DSK, un «harceleur quasi-pathologique» pour Marine Le Pen

Marine Le Pen sur BFMTV et RMC. - -
C'était la première fois que Marine Le Pen évoquait l'affaire Dominique Strauss-Kahn depuis dimanche. La présidente de FN avait été l'une des premières personnalités féminines à réagir à l'arrestation de l'ancien directeur du FMI en estimant que ce dernier était « définitivement discrédité » pour 2012. Ce jeudi matin sur RMC et BFMTV, le ton était nettement plus cru : « J'ai été une des premières à dire, je crois, la vérité (...). L'ensemble de la classe politique et journalistique bruissait non pas du comportement - comme on a dit - de séducteur invétéré, mais du comportement de harceleur de Dominique Strauss-Kahn. Et un certain nombre de ses adversaires politiques savaient que ce comportement quasi-pathologique pouvait être un avantage pour eux dans une campagne présidentielle ». Marine Le Pen souligne que les partisans de DSK « étaient prêts à porter cet homme à la tête de l'Etat français, comme Nicolas Sarkozy a été prêt à le mettre à la tête du FMI, connaissant cette situation ».
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