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JO 2030: Renaud Muselier refroidit la piste Amélie Oudéa-Castéra, "elle fait du tennis, pas un sport d’hiver"

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Ancienne ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra pourrait prendre la direction du comité d’organisation des JO 2030. Mais sur RMC, Renaud Muselier, président de la Région Sud, où vont se dérouler une partie des compétitions, n’est clairement pas favorable à sa nomination.

C’est l’un des hommes forts du dossier des JO 2030. Et il ne penche pas du tout pour un tel choix… Alors que l’ancienne ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra, en première ligne pour les Jeux olympiques de Paris cet été, est pressentie pour prendre la direction du comité d’organisation des Jeux d’hiver 2030, Renaud Muselier s’oppose à son éventuelle nomination. Sur RMC, ce mercredi matin, il explique souhaiter le profil d’une ex-championne des sports d’hiver, aux côtés d’un responsable politique.

"Je suis dans une logique Barnier-Killy (le duo pour les JO 1992 à Albertville, ndlr), j’ai grandi dans cette structure-là, souligne le président de la Région Sud-Provence-Alpes-Côte d’Azur, où se dérouleront une partie des épreuves olympiques en 2030. Je voudrais reproduire un peu cette même structure. Jean-Claude Killy était un grand champion. Michel Barnier est un grand responsable politique. Ils ont fabriqué ce résultat exceptionnel. Moi, je suis un peu dans la même logique."

L'invité du jour : Renaud Muselier - 16/10
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"Plutôt une femme, avec plein de médailles et une rémunération qui n’est pas excessive"

Et pour Renaud Muselier, l’ex-membre du gouvernement ne correspond aux critères. "Amélie Oudéa-Castéra, c’est une ancienne ministre, elle n’est pas (Jean-Claude) Killy, pointe-t-il. C’est une sportive, elle fait du tennis, mais c’est plutôt un sport d’été, pas un sport d’hiver non? Donc je suis plutôt sur un sportif de haut niveau, avec des médailles, piloté et désigné par le Comité national olympique." Le président de la Région Sud a d’ailleurs déjà une candidate, visiblement.

"J’ai la bonne personne, mais c’est une décision collégiale, assure-t-il. Plutôt une femme, avec plein de médailles, avec une rémunération qui n’est pas excessive et qui permette d’avoir un lien avec le comité olympique, le comité paralympique, le comité international et les élus."

Laurent Picat Journaliste RMC