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DIRECT. Vote de confiance: pour François Bayrou, un dernier discours avant la chute?

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Sauf coup de théâtre, François Bayrou va devenir le premier chef de gouvernement de la Ve république à tomber sur un vote de confiance. Un scénario qu'il a lui même provoqué et qui ouvre une nouvelle période de grande incertitude, au moins jusqu'à la nomination de son successeur.
  • Ce lundi à 15h, le Premier ministre montera à la tribune de l'Assemblée nationale pour demander la confiance des députés. Vers 19h, leur verdict tombera.

"Bye Bye Bayrou": des appels aux rassemblements devant les mairies ce soir

Des pots de départ pour François Bayrou s'organisent depuis quelques jours sur les réseaux sociaux.

Sur le visuel, on peut voir le Premier ministre qui fait un signe de la main, chapeau pointu sur la tête. Le montage appelle au rassemblement devant toutes les mairies de France ce soir avec un slogan: "Bye Bye Bayrou".

Des affiches pour appeler aux rassemblements pour fêter le départ de François Bayrou ont été diffusées sur les réseaux sociaux.
Des affiches pour appeler aux rassemblements pour fêter le départ de François Bayrou ont été diffusées sur les réseaux sociaux. © RMC

Notre article en intégralité - "Bye Bye Bayrou": des appels à des "pots de départ" devant des mairies pour "fêter" sa probable chute

Quel prochain Premier ministre? "On ne censurera pas tout et n'importe qui"

Pour la suite, l'après-Bayrou, Jean-Philippe Tanguy assure qu'ils ne censureront pas automatiquement le nouveau Premier ministre.

"Je ne vais pas vous dire que l'on va censurer tout et n'importe qui comme les Mélenchonistes qui ne sont que dans la posture", tacle-t-il.

"Bayrou a choisi de provoquer cette crise", se défend Jean-Philippe Tanguy

Invité de RMC-BFMTV, Jaen-Philippe Tanguy, député RN de la Somme, regrette le "temps perdu" par la situation actuelle.

"Je pense que chaque jour qui passe est un jour perdu pour la France tant qu'il n'y a pas de moyen politique de rompre", juge-t-il, justifiant son souhait de faire "tomber" Bayrou. "C'est sans doute, parfois, la meilleure solution pour rompre", justifie-t-il.

"Il l'a provoqué lui-même (ce vote de confiance): il a choisi de provoquer cette crise"

La gauche prête à gouverner, mais Bruno Retailleau s'y oppose

Qui pour l'après Bayrou? C'est la question qui est sur toutes les lèvres ce lundi à quelques heures du vote de confiance. Un vote qui devrait sonner la fin du mandat du maire de Pau à Matignon.

Si au PS, Olivier Faure se voit bien prendre sa place, c'est hors de question pour l'actuelle ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau. De leurs côtés, Marine Le Pen et Jordan Bardella continue de demander une dissolution et un retour au vote.

>> Notre article en intégralité - Vote de confiance: qui pour l'après Bayrou à Matignon?

Bayrou fustige l'attitude des oppositions, Wauquiez donne la liberté de vote à ses députés

François Bayrou a fustigé dimanche l'attitude des forces politiques, "en guerre civile les unes avec les autres", mais qui vont s'allier pour "abattre le gouvernement".

Ce lundi à 15h, le Premier ministre montera à la tribune de l'Assemblée nationale pour demander la confiance des députés. Vers 19h, leur verdict tombera.

Sauf énorme surprise, la sentence est déjà connue: face aux vetos annoncés de la gauche et de l'extrême droite, le locataire de Matignon sait que la fin de son bail est imminente.

Chez Les Républicains, leur patron Laurent Wauquiez a donné une "liberté de vote" à son groupe. En contradiction avec l'appel du patron du parti Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur, à soutenir le gouvernement Bayrou. "Il est hors de question" que la droite accepte la nomination d'un Premier ministre PS, a prévenu M. Retailleau.

Chute annoncée pour le gouvernement Bayrou

Bienvenue sur notre direct.

Sauf coup de théâtre, François Bayrou va devenir le premier chef de gouvernement de la Ve république à tomber sur un vote de confiance. Un scénario qu'il a lui même provoqué et qui ouvre une nouvelle période de grande incertitude, au moins jusqu'à la nomination de son successeur.

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