Et si le face à face entre Macron et Mélenchon arrangeait en réalité les deux hommes politiques?

Il a dégainé le premier, depuis son avion entre l'Australie et la Nouvelle-Calédonie... Emmanuel Macron laisse éclater sa colère, devant des journalistes quelques heures après le 1er mai et les violences commises par les black blocs. Pas de son, pas d'image, mais l'autorisation de relayer les propos présidentiels.
Dans le viseur du chef de l'Etat ceux qu'ils considèrent comme en partie responsable des violences: les "pyromanes indignés", ceux qui proposent des manifestations ou des fêtes. Le sang de Jean-Luc Mélenchon ne fait qu'un tour.
Depuis sa défaite à la présidentielle, le leader de la "France insoumise" multiplie les appels à manifester contre la politique du gouvernement et François Ruffin, député insoumis, veut justement, ce week-end, faire la "Fête à Macron". "C'est pas moi, c'est lui" rétorque en substance Jean-Luc Mélenchon ; "c'est lui, le Président, qui n'accepte pas la démocratie".
Un face à face qui arrange en réalité les deux hommes: Macron désigne son seul et unique opposant... ce qui permet à Mélenchon de rester sur le devant de la scène politique.