains (LR) dans le cadre de ses efforts pour former un gouvernement, a-t-on appris auprès de Matignon et du chef des sénateurs LR Bruno Retailleau.
La rencontre prévue à 10h30 vise à examiner les conditions dans lesquelles LR pourrait participer au gouvernement de "rassemblement" appelé de ses voeux par le président Emmanuel Macron.
"Prenez soin des Français": Gabriel Attal félicite encore une fois Michel Barnier
Gabriel Attal félicite encore une fois Michel Barnier pour sa nomination au poste de Premier ministre.
“Votre expérience d'élu local, vos fonctions ministérielles passées et votre capacité, connue de tous, à trouver des compromis sauront vous guider à Matignon”, écrit le député des Hauts-de-Seine sur X (Twitter).
Il poursuit: “Prenez soin des Français. Prenez soin de ceux qui doutent, de ceux qui souffrent et de ceux qui se lèvent chaque jour pour accomplir leur devoir. Ils comptent sur vous pour améliorer leur quotidien”. Gabriel Attal conclut son tweet en disant, encore une fois, qu’être Premier ministre est “l’honneur” de sa vie.
Manuel Bompard à 8h30 demain matin sur RMC
Demain, Manuel Bompard, coordinateur de la France Insoumise et député des Bouches-du-Rhône, sera l’invité du Face à Face avec Apolline de Malherbe.
Rendez-vous à 8h30 sur RMC.
Une période de "coexistence exigeante" qui s'ouvre
Pour l'Élysée, la période qui s'ouvre n'est pas une période de "cohabitation", mais de "coexistence exigeante", d’après BFMTV.
"La situation politique et les équilibres parlementaires sont différents. Coexister signifie vivre ensemble, c’est ce que les Français ont imposé au Parlement comme dans l’exécutif", écrivent nos confrères/consoeurs.
Ce qu'il faut retenir du discours de Gabriel Attal lors de la passation
Resté 8 mois à Matignon, l'ambitieux Gabriel Attal, remplacé par l'ancien ministre de droite Michel Barnier, se projette déjà sur la suite, avec la présidentielle dans le viseur, fort d'une popularité qui a peu faibli et de la conquête de son camp, de l'Assemblée nationale au parti.
Il a promis jeudi de "continuer" à "tisser" le "lien" qui l'unit aux Français, dans un message posté sur X, avant leur dire "combien (il) les aime" dans son discours de passation.
Sans cacher sa "frustration" après son bref mandat à Matignon, il a souhaité que son successeur "transforme l'essai" des chantiers engagés -il dit avoir laissé tous les textes en suspens sur son bureau- et notamment qu'il puisse "continuer à faire de l'école une priorité absolue" car "c'est l'assurance-vie de la République".
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Ce qu'il faut retenir du premier discours de Michel Barnier
Michel Barnier a promis "des changements et des ruptures" jeudi 5 septembre lors de sa passation de pouvoirs avec Gabriel Attal à Matignon, le nouveau Premier ministre affichant sa volonté de "davantage agir que parler" et de "dire la vérité" sur "la dette financière et écologique".
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Gérald Darmanin félicite Michel Barnier
Gérald Darmanin remercie Gabriel Attal “pour le travail accompli dans l’intérêt des Français” et souhaite du “courage” à Michel Barnier. Il félicite également le nouveau Premier ministre.
"La France doit être notre seule boussole".
Ciotti prêt à soutenir des mesures de Barnier s'il rompt avec le macronisme
Eric Ciotti, président contesté du parti Les Républicains après son alliance avec le Rassemblement national, s'est dit prêt à soutenir les projets du nouveau Premier ministre Michel Barnier s'ils vont dans le sens de l'ordre et s'il rompt avec le macronisme.
"Je veux naturellement souhaiter une réussite pour la France à Michel Barnier", a déclaré M. Ciotti lors d'une déclaration devant sa permanence à Nice. "Sa nomination met un terme à ce spectacle affligeant dans lequel M. Macron a plongé le pays pendant près de 60 jours, qui a donné une image ridicule de la France", a-t-il ajouté.
Il s'est cependant déclaré "sceptique" sur les chances de réussite du nouveau Premier ministre, issu des mêmes rangs que lui.
Michel Barnier, un homme "respectable" pour Eric Ciotti
Toujours sur BFMTV, Éric Ciotti, président des Républicains, estime que “Michel Barnier a une expérience de l’État et est respectable”. Il ajoute toutefois qu'il jugera "aux actes".
Pour Mathilde Panot, la nomination de Michel Barnier est "une insulte à la souveraineté populaire"
Sur BFMTV, Mathilde Panot, présidente du groupe LFI/NFP à l’Assemblée nationale, a accusé Michel Barnier de faire la synthèse d'un système "macrono-lepéniste". Pour elle, la nomination d’un Premier ministre de droite est “choquante”.
"Je crois que la nomination est une insulte à la souveraineté populaire", a-t-elle déploré.
Olaf Scholz félicite Barnier pour sa nomination au poste de Premier ministre
Le chancelier allemand Olaf Scholz a félicité jeudi l'ancien commissaire européen Michel Barnier pour sa nomination au poste de Premier ministre en France, lui souhaitant "force et succès pour les tâches à venir".
"Nos deux pays ont un lien singulier, ce sont deux partenaires étroitement liés au coeur de l'Europe", a écrit le chancelier dans un communiqué, disant se réjouir à la perspective que "nos gouvernements continuent à travailler ensemble au bénéfice de nos pays et de l'Europe".
