Élections régionales: un tiers du gouvernement candidat, pas de démission en cas de défaite
Les listes pour les régionales et les départementales sont clôturées ce lundi et et de nombreux membres du gouvernement seront sur la ligne de départ. Dernier candidat déclaré, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, candidat à la dernière place de la liste La République en Marche dans les Hauts-de-Seine dans les Hauts de France.
"On ne peut pas être ministre de Macron et ne pas s'engager" indiquait encore récemment un proche du chef de l'Etat. Message globalement entendu. Un tiers du gouvernement sera engagé sur une liste: quatre ministres ou secrétaires d'Etat bien que peu connus seront têtes de listes en Nouvelle Aquitaine, dans le Grand-est, dans les Hauts-de-France et en Île-de-France avec pour objectif de défendre les couleurs de la majorité et le bilan du chef de l'Etat.
Les Hauts-de-France et l'Île-de-France comme enjeux prioritaires
Ces deux dernières régions semblent d'ailleurs être des enjeux prioritaires. Les sortants Xavier Bertrand et Valérie Pécresse potentiels candidats à la présidentielle auront chacun face à eux pas moins de 5 ministres. Les plus médiatiques, Gérald Darmanin et Eric Dupond-Moretti dépêchés dans les Hauts-de-France ont également pour mission de croiser le fer avec Marine Le Pen et son candidat.
Des ministres qui auraient obtenu l'assurance de rester au gouvernement en cas de défaite même si Matignon prenait soin dimanche d'indiquer qu'aucune règle n'avait officiellement été fixée.
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