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DIRECT. Salon de l'Agriculture: "Certains ne voulaient pas écouter, mais siffler", dénonce Macron

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C'est le jour-j pour l'inauguration sous haute tension du Salon de l'Agriculture au parc des expositions porte de Versailles, jusqu'au dimanche 3 mars. Après avoir annulé la veille le grand débat, boudé par une majorité de syndicats, le Président s'est finalement entretenu avec eux ce matin, a huis clos. A sa sortie, le chef de l'Etat a annoncé plusieurs mesures dont un plan de trésorerie d'urgence. En marge de cette réunion ont éclaté plusieurs affrontements entre agriculteurs et service d'ordre.
  • Jour-J. C'est aujourd'hui qu'est inauguré le lancement de la 60e édition du Salon international de l'Agriculture. L'évènement se tient au parc des expositions de la porte de Versailles, à Paris, jusqu'au dimanche 3 mars. La "plus grande ferme de France", vitrine du monde agricole, se déroule dans un contexte de fortes tensions du fait de la colère des agriculteurs. Ces derniers ont entamé depuis plus d'un mois des actions et manifestations dans toute la France pour réclamer des mesures du gouvernement afin d'améliorer leurs conditions de travail.
  • Grand débat annulé. Pressé par le mouvement de gronde, le gouvernement a annoncé à plusieurs reprises des salves de mesures censées répondre aux revendications. Gabriel Attal a en entre autres annoncé l'arrêt du plan Ecophyto 2030. Emmanuel Macron a finalement annulé le grand débat qu'il avait initié. La FNSEA a annoncé qu'aucun de ses représentants n'y participerait, tout comme Michard-Edouard Leclerc. Le chef de l'Etat a rencontré a huis clos les syndicats avant l'ouverture.
  • Heurts sur place et débat improvisé. Les agriculteurs ont forcé l'entrée du salon peu après l'arrivée d'Emmanuel Macron sur place. Des affrontements ont eu lieu avec le service d'ordre. Le chef de l'Etat s'est exprimé face à la presse et a annoncé plusieurs mesures, dont la mise en place d'une trésorerie d'urgence et des prix planchers, avant finalement d'improviser un débat avec des agriculteurs.

Suivez la deuxième journée du salon de l'Agriculture sur notre nouveau direct

Ce direct s'achève après une première journée houleuse, marquée par la visite chahuté du Président français Emmanuel Macron et les heurts entre agriculteurs et forces de l'ordre.

>> Suivez les événements de la deuxième journée sur notre nouveau direct.

Emmanuel Macron dénonce des violences "ridicules"

"J'ai été au contact pas pour simplement échanger, mais écouter, expliquer ce qu'on avait déjà fait, lancer de nouvelles actions, donner des rendez-vous et agir. Et après il y avait des gens qui n'avaient pas envie d'écouter, qui avaient juste envie certains de casser ou de siffler, mais il ne faut pas que ça empêche les autres de faire", a déclaré le président qui dénonce des violences "ridicules" et "dramatiques".

"Ce que propose le RN est un projet d'appauvrissement du pays", lâche Macron

“Je ne mets pas tout le monde dans le même sac. Je ne suis dupe de rien, je reconnais des slogans. Ce que je vois ici, les tracts, les appels à la mobilisation, je sais d’où ils viennent”, indique le président au sujet du Rassemblement national, avant d’ajouter que le parti propose “un projet d’appauvrissement du pays”.

"On fait, on avance", affirme le président à l'issue de sa visite

"On fait, on avance, et c'est ce que mérite l'agriculture française (...) Certains n'avaient envie que de casser ou de siffler, ça n'a jamais réglé un problème", a déclaré le chef de l'Etat lors d'un point presse. Il résume le pacte passé avec les agriculteurs en trois axes : "nourrir, protéger, renouveler".

Emmanuel Macron termine sa longue visite du Salon de l'Agriculture

Le président a terminé sa visite mouvementée du Salon, dont les portes se sont fermées à 19h. Un large dispositif des forces de l'ordre a été placé devant le pavillon 4 où se trouvait le chef de l'Etat, qui devrait prendre la parole.

