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La France insoumise: ambiance tendue après la nouvelle polémique Mélenchon-Braun-Pivet

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Jean-Luc Mélenchon apparaît de plus en plus abîmé après la polémique déclenchée par ses propos controversés sur la visite de la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet en Israël. De quoi tendre davantage l'ambiance chez LFI.

"Madame Braun-Pivet campe à Tel-Aviv pour encourager le massacre." Cette phrase, écrite par Jean-Luc Mélenchon sur le réseau social X, dimanche, en marge du rassemblement en soutien aux Palestiniens, fait polémique. Le leader de La France Insoumise fait référence au déplacement de la présidente de l'Assemblée nationale en Israël ce week-end.

Une polémique de plus qui fait que l'image de Jean-Luc Mélenchon apparaît de plus en plus abîmée. Il serait physiquement et moralement fatigué, de l’aveu même d'un député qui a échangé avec lui il y a quelques jours.

L'autorité de Mélenchon remise en cause

La France insoumise, sa construction personnelle ne brille plus, du fait notamment, de la mise à mal de la sacrosainte unité derrière lui qui faisait sa force. "Il faut voir la violence des messages dans notre groupe de discussion. On se tire dessus à balles réelles" déplore un élu.

Les indiscrets : Jean-Luc Mélenchon enflamme la polémique sur le déplacement de Braun-Pivet en Israël - 23/10
Les indiscrets : Jean-Luc Mélenchon enflamme la polémique sur le déplacement de Braun-Pivet en Israël - 23/10
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Au delà de ça, l'autorité de Mélenchon est remise en cause par Clémentine Autain, Alexis Corbière, ou encore Raquel Garrido, qui espèrent qu'il se mette en retrait. De plus en plus d'Insoumis ne supportent plus cette recherche permanente du conflit. Mais cette stratégie est assumée.

"On radicalise pour solidifier notre base militante", explique à RMC un de ceux qui le soutiennent bec et ongles.

"On a besoin d'un pro-Mélenchon à chaque repas de famille" poursuit-il, dans l'optique de la prochaine présidentielle, à laquelle le leader insoumis n'a pas renoncé.

D'ici là, Jean-Luc Mélenchon peut toujours s'appuyer sur sa garde rapprochée: Manuel Bompard et Mathilde Panot, placés à des postes clés. Chez les partenaires, qui ont pris leur distance, on le reconnaît: "Certes sa parole n'est plus toujours partagée, mais elle reste écoutée, preuve que Mélenchon n'est pas encore six pieds sous terre". À moins que d'autres, comme François Ruffin, parviennent à lui barrer la route.

Cyprien Pézeril