Législatives: "On a eu chaud", le soulagement pour des électeurs d'Ensemble après le second tour

Le camp présidentiel a réussi à limiter la casse et arrive en deuxième position de ces législatives après le second tour. Derrière le Nouveau Front populaire, mais devant le Rassemblement national.
Beaucoup de figures de la macronie, et notamment des ministres, ont réussi à sauver leur peau. Le ministre de l'Agriculture, Marc Fesneau, l'emporte largement dans la première circonscription du Loir-et-Cher avec 60,20% des voix. Il était opposé à la candidate RN Marine Bardet (39,80%).
Une élection qui soulage les militants macronistes de cette circonscription, malgré l’absence de majorité absolue au niveau national. Le sourire était de retour sur le visage d’Annick, retraitée macroniste, après l’angoisse de voir le RN en tête.
“On a eu chaud quand même, on a eu peur. Donc, là, je suis un peu positive. Ça va servir un peu de leçon”, indique-t-elle.
Maintenant, comment gouverner sans majorité absolue? Étienne voit d’un bon œil cette configuration de l’Assemblée nationale. “Ce n’est pas mal de voir qu’il y a une obligation de s’unir et que là, il n’y aura pas un parti en particulier qui fera la loi, mais quelque chose qui sera beaucoup plus global. Il y a quelque chose à faire renaître de tout ça, avec le centre, avec la macronie, avec la gauche PS, avec les LR. Il y a quelque chose à combiner”, estime-t-il.
Des points d'accord avec les autres partis?
Une volonté de dialogue et d’échange partagée par Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture, et député Ensemble réélu.
“Il faut maintenir l’idée que nous avons des différences et malgré celles-ci, regarder ce qui peut nous rassembler. Si un certain nombre de gens se sont désistés dans un certain nombre de circonscriptions, c’est parce que nous considérions qu’il y avait des points sur lesquels nous considérions que nous pouvions trouver des points d’accord."
Mais à une seule condition selon lui, que ce soit sans La France insoumise et sans le Rassemblement national.