"Vous n'êtes plus le bienvenu" : le responsable du syndicat CR47 demande à Macron de quitter le Salon

José Pérez, responsable de la Coordination rurale du Lot-et-Garonne (CR47), a enjoint le président de la République à quitter le Salon de l'Agriculture. "Vous n'êtes plus le bienvenu Monsieur Macron. Il faut partir. Partez et foutez-nous la paix", lâche-t-il sous les applaudissements.

"Je n'ai jamais prononcé une phrase comme ça" : Macron réagit à la polémique sur les "smicards"

Le président a démenti avoir tenu des propos sur les "smicards" qui préféreraient "des abonnements VOD à une alimentation plus saine" devant un syndicat agricole. "J'ai dit que le problème que nous avons dans notre pays est que la part que les Français allouent à l'alimentation a baissé (…). Je n'ai jamais eu une formule comme celle-ci. Il faut arrêter les conneries", a-t-il déclaré.

La polémique est née par le journal La Marseillaise qui avait relayé cette citation en Une de son édition du 24 février.

Emmanuel Macron déambule à nouveau dans le Salon

Après avoir déjeuné avec différents représentants agricoles, le président est retourné au contact des agriculteurs dans le hall 4. Plusieurs manifestants ont affronté les forces de l'ordre pour accéder à cette zone du Salon.

Marine Le Pen répond à Emmanuel Macron sur X

La cheffe du RN a pris la parole sur le réseau social pour rebondir sur les propros portés par Emmanuel Macron au Salon de l'Agriculture. "Sincèrement, il y a encore des gens qui croient à ce grossier mensonge ?", écrit-elle en reprenant un extrait dans lequel le chef de l'Etat affirme que l'agriculture française "mérite mieux" que le "projet de décroissance et de bêtise du RN" et que "le Rassemblement national est le parti du Frexit".

Le collectif Les Soulèvements de la Terre affirme que l'exécutif a cherché à les contacter

Dans un communiqué publié le 24 février, Les Soulèvements de la Terre affirme que l'exécutif a "cherché à [les] contacter via différents biais pour [les] inviter à ce 'grand débat', qu'[ils ont] refusé". La présence du collectif avait poussé la FNSEA a annulé sa pariticipation au débat.

Lors d'un point presse organisé au Salon de l'Agriculture, Emmanuel Macron a déclaré n'avoir "jamais songé initier" une invitation au collectif et s'est emporté, affirmant que "cette histoire [l'a] mis en colère à un point que vous ne pouvez imaginer".

"L'agriculture mérite mieux que le RN", estime Emmanuel Macron

"J'ai eu deux heures de débat avec tous ceux qui voulaient venir. J'avais demandé de faire venir les plus remontés. Il y a des gens qui sont venus pour mener une campagne politique et faire monter le Rassemblement national. L'agriculture mérite mieux", a déclaré le chef de l'Etat.

Des agriculteurs déversent du fumier sur le stand de Lactalis

Le géant de l'industrie laitière a été la cible des manifestants lors du Salon. Plusieurs d'entre eux ont déversé du fumier sur le stand. Depuis le début de la crise agricole, Lactalis est accusé d'imposer des prix trop bas par rapport aux coûts de production.

Des policiers perdent l'équilibre en tentant de maîtriser des manifestants

Alors qu'Emmanuel Macron déambule dans le salon sous les huées, plusieurs dizaines de policiers tentent de repousser des manifestants quelques mètres plus loin. Plusieurs d'entre eux chutent durant la confrontation, comme le montre le journaliste Remy Buisine sur Twitter.

Des heurts éclatent à quelques mètres du président de la République

Les tansions s'amplifient au parc des expositions. Alors qu'Emmanuel Macron rencontre Oreillette, la vache égérie de l'événement, et discute avec des exposants, des manifestants affrontent des CRS.

Un agriculteur interpelle Macron sur les problèmes d'applications des lois

"Montrez que vous avez pris conscience qu'il y a un problème d'application. Ce qui est valable pour l'agriculture, c'est valable pour tous les secteurs. Si vous voulez repartir la tête haute, vous pourriez dire 'je suis le président qui a mis de l'ordre dans l'application des lois'", explique un agriculteur au président de la République après avoir pointé du doigt les manquements de certains membres de son administration quant à l'application des mesures annoncées.