Jean Luc Mélenchon critique le discours de Michel Barnier
Quelques minutes après la fin de la passation de pouvoir, Jean-Luc Mélenchon tire à boulets rouges sur Michel Barnier et son discours.
""Les gens d'en bas..." : tout est dit sur "l'humilité" rabâchée par l'usurpateur de Matignon", a-t-il écrit sur X.
Passation: Michel Barnier promet de dire la vérité sur "la dette financière et écologique"
Michel Barnier promet de dire la vérité sur "la dette financière et écologique".
"Il faudra dire la vérité et je dirai la vérité", promet Michel Barnier.
Michel Barnier promet "des changements et des ruptures"
Michel Barnier a promis "des changements et des ruptures" jeudi lors de sa passation de pouvoir avec Gabriel Attal à Matignon, le nouveau Premier ministre affichant sa volonté de "davantage agir que parler" et de "dire la vérité" sur "la dette financière et écologique".
"Il s'agira de répondre, autant que nous le pourrons, aux défis, aux colères, aux souffrances, au sentiment d'abandon, d'injustice", a déclaré Michel Barnier, disant vouloir "trouver des solutions avec tous ceux qui voudront résoudre les difficultés nombreuses et profondes du pays".
Répondant à Gabriel Attal, il a assuré que l'école resterait "la priorité", citant également la sécurité, l'immigration, le travail et le pouvoir d'achat.
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Michel Barnier prend la parole
Gabriel Attal, très ému, évoque son père, décédé. Le plus jeune Premier ministre de la Ve République remercie également sa mère qui lui a transmis "la liberté". Sur un plan plus personnel, donc, il remercie son gouvernement et son cabinet.
Puis, tonnerre d’applaudissements à la fin du discours de Gabriel Attal, et Michel Barnier prend la parole.
"La politique française est malade mais la guérison est possible"
Le Premier ministre sortant Gabriel Attal a estimé jeudi lors de la passation à Matignon avec Michel Barnier que la "politique française est malade", tout en assurant que "la guérison est possible à condition que nous acceptions tous de sortir du sectarisme".
"Oui, il y a du pessimisme dans notre pays. La politique française est malade", a-t-il déclaré, appelant à sortir "des coups politiques" et à cesser "d'arrêter de tout voir en noir".
Gabriel Attal demande à Michel Barnier de faire de l'école sa priorité
Le Premier ministre sortant Gabriel Attal a demandé jeudi à son successeur Michel Barnier de "continuer à faire de l'école une priorité absolue" car "c'est l'assurance-vie de la République", lors de leur passation de pouvoir à Matignon.
"L'école est la mère des batailles", a insisté Gabriel Attal, disant sa "reconnaissance à nos professeurs, aux équipes pédagogiques qui sont chaque jour aux côtés de nos élèves" et assurant penser "chaque jour à Samuel Paty et Dominique Bernard", deux professeurs "assassinés par le terrorisme islamiste" en 2020 et 2023.
Lors de la passation, Gabriel Attal se dit frustré de quitter ses fonctions
"Il y a une frustration à quitter mes fonctions au bout de huit mois seulement", a déclaré Gabriel Attal lors de la passation à Matignon. Quelques minutes avant, l'ancien Premier ministre a dit aux Français combien il les aimait.
"Être Premier ministre, on ne le fait jamais seul parce qu’on le fait avec tous les Français. Je veux dire aux Français combien je les aime".
Gabriel Attal prend la parole à Matignon et remercie Emmanuel Macron pour la confiance
Gabriel Attal prend la parole depuis Matignon et remercie Emmanuel Macron pour la confiance. Michel Barnier se tient juste à ses côtés.
"Etre Premier ministre, c'est l'honneur d'une vie", a-t-il déclaré.
Emmanuel Macron remercie Gabriel Attal sur X
Sur X (Twitter), le président de la République remercie Gabriel Attal pour "ces huit mois en tant que Premeir ministre".
"Avec le Gouvernement, vous avez fait avancer le pays et contribué à son rayonnement dans un moment important. Au service de nos concitoyens, la France au cœur", salue Emmanuel Macron.
Passation de pouvoir: Michel Barnier a fait son entrée à Matignon
Michel Barnier est arrivé à Matignon pour la passation de pouvoir avec Gabriel Attal.
Marion Maréchal appelle Michel Barnier "à tenir [ses] promesses"
Marion Maréchal, eurodéputée Reconquête, a appellé Michel Barnier sur X à "tenir [ses] promesses", citant ses arguments de campagne lors de la primaire LR en 2021, dont le "moratoire sur l'immigration et la limitation drastique du regroupement familial".
Un appel qui n'a pas manqué de faire réagir Olivier Faure, estimant que cette "nomination" est un "bras d'honneur au front républicain".
Nomination de Michel Barnier: un homme aux "idées réactionnaires", juge Lucie Castets
La candidate au poste de Première ministre pour le Nouveau Front populaire, Lucie Castets, a réagi à la nomination de Michel Barnier à Matignon dans un entretien à Mediapart. Elle se dit "inquiète, à la fois sur le fond et la forme", et y voit un "message démocratique envoyé très mauvais".
