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Entre sabotage et menaces d'interdictions: un premier meeting semé d'embûches pour Eric Zemmour

Le président du département de Seine-Saint-Denis compte faire interdire le meeting du candidat à la présidentielle, alors que des organisations "antifa" veulent le saboter.

Un premier meeting décidément semé d'embûches pour Eric Zemmour. Après avoir changé de lieu, du Zénith de Paris au parc des expositions de Villepinte (Seine-Saint-Denis), pour ne pas mettre "en danger" le public en raison de manifestations attendues, voilà que de nouveaux obstacles se dressent devant le candidat à la présidentielle.

De nouvelles manifestations sont prévues, certains appellent à "saboter" le meeting de Villepinte, et certains responsables politiques tentent même de le faire annuler.

Le président du département de la Seine-Saint-Denis, le socialiste Stéphane Troussel veut interdire le meeting d'Eric Zemmour. Son angle d'attaque: le groupe qui possède le parc des expositions de Villepinte a signé une charte contre les discriminations, ce qui serait incompatible selon Stéphane Troussel avec l'accueil d'un homme condamné pour incitation à la haine raciale.

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Des menaces prises très au sérieux

Il veut donc faire annuler le meeting, quand d'autres veulent le "saboter". Ce sont les termes d'un groupe de militants d'extrême gauche qui appellent les 50 syndicats et associations qui veulent défiler dans la capitale à passer les frontières du Périph.

Des menaces prises très au sérieux par le service d'ordre d'Eric Zemmour. Les sacs, les manteaux seront fouillés, les tickets systématiquement vérifiés, des policiers seront également présents en nombre sur des points de filtrage à l'entrée du meeting.

Juliette Droz (édité par J.A.)