Emmanuel Macron inaugure le Salon de l'agriculture sous les huées des manifestants

Le président de la République a coupé le ruban rouge inaugurant l'événement sous les sifflements des manifestants. Plusieurs d'entre eux scandaient "Macron démission" alors que le chef de l'Etat saluaient plusieurs élus.

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L'échange avec les agriculteurs a pris fin, Macron promet d'"ouvrir" le Salon de l'agriculture, "calme ou pas calme"

Emmanuel Macron a terminé son débat avec les agriculteurs. « Le salon je vais l’ouvrir calme ou pas calme. Et si les conditions sont réunis je vais au contact", a-t-il assuré. Notre reporter est sur place 👇

"Vous êtes gonflé!" s'exclame Emmanuel Macron face à un agriculteur

"Vous êtes gonflé! s'exclame Emmanuel Macron, interpellé sur le fait qu'on "l'entende pour la première fois". Le Président a rappelé les mesures annoncées par Gabriel Attal. "Vous avez eu des ministres sur le terrain, Gabriel Attal a annoncé un plan en 62 mesures. Je regarde les voisins européens, chez qui en Europe vous avez un chef d'Etat ou de gouvernement qui a un dialogue avec les paysans et qui prend des engagements", questionne Emmanuel Macron.

"Vous pouvez m'engueuler, je suis là pour ça", assure le Président

"Je lâcherai rien, je suis au combat à vôs côtés. Vous pouvez m'engueuler, je suis la pour ca. Vous me lâcherez pas, je le sais. Moi ce que je vous demande, c'est que le calme revienne pour tous les exposants, faut que le salon se passe bien, cool", lance Emmanuel Macron. "J'ai fait mon job et je vais le continuer. Je ne suis pas du genre à m'arrêter en chemin", assure le chef de l'Etat.

"Je veux bien qu'on ferme les frontières françaises mais..." Emmanuel Macron se lance dans une anaphore

"Je veux bien qu'on ferme les frontières françaises mais bon courage on exportera plus rien. Je veux bien qu'on ferme les frontières françaises mais ce n'est pas notre modèle français parce qu'on n'est même pas autonome pour nourrir nos bêtes. Je veux bien qu'on ferme les frontières françaises mais ce n'est pas comme qu'on ira de l'avant. J'entends tous les autres projets, je ne suis dupe de rien. J'entends ce qui est un projet d'appauvrissement du pays qui vient des extrêmes, oui", tonne Emmanuel Macron avec son anaphore devant les agriculteurs.

"La ferme France reste forte, c'est faux de dire qu'elle est en train de se casser la gueule"

"La ferme France reste forte, c'est faux de dire qu'elle est en train de se casser la gueule", a également martelé Emmanuel Macron. A 12h20, le Président dialogue toujours avec les agriculteurs, le ruban inaugural n'a toujours pas été coupé et et ne s'est toujours pas rendu dans les allées ou des agriculteurs l'attendent toujours de pied ferme.

"Hors de question qu’il défile dans le salon, ce serait une provocation", dit à l' AFP Sébastien Rousselot, éleveur de Pléchatel (Ille-et-Vilaine), qui a passé la nuit sur la place avec la FNSEA. "On ne fait pas ça de gaieté de cœur, mais on ne comprend pas qu’il n'arrive pas à comprendre ce qu’on lui dit."

"On va arrêter de dire que l'agriculture est foutue" : Emmanuel Macron hausse le ton

"Les revenus dans la filière 21-22 ont été historiques", rappelle Emmanuel Macron. "On va aussi arrêter tous collectivement de dire que l'agriculture est foutue. Sinon c'st pas la peine d'aller chercher des jeunes. Si le discours ambiant est de dire que l'agriculture est ofutue et qu'il faut que des aides, ce n'est pas la peine de faire une loi d'orientation, pas la peine de s'emmerder, on ferme le magasin" , tempête le Président.