La fonctionnaire à la mairie de Paris juge également Michel Barnier comme ayant des "idées réactionaires". "Tout indique que sa politique sera la poursuite de celle d’Emmanuel Macron. Voire pire : qu’il a fait des concessions a priori vis-à-vis du RN", poursuit-elle.
Elle regrette par ailleurs le "rôle majeur" exercé par Emmanuel Macron, selon elle, "dans l’institutionnalisation du RN".
"Le fait que Macron semblait prêt à donner les clés de Matignon à Bardella me laisse penser qu’il sera bien plus prompt à faire des compromis avec le RN qu’avec la gauche"
Lucie Castets regrette que le chef de l'Etat n'ait pas voulu que la gauche gouverne et essaie de trouver des compromis. "Nous voulions montrer que nous respections le travail transpartisan", assure-t-elle, citant des exemples qui auraient pu aboutir avec Liot ou le MoDem, sur "les recettes fiscales", notamment. "Une augmentation de la taxe sur les transactions financières. On aurait pu avoir une majorité dessus."
Alors que Michel Barnier vient d'être nommé, quel avenir pour Lucie Castets? Celle-ci l'avait déjà annoncé, elle quittera bientôt ses fonctions à la mairie de Paris pour se consacrer au Nouveau Front populaire, malgré le fait qu'elle ne soit pas nommée à Matignon.
"Mon idée est d’incarner collectivement ce que serait une alternative de gauche, à échéance de quelques mois si on est appelés à gouverner après la censure ou en 2027", déclare-t-elle, précisant qu'elle se rendra, entre autres, "là ou les gens votent RN".

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Elisabeth Borne félicite Michel Barnier et l'enjoint de "trouver des compromis de la gauche progressiste à la droite républicaine"
L'ancienne Première ministre Elisabeth Borne a réagi à la nomination de Michel Barnier au poste de Premier ministre, lui adressant ses "félicitations républicaines".
"Dans l'intérêt de notre pays, il sera nécessaire de trouver des compromis de la gauche progressiste à la droite républicaine", estime-t-elle, remerciant au passage Gabriel Attal pour son "engagement au service du pays".
Les ONG environnementales réclament "un changement de cap" urgent
La nomination jeudi de Michel Barnier comme Premier ministre devra être l'occasion de replacer "l'écologie au coeur de l'action gouvernementale" et de rouvrir des "dossiers urgents" comme le plan d'adaptation au changement climatique ou la stratégie bas carbone, selon des ONG environnementales.
L'arrivée à Matignon de Michel Barnier, ministre de l'Environnement de 1993 à 1955, "doit tourner la page des errements du gouvernement Attal, marqué par un affaiblissement des engagements en matière d'environnement", a réagi Générations Futures dans un communiqué, appelant à un "changement de cap".
"Depuis la dissolution de l'Assemblée nationale" et malgré l'urgence à agir face au changement climatique et à la perte de biodiversité, "l'écologie a été la grande absente" des débats, regrette Véronique Andrieux, Directrice générale du WWF France.
François-Xavier Bellamy (LR) souhaite la "réussite" à Michel Barnier
"En acceptant cette responsabilité, Michel Barnier évite à la France le chaos qui la guettait, et le coup de force d'une gauche pourtant minoritaire. Souhaitons-lui de réussir, pour que ce moment si difficile soit enfin l'occasion d'une action utile face aux urgences du pays" réagit sur X l'eurodéputé LR François-Xavier Bellamy.
Nomination de Barnier: Sophie Binet (CGT) y voit un "mépris du vote des électeurs"
"Cette nomination démontre un mépris du vote des électeurs", a déclaré la responsable syndicale à l'AFP. Il s'agit d'"une personne issue du parti arrivé en dernière position, dont la survie politique dépendra du RN puisque c'est eux qui vont faire basculer, dans un sens ou dans l'autre, une motion de censure", a-t-elle affirmé, soulignant que "les électeurs se sont mobilisés comme jamais pour battre le RN" lors des législatives.
"Dans toutes les autres démocraties du monde, on demande à la formation arrivée en tête de constituer un gouvernement et trouver une majorité et c’est seulement si elle n’y arrive pas que l’on construit autre chose", a-t-elle relevé.
"Les précédentes prises de position (de Michel Barnier) nous inquiètent fortement" au vu des sujets qui sont sur la table, a-t-elle poursuivi, alors que le nouveau Premier ministre s'était notamment prononcé pour la retraite à 65 ans lors de sa campagne pour la primaire de la droite en 2021.

Nomination de Barnier: "la goutte de trop" pour l'Union étudiante
La nomination de Michel Barnier comme Premier ministre par Emmanuel Macron est "la goutte de trop" pour l'Union étudiante, qui appelle à "se mobiliser par tous les moyens" et à manifester massivement samedi.
"Emmanuel Macron, c'est quand même le président qui avait été élu pour faire barrage au Rassemblement national, et qui finalement aujourd'hui choisit son Premier ministre avec Marine Le Pen un peu comme faiseuse de roi, comme arbitre", a réagi auprès de l'AFP Eléonore Schmitt, porte-parole de ce syndicat étudiant classé à gauche, issu d'une scission de l'Unef.
Immigration, retraite à 65 ans, environnement… Ce que proposait Michel Barnier en 2021
Contrôle strict de l'immigration, retraite à 65 ans, lutte contre l'"assistanat": lors de sa campagne pour la primaire de la droite en 2021, le nouveau Premier ministre (LR) Michel Barnier avait défendu une politique économique libérale doublée d'une grande fermeté sur le régalien.
