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"Il est impuissant": Jean-François Copé réitère son appel à la démission anticipée d'Emmanuel Macron

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Le maire LR de Meaux appelle ce mercredi sur RMC le président de la République à démissionner après le scrutin des municipales, en mars 2026, "afin de redonner la parole aux Français".

Jean-François Copé, maire de Meaux et ancien président de l'UMP, appelle ce mercredi sur RMC Emmanuel Macron à démissionner après le scrutin des municipales, en mars 2026.

Selon lui, le chef de l'État devrait concéder "qu'il y a eu un rejet" et dire: "J’en tire les conséquences. Je n’arrive pas à dégager une nouvelle majorité, donc je quitte mes fonctions pour redonner la parole aux Français". L'intéressé cible un "président impuissant" et une "tartufferie générale" dans laquelle "tout le monde fait semblant", regrettant un "jeu de dupes insupportable".

"Un mois et demi de campagne jusqu’au mois de mai, c'est une présidentielle annoncée huit mois avant, ce qui permet aux forces politiques de présenter un projet et un candidat", poursuit Jean-François Copé.

Ce dernier fait partie des rares membres de LR à appeler le chef de l'Etat à la démission. Selon lui, il s'agit de la seule solution possible permettant de sortir de ce "blocage politique" et de ce "cauchemar" entamé depuis la dissolution de l'été 2024.

"Tout le système est bloqué"

"C’est un dysfonctionnement politique : à partir du moment où on ne veut pas admettre une évidence — il faut un président avec une majorité absolue à l’Assemblée nationale, sinon ça ne marche pas — tout le système est bloqué", estime l'ancien porte-parole du gouvernement sous Jacques Chirac.

Jean-François Copé face aux GG - 10/09
Jean-François Copé face aux GG - 10/09
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Entre maintenant et jusqu'à mars, il faudra toutefois passer un budget, concède Jean-François Copé. Sébastien Lecornu devra s'atteler à trouver des compromis entre le bloc central, LR et les socialistes. " Mon point de vue : une concession qui fait du mal au pays, il ne faut pas la faire", balaie Jean-François Copé. "Les mêmes causes produisent les mêmes effets, il ne faut pas qu’on se mente", croit-il savoir.

Sébastien Lecornu est "travailleur, ce qui va faire un petit changement", tacle Jean-François Copé à l'adresse de François Bayrou

Seul point positif à ces yeux: Sébastien Lecornu n'est pas socialiste. "Cest quelqu'un d'extrêment travailleur, ce qui va faire un petit changement", glisse-t-il, taclant ainsi son prédécesseur François Bayrou.

LM