Si le discours ambiant est de dire que l'agriculture est ofutue et qu'il faut que des aides, ce n'est pas la peine de faire une loi d'orientation, pas la peine de s'emmerder, on ferme le magasin", prévient Emmanuel Macron

"Oui des gens font beaucoup d'argent. L'agriculture française tient, elle produit, on exporte", rappelle le Président. "Il y a des gens qui ont fait du revenu et parfois beaucoup et des petites filières qui se cassent la gueule", résume le chef de l'Etat.

"Le boulot est fait sur le terrain", assure le chef de l'Etat

"Je suis en train de vous dire que le boulot est fait sur le terrain, on a repris les copies, on est en train de faire toute la simplification", a assuré Emmanuel Macron devant des représentants de trois syndicats, FNSEA, Jeunes agriculteurs et Coordination rurale, notamment. 

Des agriculteurs interpellent Macron sur l'aide de la France à l'Ukraine

Critiqué pour l'aide apportée par la France à l'Ukraine, Emmanuel Macron a tenu à souligner qu'il s'agissait d'une aide militaire. "Ce qu'on investit dans l'agricultre française, c'est beaucoup plus, je vous assure", a déclaré le Président. L'agriculture française, "c'est 10 milliards de subventions et en aides", a-t-il affirmé.

Les visiteurs peuvent enfin déambuler dans le Salon

Les visiteurs, venus de toute la France, ont dû patienter longuement avant de pouvoir entrer.

"Honnêtement, je m'attendais à ce qu'on ai une telle attente vu la situation", commente auprès de l'AFP Thierry Bahin, "venu exprès des Ardennes, en bus". "C'est comme à un concert, on attend juste que les portes s'ouvrent".

"Manifestement il y a des choses qui ne fonctionnent pas, aussi bien dans la société en général que dans l'organisation du salon. (...) Heureusement qu'il fait beau", disait Bruno Thorat, venu de Droué dans le Loir-et-Cher avec sa femme et leurs deux enfants. 

Un agriculteur interpelle Emmanuel Macron sur le suicide

"Au mois d’août j’ai failli passer à l’acte. Vous croyez que ça me fait plaisir de monter au salon », dit au bord des larmes un agriculteur au Président de la République.

"En bas, c'est les violences et du bordel", deplore Macron devant des agriculteurs

« La priorité du moment c’est que vos collègues puissent être relâchés », poursuit Emmanuel Macron.« En bas c’est les violences et du bordel », regrette-t-il. "On est là pour se causer », déclare le Président, adossé sur sa table, tout en prenant des notes.

Emmanuel Macron débat avec des agriculteurs.
Emmanuel Macron débat avec des agriculteurs. © Ludovic Marin / AFP
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Emmanuel Macron débat avec des agriculteurs

Le Président débat en ce moment avec des agriculteurs. « Je préfère toujours le dialogue à la confrontation », déclare-t-il en préambule.

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Le Salon ouvre enfin ses portes, à l'exception du hall investi par les manifestants

Le Salon de l'agriculture ouvre ses portes au public avec retard, à l'exception du hall investi par des manifestants, rapporte l'AFP.

Emmanuel Macron va échanger avec les délégations syndicales

Le Président de la République va échanger à l'étage avec les délégations syndicales, a appris RMC. Les échanges seront diffusés sur des écrans dans le salon

La déambulation d'Emmanuel Macron toujours en suspens après les heurts

Le chef de l'Etat est toujours attendu pour couper le ruban inaugural mais on ne sait toujours pas s'il déambulera dans les allées, compte tenu de la tension et des affrontements en début de matinée.

Emmanuel Macron veut "protéger" l'agriculture "de manière ferme et solide"

Sur X, le Président a réitiré son intention de "protégér" l'agriculture de "manière ferme et solide", et ce après ses annonces formulées devant la presse en marge de l'inauguration du Salon de l'Agriculture.

L'alternative au Salon de l'Agriculture organisée par la Confédération paysanne

150 fermes ouvertes au public dans 70 départements, et ce jusqu'à demain. C'est l'alternative au Salon de l'Agriculture proposée par la Confédération paysanne, depuis 2020 lorsque le Salon n'avait pu ouvrir à cause de la crise sanitaire.