L'ancien commissaire européen, qui se définit comme un "gaulliste social", avait terminé en 3e position de cette primaire, finalement remportée par Valérie Pécresse en décembre 2021. Voici un résumé des positions qu'il avait présentées pendant cette campagne.
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"Élection volée", "déni de démocratie", des réactions indignées au sein du NFP
Le Nouveau Front populaire a fustigé ce jeudi la nomination au poste de Premier ministre du LR Michel Barnier. Jean-Luc Mélenchon a dénoncé une "élection volée", tandis qu'Olivier Faure considère que la France est entrée dans "une crise de régime".
Beaucoup rejettent ce qu'ils voient comme une alliance entre le président et le RN. Et Manuel Bompard promet la censure.
Toujurs du côté LFI, le député David Guiraud considère ce fait politique comme la "trahsion du macronisme" tandis que Clémence Guetté raille le "macronisme mourrant qui appelle au secours la droite du passé".
Ursula von der Leyen souhaite "beaucoup de succès" à Michel Barnier
"Je sais que Michel Barnier a les intérêts de l’Europe et de la France à coeur, comme le démontre sa longue expérience. Je lui souhaite beaucoup de succès dans sa nouvelle mission", a écrit Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, sur X.
Yaël Braun-Pivet demande de "convoquer une session extraordinaire"
La présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a demandé, jeudi, "au Président de la République de convoquer une session extraordinaire dans les meilleurs délais".
" Le Premier ministre Michel Barnier doit pouvoir s'exprimer rapidement devant la Représentation nationale et nous permettre de reprendre nos travaux entamés sous la précédente législature pour répondre aux attentes des Français. Sécurité, pouvoir d'achat, logement, santé et protection des plus fragiles, les députés sont prêts", a justifié Yaël Braun-Pivet.
"À la dictature on répond par la révolution", clame Aymeric Caron
"À la dictature on répond par la révolution." Aymeric Caron, député rattaché au groupe parlementaire de LFI, a accusé Emmanuel Macron de mettre "la démocratie à la poubelle en choisissant la dictature feutrée, celle qui s'installe sans coup de feu ni incarcération d'opposants".
Eric Coquerel dénonce "un deal avec le RN"
"Visiblement ils ne seront pas censurés, parce que je pense qu'il y a un deal avec le RN. Ce qui est quand même quelque chose de grave", a commenté Eric Coquerel. Le député LFI a confirmé qu'ils allaient "censurer" Michel Barnier.
Michel Barnier "a tous les atouts pour réussir" selon Laurent Wauquiez
Le dirigeant des Républicains Laurent Wauquiez a félicité jeudi Michel Barnier, issu du même parti, pour sa nomination à Matignon, assurant qu'il avait "tous les atouts pour réussir dans cette difficile mission qui lui est confiée".
"C'est un homme d'une grande qualité", a affirmé Laurent Wauquiez sur X, sans préciser si sa formation, qui compte 47 députés à l'Assemblée, restait sur sa position de ne pas entrer au gouvernement.
Le PS censurera le gouvernement Barnier
Le parti socialiste, dans un communiqué publié à l'instant, annonce qu'il "censurera le gouvernement de Michel Barnier".
"En refusant de désigner comme Premier ministre une personnalité issue du Nouveau Front populaire [...] Emmanuel Macron tourne la page d'une tradition républicaine partagée et respectée jsuqu'alors dans notre pays", peut-on lire.
"En imposant à la tête du gouvernement un homme, qui avec son parti, a refusé le Front républciain face à l'extrême droite, il montre le mépris qu'il porte au vote républicain à qui il doit pourtant ses mandats," estime le Parti socialiste, qui considère que le nouveau Premier ministre n'a "ni légitimtié politique, ni légitimité républicaine". "C'est pourquoi le groupe socialiste censurera le gouvernement Michel Barnier".
Gabriel Attal publie une vidéo avant son départ
Premier ministre démissionnaire, Gabriel Attal a publié une vidéo sur son compte X. "En un mot: merci. Le lien que nous avons est ce que j'ai de plus précieux. Comptez sur moi pour continuer à le tisser", a-t-il commenté en légende.
Un temps évoqué pour Matignon, David Lisnard félicite Michel Barnier
Cité parmi les potentiels futurs premiers ministres, David Lisnard a félicité Michel Barnier "pour cette nomination qui met heureusement fin à un blocage très préjudiciable à la direction de la France."
Le RN de Marine Le Pen "ne participera pas à un gouvernement" de Michel Barnier
Marine Le Pen a affirmé que le Rassemblement national "ne participera pas à un gouvernement" mené par Michel Barnier, au micro de LCI. "Il n'est pas de nos idées", a-t-elle également déclaré.
Christophe Béchu salue la nomination d'un "homme d'État et européen convaincu"
Christophe Béchu, ancien ministre sous la présidence d'Emmanuel Macron, a félicité Michel Barnier, saluant un "homme d'État et européen convaincu".
"C'est désormais à lui qu'incombe la responsabilité de conduite les politiques de notre pays et de rassembler tous ceux qui veulent agir", peut-on notamment lire sur son compte X.
"Le macronisme entre en coalition de fait avec Marine Le Pen", clame Clémence Guetté
"Le président nomme Michel Barnier avec la permission du RN. Le macronisme entre en coalition de fait avec Marine Le Pen", a taclé Clémence Guetté, député LFI.
