Gabriel Attal réunit son gouvernement à Matignon pour fixer les "priorités"

Le Premier ministre, Gabriel Attal, réunit ce samedi matin à Matignon l'ensemble de son gouvernement, au complet depuis jeudi, pour définir les "priorités des prochains mois" lors d'un séminaire présenté comme "studieux" par les participants.
"Nous nous retrouvons pour fixer très vite les priorités et nous mettre en ordre de marche", a affirmé à son arrivée à Matignon Olivia Grégoire, ministre déléguée aux Entreprises, au Tourisme et à la Consommation.
La plupart des ministres qui se sont exprimés ont présenté le séminaire comme "studieux", à l'image de Marc Fesneau, reconduit à l'Agriculture, tandis que Sarah El Haïry, ministre déléguée à l'Enfance, à la Jeunesse et aux Familles, a souligné la volonté de "travailler ensemble dans un esprit collectif".
Calendrier et méthode
Le "séminaire de travail" organisé de 10H00 à 12H00 porte "sur les priorités des prochains mois, le calendrier et la méthode", a indiqué Matignon.
Le séminaire doit s'arrêter vers midi, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, devant se rendre en début d'après-midi à Besançon (Doubs), avant de s'envoler dimanche pour Mayotte avec la nouvelle ministre déléguée aux Outre-mer, Marie Guévenoux.
De son côté, la ministre du Travail, Catherine Vautrin, a également un déplacement prévu samedi dans le Loiret.
Un gouvernement de 35 membres
Le président de la République, Emmanuel Macron, a procédé jeudi aux dernières nominations de ministres et secrétaires d'Etat pour compléter une première équipe nommée le 11 janvier. Le gouvernement compte désormais 35 membres, dont Gabriel Attal.
Interrogé jeudi soir sur France 2 sur ses priorités des 100 premiers jours, Gabriel Attal a affirmé qu'il allait "continuer à travailler" sur la crise agricole, à l'approche du Salon de l'agriculture, alors qu'une loi d'orientation est en préparation.
Il a aussi évoqué la jeunesse, en souhaitant "au printemps" la publication d'un "guide de bonnes pratiques" sur l'usage des écrans pour les familles ainsi que des "décisions" pour l'école.
Il a redit qu'il voulait faire de la "santé mentale" des jeunes une "grande priorité" et qu'il allait "revoir" le dispositif de soutien psychologique qui ne "marche pas".