"L'industrie agroalimentaire et la grande distribution sont les fossoyeurs d'une partie de l'agriculture française"

Dans l'émission Le Beurre et l'argent du beurre diffusée sur RMC, Périco Légasse estime que "l'industrie agroalimentaire et la grande distribution sont les fossoyeurs d'une partie de l'agriculture française". Il trouve également "schyzophrénique" leur présence au Salon de l'Agriculture, aux côtés de ses" victimes".

"C'est désolant, c'est un gâchis énorme", déplore sur RMC Périco Légasse

Dans la Matinale Week-end, Périco Légasse déplore les heurts au Salon de l'Agriculture. "Jamais ce genre de situation n'aurait du se produire en France", estime-t-il. "C'est désolant, c'est un gâchis énorme".

La prise de parole d'Emmanuel Macron est terminée

Le Président a terminé sa prise de parole. Il doit descendre de l'étage pour couper le ruban inaugural.

Heurts au Salon : Emmanuel Macron condamne la violence

« La colère elle peut s’exprimer. Je n’ai jamais légitimé les violences contre les biens et les personnes. C’est une ligne rouge", rappelle Emmanuel Macron.

Invitation des Soulèvements de la Terre :"Je suis en colère, c'est n'importe quoi"

Le Président a démenti le fait qu'il aurait invité les Soulèvements de la Terre. "Je suis la Président qui a demandé en Conseil des ministres la dissolution des Soulèvements de la Terre. "Je suis en colère", a clamé Emmanuel Macron en haussant la voix. « C’est n’importe quoi. Je ne légitime jamais la colère et l’irrespect. Toute les associations qui pratiquent la désobéissance je les condamne très fortement".

« Il n’y a pas eu d’invitation. Il n’y a pas eu l’invitation. Il y a eu une erreur quand ce groupement a été cité »

Déambulation d'Emmanuel Macron?

« Je vais voir dans un instant. Je vais regarder la situation. On va regarder pour que la situation se passe dans le calme », répond Emmanuel Macron à la question si sa déambulation dans les allées est toujours maintenue.

Les acteurs du monde agricole réunis à l'Elysée dans trois semaines

« Dans trois semaines à l’Élysée je réunirai l’ensemble des organisations pour consolider les mesures d’urgence », assure Emmanuel Macron.

Emmanuel Macron appelle au calme

« Le salon doit tenir dans le calme. Vous n’aidez aucun de vos collègues en cassant les stand. C’est contre productif. J'appelle au calme", déclare Emmanuel Macron.

Le projet de loi d'orientation agricole présenté le 20 mars, un plan de trésorerie d'urgence annoncé

Le projet de loi d'orientation agricole sera présenté en Conseil des ministres le 20 mars, annonce Emmanuel Macron.

"Nous allons mettre en place un plan de tresorerie d’urgence. Des la semaine prochaine ministres rassembleront les banques. Nous lancerons recensement des exploitations difficulté de tresorie », annonce le Président.

«  L'objectif que je fixe, des prix plancher pour protéger les revenus agricoles ». « L’objectif de simplification absolument clé. Nous allons la poursuivre. Pas d’interdiction sans solution. Simplifier les modalités en particulier sur le conseil stratégique phytosanitaire. »

Reconnaître l'agriculture comme intérêt général majeur de la Nation, annonce Macron

Le Président annonce son intention d'inscrire dans la loi l'agriculture comme intérêt général majeur de la Nation.

Le chef de l'Etat réitère son cap:

  • Nourrir le peuple français
  • Protéger nos sols, le pays. Et les agriculteurs eux même
  • Renouvellement.

"Nous sommes une puissance agricole", soutient Emmanuel Macron

"Nous avons besoin de mettre de la reconnaissance et de la fierté pour notre modèle agricole", assure Emmanuel Macron. "Celui-ci est solide. Il produit et couvre l'essentiel des filières et permet de nourrir la France. Nous sommes une puissance agricole" tient a souligner le chef de l'Etat.

"Je suis aux côtés de nos agriculteurs et de l'agriculture française", affirme Emmanuel Macron

"Je suis aux côtés de nos agriculteurs et de l'agriculture française", a tenu a rappeller Emmanuel Macron.

