INFO RMC. Élections européennes: Renaissance mise sur l’action de l’Europe dans les départements

Valérie Hayer (C), députée française au Parlement européen et tête de liste du groupe Renew (Renaissance), se tient à côté du Premier ministre français Gabriel Attal (2R) et de la présidente de l'Assemblée nationale Yael Braun-Pivet (L) sur scène au fin du lancement de la campagne politique du parti Renew Europe pour les prochaines élections au Parlement européen, à Lille, dans le nord de la France, le 9 mars 2024. - Sameer Al-Doumy / AFP
650.000 tracts seront distribués d’ici à la fin de la semaine dans l’ensemble des départements métropolitains. La majorité veut mettre l’accent sur les réalisations de l’Europe dans les territoires pour mobiliser ses électeurs.
Bœuf du Maine et modernisation du centre-ville de Laval pour la Mayenne, protection du poulet de Bresse et agrandissement de l’école Charles-Jarrin de Bourg-en-Bresse pour le département de l’Ain, la majorité a décidé de mettre en avant les réalisations de l’Europe dans le quotidien des Français.

“Il faut rendre l’Europe concrète, son action est sous nos yeux”, explique l’équipe de campagne de Valérie Hayer. La tête de liste vantera elle-même l’Époisses et les vins de Bourgogne ou le développement de la filière hydrogène en Côte-d'Or lors d’un tractage samedi à Dijon aux côtés du maire François Rebsamen avant une réunion publique.

“Il faut galvaniser ses troupes”
En difficulté dans les sondages, la majorité cherche à mobiliser sa base électorale. “Les Européennes, c’est une élection à un tour, il faut galvaniser ses troupes, il ne sert à rien de tracter dans les zones où le RN fait 60%”, résume un ministre.
À deux mois du scrutin du 9 juin et selon un sondage Harris Interactive publié aujourd’hui, Valérie Hayer arriverait en deuxième position avec 17% des suffrages, derrière Jordan Bardella, tête de liste du RN crédité de 31%. Elle devancerait de seulement 4 points le candidat du Parti socialiste et de Place publique Raphaël Glucksmann.

En attendant Macron
Dans les prochaines semaines, la majorité présentera sa liste et son programme avant une implication personnelle d’Emmanuel Macron. “Cette campagne est un peu bizarre, on attend tous que le président appuie sur le bouton”, confie-t-on dans les couloirs du siège de Renaissance.