"C'est un tournant inédit dans l'Histoire de ce pays", a-t-elle ajouté.
Matignon: passation de pouvoir à 18h
La passation de pouvoir entre Gabriel Attal et Michel Barnier aura lieu à 18h. Dans la cour de l'hôtel Matignon, la garde républicaine se prépare à accueillir le nouveau locataire. Des tentes blanches ont été aussi installées, ainsi que des rubans bleus pour délimiter les emplacements pour la presse, le personnel et les proches.
Marine Tondelier: "Une tournure extrêmement préoccupante" dans l'histoire politique française
"Si ça s'était passé n'importe où en Europe, on aurait trouvé ça déplorable sur le plan démocratique", a réagi Marine Tondelier sur son compte X.
La secrétaire nationale des Écologistes alerte sur "une tournure extrêmement préoccupante" dans l'histoire politique française. "Quel message ça envoie aux Françaises et Français qui n'avaient jamais été aussi nombreux à se déplacer pour aller voter depuis les années 80", s'interroge-t-elle notamment.
"Rien ne changera", déplore François Ruffin
"C'est la certitude que rien ne changera", regrette François Ruffin. "Élu depuis 1973, il cumule 51 ans de mandat. Politicien professionnel, casé et recasé au gré du vent, commissaire européen rémunéré pour ouvrir à la concurrence et délocaliser... C'est tout, sauf le changement", a égalment écrit le député de la Somme sur son compte X.
"Il n'y aura pas de censure préalable", confirme Philippe Ballard, député RN
"Il n'y aura pas de censure préalable, comme ça aura été le cas pour madame Castets, pour monsier Cazeneuve, pour monsieur Xavier Bertrand, mais rien ne nous interdit de censurer ce gouvernement dans les mois à venir", a prévenu Philippe Ballard sur RMC ce jeudi.
"Si Michel Barnier respecte les 11 millions de Français, Marine Le Pen l'a dit tout à l'heure, de toute façon il va falloir trouver des compromis", a ajouté le député RN de l'Oise.
Les députés de LFI censureront Michel Barnier
Manuel Bompard, coordinateur national de LFI, a annoncé que les 72 députés insoumis "censureront ce gouvernement" mené par Michel Barnier.
"Alors que le Nouveau Front populaire est arrivé en tête des élections, le parti de Michel Barnier a fait 6,5% aux élections législatives et a 40 députés à l’Assemblée nationale. Alors que le peuple français s’est mobilisé pour faire obstacle à l’extrême-droite, le président de la République nomme un gouvernement Macron/Le Pen", a notamment dénoncé Manuel Bompard.
Édouard Philippe félicite Michel Barnier
Édouard Philippe a adressé ses "félicitations chaleureuses" à Michel Barnier, nommé Premier ministre. "Sa tâche s'annonce rude mais la difficulté ne lui a jamais fait peur. Et nous serons nombreux à l'aider", a-t-il également commenté.
Qui est Michel Barnier ? Un long parcours politique depuis 50 ans
Michel Barnier a été nommé ce jeudi Premier ministre par Emmanuel Macron. Âgé de 73 ans (un record à Matignon sous la Ve République), homme de droite membre de LR et ancien ministre sous François Mitterrand, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy, il affiche une carrière politique longue déjà de 51 ans.
Négociateur en chef du Brexit, il avait tenté l'aventure à la présidentielle de 2022 mais s'était fait battre à la primaire de LR, en arrivant en troisième position.
"Le déni démocratique porté à son apogée", tacle Olivier Faure
"Le déni démocratique porté à son apogée : un premier ministre issu du parti qui est arrivé en 4e position et qui n'a même pas participé au front républicain", a réagi Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, sur son compte X.
"Nous entrons dans une crise de régime", a-t-il ajouté.
Xavier Bertrand adresse "tous ses voeux de succès" à Michel Barnier
Favori pour Matignon mercredi, Xavier Bertrand ne sera finalement pas Premier ministre. Le président des Hauts-de-France a tout de même adressé, sur son compte X, "tous ses voeux de succès" à Michel Barnier et à son gouvernement.
"Une élection volée", accuse Jean-Luc Mélenchon
"L’élection a été volée au peuple français, le message a été nié”, a dénoncé Jean-Luc Mélenchon sur sa chaîne YouTube. Le leader insoumis a déploré "quasiment un gouvernement d’Emmanuel Macron et de Marine Le Pen", mené par Michel Barnier, membre du parti "qui a fait le plus petit score aux dernières élections législatives", a-t-il poursuivi.
Jean-Luc Mélenchon "appelle donc à la mobilisation la plus puissante possible le 7 septembre."
Michel Barnier à Matignon, la fin d'une longue attente
Michel Barnier a été nommé, ce jeudi, Premier ministre par Emmanuel Macron. Une nomination qui intervient après deux mois de tractations et de tensions politiques, après le résultat des élections législatives anticipées.
>> Michel Barnier nommé Premier ministre: la fin d'une longue attente depuis les élections législatives
Michel Barnier, un long parcours politique depuis 50 ans
Âgé de 73 ans (un record à Matignon sous la Ve République), homme de droite membre de LR et ancien ministre sous François Mitterrand, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy, Michel Barnier affiche une carrière politique longue déjà de 51 ans.
