Législatives: des électeurs de Raphaël Glucksmann ne veulent pas voter LFI, "c'est hors de question"

Les tractations entre les différents partis de gauche se sont poursuivies toute la journée, ce mardi, pour s'accorder sur un programme commun. Une union avec plusieurs inconnues, notamment sur le soutien ou non de Raphaël Glucksmann.
Celui dont la liste est arrivée troisième aux européennes entend bien peser sur les négociations. Soutiendra-t-il les candidatures uniques de la gauche dans les différentes circonscriptions? Un choix visiblement pas forcément évident pour ses soutiens rencontrés par RMC à Châtillon (Hauts-de-Seine), où il est arrivé en tête aux euroépennes avec 19% des voix.
L'union de la gauche est "totalement vitale"
Avoir des candidats uniques de la gauche partout en France, c'est "totalement vital", pour Christophe, sonné par cette alliance annoncée entre les Républicains et le RN. "Si la droite s'unit, le seul moyen pour la gauche de gagner, c'est d'arriver à s'unir", estime-t-il au micro de RMC.
Et peu importe les désaccords entre les différents partis de gauche, rappelle Caroline, pourtant peu encline à soutenir des candidats de la France insoumise. "Sinon, on va dans le mur. Quand il s'agit d'éviter ce qui est le pire, il faut s'entendre sur l'essentiel tout en gardant évidemment à l'esprit qu'il va y avoir des points de désaccord mais on les traitera après".
La ligne de Glucksmann doit peser
Mais ce qu'espèrent les soutiens de Raphaël Glucksmann, c'est que sa ligne et ses idées pèsent dans cette union des gauches. "Pour moi, il y a des lignes rouges impossibles à dépasser, comme celle qui n'iraient pas dans le sens d'un soutien à l'Ukraine renforcé", fait savoir Sébastien.
"Faire au barrage au RN en votant au centre"
Et si c'est le programme de LFI qui prend le dessus, Sébastien assume : il ne votera pas pour la gauche. "C'est hors de question, c'est le repoussoir. On peut absolument faire barrage au RN en votant au centre, comme Renaissance ou Horizons." "Ni Nupes, ni RN", conclut-il fermement. Une façon, pour cet informaticien, de sanctionner aussi le comportement jugé selon lui comme indécent de la part de certains députés LFI.