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Emmanuel Macron s'exprime face à la presse

Le chef de l'Etat s'exprime en direct

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Emmanuel Macron devrait s'exprimer face à la presse à l'étage

Le Président de la République devrait s'exprimer, selon nos informations, face à la presse depuis l'étage du parc des expositions. La question n'est toujours pas tranchée de savoir si le chef de l'Etat va bel et bien déambuler dans les allées du salon.

Emmanuel Macron déjeune toujours actuellement avec les représentants syndicaux.

"La FNSEA et Emmanuel Macron sont complètement d'accord sur le fond", déplore le secrétaire national de la Confédération paysanne

"La FNSEA et Emmanuel Macron sont complètement d'accord sur le fond", déplore le secrétaire national de la Confédération paysanne, plaidant pour la sortie de l'agriculture du modèle du libre-échange.

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Ouverture partielle du Salon de l'agriculture suite aux heurts

Les organisateurs du Salon de l'agriculture ont indiqué à l'AFP qu'ils espéraient ouvrir partiellement les portes au public samedi, une décision encore suspendue à l'évolution de la situation sur place où des heurts ont éclaté entre les forces de l'ordre et des manifestants.

Ils envisagent que des "endroits restent inaccessibles" au public, en particulier le pavillon 1 - celui des animaux - où ont convergé des centaines d'agriculteurs qui ont forcé l'entrée au parc des expositions.

"Est ce qu'Emmanuel Macron défend l'intérêt des paysans ou des filières"?

"Est ce qu'il défend l'intérêt des paysans ou des filières", questionne sur RMC Nicolas Fortin, secrétaire national de la Confédération paysanne, à propos de la politique agricole d'Emmanuel Macron.

"Ce n'est pas notre vision de l'agriculture. On ne peut pas confier la question sérieuse de l'alimentation au marché", déclare Nicolas Fortin.

"Arrêtons de mettre les agriculteurs en concurrence" plaide sur RMC le secrétaire national de la Confédération paysanne

"Arrêtons de mettre les agriculteurs en concurrence" plaide sur RMC le secrétaire national de la Confédération paysanne, Nicolas Fortin.

"Comment on sort de l'agriculture de ce libre-échange", s'interroge-t-il. "Il faut relocaliser notre alimentation", poursuit-il.

"C'est normal que la colère s'exprime", estime le secrétaire national de la Confédération paysanne

Le secrétaire national de la Confédération paysanne, Nicolas Fortin, n'est pas surpris par les affrontements qui ont lieu sur place. "Il y a autant de CRS que de vaches au Salon. C'est normal que la colère s'exprime", estime-t-il au micro de RMC.

"On est chez nous, il va sortir de là"

"On est chez nous, il va sortir de là", réagit sur RMC un agriculteur à propos d'Emmanuel Macron.

VIDEO. Des manifestants scandent "Macron démission"

Des manifestants scandent "Macron démission", les tensions sont toujours très fortes au Salon de l'Agriculture. Le chef de l'Etat déjeune actuellement a huis clos avec les représentants syndicaux, nous indique notre reporter sur place.

VIDEO. Affrontements entre agriculteurs et service d'ordre

Des affrontements ont lieu entre les agriculteurs et le service d'ordre, quelque peu dépassé. Des CRS sont arrivés en renfort, nous rapporte sur place notre reporter, Cyprien Pézeril.

Arrivée de CRS en renfort du GSPR dans le hall

Des CRS sont arrivés en renfort du Groupement de sécurité du Président de la République (GSPR) après les heurts entre agriculteurs et service d'ordre du Salon de l'agriculture, rapporte notre reporter sur place.

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Affrontements entre agriculteurs et service d'ordre

Grosses tensions au Salon de l'agriculture. Des agriculteurs et le service d'ordre du Salon s'affrontent à l'intérieur du parc des expositions, en réaction à l'arrivée d'Emmanuel Macron sur place.

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VIDEO. Le comité d'accueil force l'entrée du salon

Le comité d'accueil qui attendait Emmanuel Macron a forcé la porte d'entrée du Salon de l'Agriculture, a constaté notre reporter sur place.

