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Griveaux et son "idée à la con par jour", Buzyn "dit 'la buse'": la performance de Christophe Alevêque au meeting d'Anne Hidalgo fait grincer des dents

Dans le cadre des élections municipales à Paris, Anne Hidalgo a donné un meeting à l'Elysée-Montmartre. Avant d'entrer sur scène, c'est l'humoriste Christophe Alévêque qui était chargé de "chauffer la salle".

L’humour en meeting politique, ce n’est pas toujours un grand succès. Chargé de chauffer la salle avant le meeting de la maire sortante PS de Paris Anne Hidalgo qui s'est tenu mercredi soir, l’humoriste Christophe Alévêque s’en est pris au candidat déchu de La République en Marche Benjamin Griveaux, avant de tenter une blague douteuse sur le nom d’Agnès Buzyn, l’ancienne ministre de la Santé, désormais en lice dans la course à la mairie de la capitale.

"Je ne sais pas vous mais moi, Griveaux me manque. Il mettait l’ambiance, il avait une idée à la con par jour, mais Villani a pris le relais", a-t-il lancé dans un premier temps sur la scène de l'Elysée-Montmartre. "Mais revenons à Agnès Buzyn dit 'la buse'... c’est gentil, j’aurais pu faire pire", a ensuite assuré l'humoriste.

"J’ai réagi, sur scène, et rappelé que nous n’attaquons pas les personnes, ni ne faisons huer nos concurrents"

La "blague" n’est pas passée inaperçue sur les réseaux sociaux où certains ont dénoncé la bassesse de l’attaque sur le patronyme de l’ancienne ministre de la Santé. C’est alors Audrey Pulvar, ancienne journaliste et candidate de "Paris En commun" la liste d’Anne Hidalgo, qui a fait le service après-vente, assurant avoir immédiatement dénoncé sur scène la sortie de l'humoriste.

"Vous avez trouvé un os à ronger, faites-vous plaisir ! Immédiatement après l’intervention de Christophe Alévêque j’ai réagi, sur scène, et rappelé que nous n’attaquons pas les personnes, ni ne faisons huer nos concurrents et j’ai appelé au respect de l’ensemble des candidat.e.s", a-t-elle assuré sur Twitter.
Charles Magnien (avec G.D.)