>> Qui est Michel Barnier, le nouveau Premier ministre? Un long parcours politique depuis 50 ans
Marine Le Pen a "posé un certain nombre de critères"
Michel Barnier présente "des garanties sur l'immigration, la sécurité et le pouvoir d'achat", a réagie Marine Le Pen. La leader du RN assure avoir "posé un certain nombre de critères. Le premier est d'avoir un Premier ministre respectueux des électeurs du RN. Je pense que Monsieur Barnier correspond à ce critère".
"Je ne suis pas la DRH du président de la République", a également commenté Marine Le Pen.
LFI: Emmanuel Macron ne respecte pas la "souveraineté populaire"
Emmanuel Macron ne respecte pas la "souveraineté populaire" et le "choix issu des urnes", dénonce Mathilde Panot (LFI).
"Pas de censure automatique" mais pas de "chèque en blanc", pour Renaissance
Après la nomination de Michel Barnier comme Premier ministre, pour Renaissance, "pas de censure automatique" mais pas de "chèque en blanc".
Le RN attendra avant de voter une motion de censure
Jordan Bardella a annoncé, sur son compte X, jeudi, prendre "acte de la nomination de Michel Barnier comme Premier ministre d'Emmanuel Macron". Le Rassemblement national attendra avant de voter une motion de censure.
"Nous jugerons sur pièces son discours de politique générale, ses arbitrages budgétaires et son action", peut-on également lire.
"Nous plaiderons pour que les urgences majeures des Français, le pouvoir d'achat, la sécurité, l'immigration, soient enfin traitées, et nous nous réservons tout moyen politique d'action si ce n'était pas le cas dans les prochaines semaines", a-t-il prévenu.
Emmanuel Macron nomme Michel Barnier Premier ministre
Après plusieurs semaines de tractations, Emmanuel Macron a nommé, jeudi, Michel Barnier au poste de Premier ministre. Membre des Républicains, l’ancien député et ministre français de 73 ans succède à Gabriel Attal à Matignon et devient le Premier ministre le plus âgé de la Ve République.
Emmanuel Macron demande à Michel Barnier de "constituer un gouvernement de rassemblement au service du pays". Le président de la République "s'est assuré" qu'il réunisse les conditions de stabilité et de rassemblement le plus large.
Michel Barnier, hyper favori, sort d'un entretien avec Emmanuel Macron à l'Elysée
Michel Barnier, hyper favori pour le poste de Premier ministre, sort d'un entretien avec Emmanuel Macron à l'Elysée, selon l'AFP.
Premier ministre: nomination imminente?
La nomination d'un nouveau Premier ministre semble désormais imminente, avec une annonce qui pourrait intervenir dans les prochaines minutes.
Bernard Cazeneuve "prêt à assumer ses responsabilités"
Bernard Cazeneuve s'est dit "prêt à assumer mes responsabilités si on m'en confiait, que je les assumerais dans l'esprit de volonté, de lucidité face aux attentes des Français, de responsabilité quant à la nécessité de réaliser des compromis."
"Michel Barnier est un homme qui a des qualités, qui a une expérience", a commenté Bernard Cazeneuve, jeudi sur BFMTV, alors qu'il doit s'exprimer devant des étudiants à Aix-en-Provence. "La seule préoccupation que nous devons avoir aujourd'hui, c'est celle d'un gouvernement qui permette au pays de résoudre les difficultés nombreuses et elles sont nombreuses, auquel il est confronté. Le seul commentaire doit être dicté par le sens de l'intérêt général", a réagit l'ancien Premier ministre.
"Les Français ont été amenés au terme d'une dissolution décidée par le président de la République à exprimer leur sentiment. Et ils ont à l'occasion du vote, unis leurs forces pour qu'un front républicain permette d'éviter l'avènement au pouvoir du Rassemblement national", a-t-il ajouté. Selon lui, les Français "souhaitent une nouvelle orientation pour la politique du pays, on ne peut pas faire comme si rien ne s'était passé".
Jean-Philippe Tanguy: Emmanuel Macron "fait du Jurassic Park"
Emmanuel Macron "fait du Jurassic Park en permanence, c'est-à-dire aller rechercher des fossiles à qui on essaie de redonner vie", a déploré le député Jean-Philippe Tanguy sur France inter jeudi.
Michel Barnier "est non seulement un fossile mais un fossile fossilisé de la vie politique, tout ce qu'il a pu faire est un échec", a-t-il ajouté, laissant entendre que le RN ne lui laisserait pas sa chance.
"Seuls deux choix s'offrent" à Emmanuel Macron, estime le NFP
Dans un communiqué publié ce jeudi matin, le Nouveau Front populaire met la pression sur Emmanuel Macron.
"Seuls deux choix s'offrent aujourd'hui au président de la République. Le premier est un gouvernement du Nouveau Front populaire, arrivé en tête dans les urnes. Le second est un gouvernement du camp présidentiel qui ne pourrait être maintenu en place que grâce à un accord tacite avec l'extrême droite."
"Il est dronc plus que temps de demander au Nouveau Front populaire et à sa candidate de former un gouvernement. Nous renouvelons notre volonté de construire des accords texte par texte au Parlement sur la base de nos propositions", peut-on également lire.