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Emmanuel Macron est arrivé sur place

Le chef de l'Etat vient d'arriver au Salon de l'Agriculture. Il doit échanger a huis clos avec les syndicats, après l'annulation du grand débat, avant d'inaugurer officiellement le lancement de la 60e édition de la plus grande ferme de France.

"Ecouter ce que le Président a à nous dire", affirme Arnaud Rousseau

"On veut regarder devant, on veut écouter ce que le président de la République a à nous dire sur sa vision de l'agriculture et sur la manière dont il entend porter l'ambition de ce secteur qui lui fait remonter des messages depuis des mois", a déclaré Arnaud Rousseau à la presse à son arrivée devant le parc des expositions de la Porte de Versailles à Paris, et avant un rendez-vous avec Emmanuel Macron avec d'autres syndicats.

"Ce que je souhaite, c'est que ça se fasse dans une forme de respect du cadre", a ajouté le patron de la FNSEA.

"Même si ça risque parfois d'être un peu tendu, il faut que pour autant, on puisse faire passer le message. Et pour faire passer des messages, il faut qu'il puisse y avoir un dialogue", a-t-il complété.

Des annonces concrètes, réclame le président de la FNSEA

Le président de la FSNEA Arnaud Rousseau affirme sur France 2 vouloir continuer de dialoguer avec les pouvoirs publics et réitère leur volonté de voir des annonces concrètes être formulées.

"Ce qu'on attend du Président, c'est de nous dire qu'il a compris qu'il fallait changer le logiciel", a-t-il déclaré.

Une mobilisation devant l'entrée du Salon depuis hier soir

Les agriculteurs se mobilisent et se massent devant l'entrée du Salon, porte de Versailles, depuis hier soir, en témoigne ces photos de l'AFP.

Le panneau de Paris retourné.
Le panneau de Paris retourné. © Ludovic Marin / AFP
Des Jeunes agriculteurs devant l'entrée du Salon.
Des Jeunes agriculteurs devant l'entrée du Salon. © Ludovic Marin / AFP
Les agriculteurs porte de Versailles, devant l'entrée du Salon de l'Agriculture.
Les agriculteurs porte de Versailles, devant l'entrée du Salon de l'Agriculture. © Ludovic Marin /AFP

"Il ne faut pas qu'il rentre" affirme un agriculteur du Tarn-et-Garonne

Un agriculteur du Tarn-et-Garonne, interrogé en direct sur BFMTV, a affirmé qu'il ne voulait pas qu'Emmanuel Macron rentre. "C'est l'objectif" a-t-il déclaré porte de Versailles, porte des expositions, alors ques manifestations ont lieu, dans un contexte de haute sécurité.

Pancartes, sifflets, braséro... Un comité d'accueil attend sur place Emmanuel Macron

Emmanuel Macron doit inaugurer la 60e édition de l'Agriculture et est attendu sur place peu avant 8h. Un comité d'accueil attend sur place, et de pied ferme, le chef de l'Etat, rapporte notre reporter sur place. Un salon qui s'ouvre sous une ambiance électrique avec brasero, pancartes et coups de siffletsn, le tout entouré de cars de CRS et de gendarmerie.

Le nouveau plan loup 2024-2029 assouplit les règles de tirs de défense

Le nouveau Plan loup pour 2024-2029 publié vendredi par le gouvernement prévoit d'augmenter les indemnisations pour les éleveurs, +33% pour les ovins et +25% pour les caprins, avec en parallèle une simplification des tirs, deux mesures ardemment souhaitées par le monde agricole.

Les mesures visant à "poursuivre la protection de l'espèce, mais aussi mieux accompagner la profession agricole face à la menace de la prédation", selon le ministère, ont été publiées à la veille de l'ouverture du Salon de l'agriculture, dans un contexte de fronde du monde paysan. 

Dans le nouveau plan, le quota d'abattage reste inchangé, à 19% de la population recensée chaque année - soit 209 en 2023 pour une population lupine évaluée à environ 1.100. La méthode de comptage sera modifiée avec une technique "captage-marquage aux captures" pour une publication annuelle permettant d'établir le nombre maximal de loup pouvant être tirés, selon le ministère.

