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Jean Castex hausse le ton à l'Assemblée pour défendre la loi "sécurité globale"

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Devant les députés mardi, Jean Castex l'a assuré, si l'article 24 va être réécrit, son gouvernement ne recule pas sur la question.

Nommé à Matignon depuis à peine cinq mois, le Premier ministre, Jean Castex, semble affaibli en raison du contexte sanitaire. Cette semaine, il s'est retrouvé également fragilisé par le psychodrame autour de la réécriture de l'article 24 de la loi "sécurité globale", qui prévoit de punir la diffusion d'images malveillantes des forces de l'ordre. Mardi, dans le vacarme de l'hémicycle, Jean Castex, le Premier ministre, se défend de toute reculade.

“Nous ne renonçons pas, nous ne reculons pas, nous écoutons, nous concertons, nous apaisons”, indique-t-il. 

Pas de quoi calmer l'opposition. Le député "Libertés et Territoires", Olivier Falorni ne lui pardonne toujours pas d'avoir voulu confier la réécriture de l'article 24 à une commission indépendante. “Je ne ferais pas l’autopsie du trop fameux article 25. Je suis législateur, pas légiste”, dénonce-t-il. 

Un Premier ministre fragilisé ?

Des secousses et turbulences jusque dans la majorité. “On sort d’une semaine où il y a eu un peu de flottement, un peu de friture sur la ligne”, mais désormais, l'incident est clos assurent les marcheurs Roland Lescure et Bruno Bonnell pas rancuniers.

“Ce n’est pas un Premier ministre affaibli que j’ai eu face à moi, c’était un Premier ministre qui veut travailler avec sa majorité”, indiquent-ils. 

Hors micro, plusieurs cadres de La République En Marche pointent du doigt un problème de confiance entre la majorité et le gouvernement qui fragilise le premier ministre lui-même.

Paul Barcelonne avec Guillaume Descours