Karim Bouamrane veut "pousser à une recherche de compromis"
"Depuis 30 ans que je fais de la politique, je suis connu et reconnu pour chercher systématiquement le compromis", a déclaré Karim Bouamrane sur LCI jeudi. Le nom du maire PS de Saint-Ouen avait été évoqué pour Matignon. "Le sujet c'est moins une histoire de nom, d'incarnation, qu'une histoire de stratégie, de vision et de projet partagé", a-t-il ensuite commenté.
"Ce qui doit prévaloir, c'est la méthode, et nous sommes nombreux à pousser à une recherche de compromis, pourquoi ? Parce qu'encore une fois, la question clé, c'est est-ce que toutes les personnes qui constituent la gauche actuellement partagent le même objectif? Il faut que l'hypocrisie cesse", a interpellé Karim Bouamrane.
Marine Tondelier "en a marre des hypocrisies, des alibis et des faux-semblants"
Selon Marine Tondelier, invité de Franceinfo ce jeudi, Emmanuel Macron "fait une partie de 'Qui est-ce' en ce moment avec Marine Le Pen, en disant 'alors est-ce que ça peut être lui? Non alors je rabats mon truc'."
"C'est plutôt avec elle (Marine Le Pen) qu'il discute en ce moment et c'est elle qui fait la pluie et le beau temps. En fait j'en ai marre des hypocrisies, des alibis et des faux-semblants", a ajouté la secrétaire nationale des Écologistes.
Sébastien Chenu: "Emmanuel Macron a d'autres possibilités" que la démission
"Emmanuel Macron a d'autres possibilités" que la démission, selon Sébastien Chenu, invité du Face-à-face sur RMC et BFMTV.
"Trouver la solution qui permettra, en nommant quelqu'un, d'aller voir les groupes parlementaires à l'Assemblée nationale, et lui même de trouver des majorités peut-être sur chacun des textes ou pas et de construire un budget", a ajouté le député RN du Nord.
Sébastien Chenu: "Michel Barnier, ça ne fait pas rêver"
Michel Barnier, le nouveau nom pressenti à Matignon, "ça ne fait pas rêver, mais j'attends d'écouter", a prévenu Sébastien Chenu sur RMC et BFMTV.
"Ce n'est pas du tout notre ligne politique, mais comme on sait que le Premier ministre qui viendra ne sera pas sur notre ligne politique, il faut bien en prendre acte. Donc moi j'attends de voir si Michel Barnier s'engage sur la proportionnelle, pas sûr, parce qu'il vient d'une famille, Les Républicains, qui est très hostile à la proportionnelle", a notamment commenté le vice-président du RN.
"Est-ce qu'il est respectueux du RN, j'ai le sentiment qu'il l'est plutôt, est-ce qu'il est décidé à s'engager sur l'immigration, la sécurité et le pouvoir d'achat des Français, je doute", a-t-il interrogé.
Xavier Bertrand, "quelqu'un qui a un lourd passif", dénonce Sébastien Chenu
"Xavier Bertrand c'est une ligne politique floue, c'est le soutien à des candidats communistes dans notre région pour faire battre le RN, c'est quelqu'un, qui quand on l'a vu aux manettes, quand il était ministre de la Santé, n'a pas fait ses preuves", a dénoncé Sébastien Chenu sur RMC et BFMTV.
Le vice-président du RN a désigné Xavier Bertrand comme "quelqu'un qui a un lourd passif", "quelqu'un qui a insulté, et qui continue de le faire, les électeurs du RN."
"Marine Le Pen n'est pas la DRH d'Emmanuel Macron", tacle Sébastien Chenu
"Marine Le Pen n'est pas la DRH d'Emmanuel Macron. Le Rassemblement n'est pas là pour valider ou invalider une idée saugrenue qui traverse Emmanuel Macron chaque jour", a ironisé Sébastien Chenu, député RN du Nord, au micro du Face-à-face sur RMC et BFMTV.
Le vice-président du RN a déploré le manque de "cohérence" dans le comportement d'Emmanuel Macron. "Tous les jours, on a un représentant de ce vieux monde qu'Emmanuel Macron soumet. Tout cela n'est pas cohérent".
Sébasiten Chenu a également rappelé le rôle du RN, qui est selon lui indispensable: "Nous sommes là pour poser un certain nombre de conditions, mais oui la réalité c'est que nous sommes la première force politique et que par conséquent on ne peut pas faire sans nous. C'est une réalité."
"Nous sommes entrés dans une sorte de primaire de la droite", déplore Boris Vallaud
"Nous sommes entrés dans une sorte de primaire de la droite", a jugé Boris Vallaud, jeudi sur France 2, au sujet des tractations en cours pour le poste de Premier ministre. Xavier Bertrand était pressenti mercredi, mais désormais, Michel Barnier, lui aussi issu de la droite LR, est apparu dans la course à Matignon.
"Le sentiment qui est le mien, c’est qu’Emmanuel Macron est désireux de trouver quelqu’un qui ne remette pas en question une politique et une façon de faire de la politique que les Françaises et les Français ont sanctionné", a ajouté le député PS des Landes.
"Emmanuel Macron devra, le moment venu, se poser la question de sa démission", prévient Jean-François Copé
Plus le temps passe sans Premier ministre, plus l'opposition met la pression à Emmanuel Macron. Jean-François Copé prévient, sur RTL ce jeudi, que le président "devra, le moment venu, se poser la question de sa démission".