Les syndicats réagissent à l'annulation du grand débat

"C'est une très bonne nouvelle", a réagi sur France Info l'un des vice-présidents du syndicat agricole majoritaire FNSEA, Luc Smessaert.

"On lui avait déjà dit qu'on n'avait (...) pas besoin d'un débat type +gilets jaunes+. On avait besoin surtout qu'un président de la République vienne dire aux agriculteurs français +On vous soutient+", a-t-il poursuivi. 

De son côté, Véronique Le Floc'h, présidente de la Coordination rurale, 2e syndicat agricole français, a dit à l'AFP accepter ce rendez-vous avec le président, ajoutant simplement "s'il peut rentrer".

nterrogée en direct sur la possibilité de rencontrer le président avant l'ouverture du salon, Mme Marandola a réservé sa réponse.

Le président, il nous a fait un énorme bras d'honneur hier [jeudi avec les Soulèvements de la Terre] alors, ce qu'on attend maintenant c'est qu'il annonce des choses", a commenté auprès de l'AFP Vincent Bouvrain, agriculteur en Seine-et-Marne, dans la manifestation parisienne coorganisée vendredi avec les Jeunes Agriculteurs (JA). 

Emmanuel Macron annule hier soir le grand débat

"Dont acte": le président Emmanuel Macron a annulé vendredi le grand débat qu'il avait imaginé samedi dans l'enceinte du Salon de l'agriculture, mais a proposé aux syndicats agricoles de les voir, avant une visite qui s'annonce mouvementée, son nom ayant été sifflé vendredi soir.

"J'inviterai demain [samedi] matin tous les syndicats agricoles avant l'ouverture officielle du salon. Je serai là pour l'ouvrir et irai au contact de tous ceux qui veulent échanger comme je le fais chaque année", a-t-il ajouté. 

Grand débat : Michel-Edouard Leclerc dénonce une "annonce foireuse"

Le président du comité stratégique des centres Leclerc a dénoncé la veille une "annonce foireuse", "un coup de com" et une "grossière manipualtion" concernant l'initiative du grand débat. Il ne participera donc pas à l'évènement, n’ayant « vocation ni à jouer l’idiot utile d’une opération de diversion, ni à être l’otage de stratégies politiciennes liées aux prochaines élections européennes »..

Le grand débat boudé par la FNSEA

Le patron de la FNSEA Arnaud Rousseau a confirmé la veille qu'il n'irait pas au grand débat initié par le Président de la République.

"Le président de la République fera ce qu'il veut, moi je n'irai pas, je ne serai pas l'acteur de quelque chose de cynique et je n'ai toujours pas compris ce qui a prévalu à ce type de décision", tacle Arnaud Rousseau

L'agriculteur dénonce notamment l'invitation faite par l'exécutif à l'association Les Soulèvements de la terre, avant qu'il ne rétropédale affirmant qu'ils "n'avaient jamais été conviés".

"Ce mouvement que le gouvernement lui-même a tenté de dissoudre, lance des cocktails molotov sur les gendarmes et détruit les biens des agriculteurs. Qui peut imaginer que les conditions du dialogue soient réunies? Personne", a-t-il regretté.

Emmanuel Macron attendu sur place pour l'inauguration

Le chef de l'Etat est attendu sur place ce matin pour inaugurer la 60e édition du Salon de l'Agriculture. Emmanuel Macron devait animer un "grand débat" - finalement annulé - avec l'"ensemble des acteurs du monde agricole", pour tenter d'apporter des réponses à la colère des agriculteurs, qui s'est traduite depuis plus d'un mois par des blocus et manifestations dans toute la France. Ces derniers revendiquent des mesures concrètes pour améliorer leurs conditions de travail et l'abandon de normes jugées trop contraignantes.

Bonjour à toutes et tous et bienvenue sur ce direct

Bonjour à toutes et tous et bienvenue sur ce direct consacré au lancement aujourd'hui de la 60e édition du Salon de l'Agriculture, qui se tient jusqu'au dimanche 3 mars, parc des expositions porte de Versailles à Paris.

Léo Manson