"Pas aujourd'hui, parce que comme on ne peut pas dissoudre une nouvelle fois avant un an, il ne faut pas qu'en plus il paralyse le pays en démissionnant aujourd'hui. Mais la question sera posée lorsque le délai de réouverture de la dissolution va arriver, c'est-à-dire grosso modo juin prochain", a détaillé l'ancien ministre.
Richard Ramos, député Modem, sur RMC: " Tous ont les yeux rivés sur 2027, c’est irresponsable"
Richard Ramos, député Modem, sur RMC:
"Le président de la République est en train de faire un casting pour savoir comment il va s’organiser en 2027, alors que les Français veulent qu’on résolve leurs problèmes maintenant. C’est la difficulté. Pourquoi Edouard Philippe est-il candidat? C’est très simple, on voyait bien qu’il n’était plus sur l’échiquier. Mais pour gagner une partie d’échecs, il faut être sur l’échiquier. Tous ont les yeux rivés sur 2027, alors qu’il faut résoudre les problèmes demain matin pour les Français. C’est irresponsable. (…) Le président de la République méprise les députés. Il préfère ses conseillers techniques. Sauf que ceux qui sont sur les territoires, ça s’appelle des députés, qu’ils soient de gauche ou de droite."
Richard Ramos, député Modem, sur RMC: "Emmanuel Macron, il est dingo"
Richard Ramos, député Modem, sur RMC:
"Il y a deux choses que les Français détestent, les partis politiques et le président de la République. Et là, qu’est-ce qu’il fait, il met en scène le président de la République et les partis. Les députés, c’est comme s’ils n’existaient pas. Il faut arrêter ça. (…) Moi, David Lisnard, je vote la motion de censure. Les LR n’ont eu de cesse d’essayer de nous affaiblir. Et je vais aller voter pour un LR alors qu’ils se sont présentés contre moi pour faire gagner LFI? Vous rigolez! Quand on aura fini la petite roue du président, il y en a deux qui peuvent trouver des pôles de stabilité: Bernard Cazeneuve et François Bayrou."
"François Bayrou, c’est un homme indépendant. Il ne vous a pas échappé qu’il a refusé de rentrer au gouvernement. C’est un pôle de stabilité. Pourquoi je dis que le président est dingue? C’est parce qu’il a peur aussi de l’indépendance de François Bayrou. Comme s’il voulait quelqu’un qui soit à sa maison. François Bayrou peut être loyal, mais il ne sera pas à sa main. Il sera à la main de la France. (…) Oui, j’ai dit ‘il est dingo’, c’est plus sympathique. Il n’a pas mesuré l’écart, et on le voit dans les sondages d’opinion, entre lui et sa personne. Il a un problème politique. Même si notre président est très intelligent, la politique, c’est aussi l’art du thé et du temps. Avant, ce n’est pas infusé. Après, c’est trop infusé. Bernard Cazeneuve aurait dû être nommé très, très tôt, et on lui aurait dit d’aller voir avec la gauche s’il est capable de faire quelque chose. Le seul aujourd’hui capable de trouver un équilibre entre la gauche modérée et la droite modérée, c’est François Bayrou."
Premier ministre: agacement dans les coulisses, Michel Barnier comme nouvelle piste
"Un mauvais feuilleton ", "une attente qui n'a que trop duré" ou encore "Emmanuel Macron, un président qui ne sait pas décider": le chef de l'Etat doit faire face aux critiques, nombreuses... "Il n'a pas de tactique" accuse même François Hollande, alors que l'identité du futur Premier ministre reste toujours un mystère. Le dénouement paraissait proche ce mercredi, mais "les critères du président restent la non-censurabilité" dit son entourage. En clair ne pas tomber face à l'Assemblée. Or, ni Xavier Bertrand, favori, ni Bernard Cazeneuve, outsider, ne sont assurés d'avoir une majorité.
Depuis, la quête continue et d'autres noms ont émergé. David Lisnard, le maire de Cannes. Mais rapidement, il a dit ne pas être dans la course. Mais aussi Michel Barnier, venu de la droite, et avec qui Emmanuel Macron a déjà travaillé. Une piste qui, si elle se confirmait, éloignerait du "parfum de cohabitation" un temps souhaité par l'Elysée.
(CP)
Sébastien Chenu (RN) dans le Face à Face ce matin
Deux invités politique ce matin: Richard Ramos, député MoDem du Loiret, à 7h40. Puis Sébastien Chenu, vice-président du RN, à 8h30 sur RMC.
Nouveau suspense pour Matignon, le scénario Bertrand s'éloigne, la piste Barnier émerge
51 jours après la démission du Premier ministre Gabriel Attal, la nomination de son successeur est encore repoussée. Emmanuel Macron, qui semblait prêt mercredi à nommer Xavier Bertrand, a fait marche arrière et explore d'autres pistes, dont celle de l'ex-commissaire européen de droite Michel Barnier.
L'Élysée a renoncé à une annonce mercredi soir, contrairement à ce qui était attendu encore en début d'après-midi, a confirmé un proche du président.
"On avance. Les critères du président restent la non censurabilité", c'est-à-dire la garantie que le futur gouvernement ne sera pas immédiatement renversé dans une Assemblée nationale très fragmentée, "et la capacité à faire des coalitions car la situation politique l'exige", s'est borné à expliquer ce proche du chef de l'État.
Bienvenue sur ce direct
Bonjour à toutes et tous, bienvenue sur ce direct consacré aux tractations en cours en vue de la nomination d'un Premier ministre.
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