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DIRECT. Législatives 2024: Jordan Bardella reconnaît "des erreurs" et "sa part de responsabilité"

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Le Nouveau Front populaire a remporté les élections législatives, ce dimanche soir, avec 182 sièges. Ensemble (163 sièges) devance l'alliance RN-LR (143). Qui sera Premier ministre? Gabriel Attal a présenté sa démission, mais Emmanuel Macron lui a demandé de rester "pour le moment" pour "assurer la stabilité du pays".

Une coalition est "un doux rêve" pour Bruno Retailleau (LR)

Une large coalition partant du centre gauche jusqu'à la droite est un "doux rêve", a affirmé le patron des sénateurs Les Républicains Bruno Retailleau lundi sur TF1, au lendemain des élections législatives.

"Est-ce que vous me voyez franchement gouverner avec François Hollande ?" a interrogé le sénateur au micro de Gilles Bouleau. "On est d'accord sur rien", a-t-il poursuivi, évoquant les impôts, les charges ou encore l'immigration.

"Je pense que la marque LR est morte et je pense qu'il faut reconstruire un grand parti de droite pour la France", a ajouté Bruno Retailleau. Il n'a pas précisé qui était prêt à le suivre dans cette entreprise, mais a promis plus de liberté économique et plus d'"autorité pour l'ordre public".

Il a immédiatement réfuté l'hypothèse d'un rapprochement d'Edouard Philippe ou de Gérald Darmanin avec son parti: "ils ont fait le choix du macronisme."

"La politique, c'est justement de proposer à la France quelque chose de nouveau. Et là, j'ai entendu les intervenants ici, il y avait trois nuances de gauche", a-t-il poursuivi, alors qu'il était précédé sur le plateau de TF1 de François Bayrou, Olivier Faure et Jordan Bardella.

La députée écologiste Cyrielle Chatelain veut faire "barrage" au RN pour les postes clés

La députée écologiste Cyrielle Chatelain a invité lundi à "continuer le barrage" dressé face à l'extrême droite pendant les élections législatives anticipées en empêchant le Rassemblement national d'accéder aux postes importants du Palais Bourbon.

Dimanche, "un formidable élan populaire a fait front républicain et empêché l'extrême droite d'accéder au pouvoir. Nous devons à notre République de prolonger cet élan jusque dans les choix des dirigeants de l'Assemblée nationale. Les députés écologistes appellent à continuer le barrage dès la rentrée parlementaire", a écrit l'ancienne présidente du groupe écologiste sur le réseau social X.

L'agriculture ne peut pas attendre, alertent les deux premiers syndicats agricoles

Au lendemain des élections législatives, la FNSEA et la Coordination rurale alertent sur l'urgence de donner un cap à l'agriculture française après le mouvement de colère des campagnes de cet hiver, dans deux communiqués distincts publiés lundi.

"L'urgence des demandes des agriculteurs ne doit pas être sacrifiée face à l'absence de majorité claire" à l'Assemblée nationale, prévient la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA).

"Il y a urgence à retrouver le cap du bon sens pour l'agriculture française, qui fait face à une crise économique, morale et sociale sans précédent depuis trente ans", plaide le premier syndicat agricole.

Ces fois où le président de la République n'a pas eu de majorité absolue

Cohabitations, majorités relatives et désormais trois blocs de députés non majoritaires: retour sur ces périodes où le président de la Vème République n'a pas eu de majorité absolue à l'Assemblée nationale.

Lire l'article ici.

Zéro votant à Mossoul, 3 votes à Ekaterinbourg… les résultats insolites des législatives pour les Français de l’étranger

Les Français établis hors de France se sont aussi mobilisés pour faire barrage au Rassemblement national aux élections législatives 2024, même si dans certaines villes, aucun citoyen ne semble s’être déplacé pour déposer un bulletin dans l’urne…

Lire l'article ici.

Gérald Darmanin invite le PS à "rompre" avec LFI

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, réélu dimanche député du Nord, a invité lundi le Parti socialiste à "rompre avec La France insoumise" afin de pouvoir "discuter".

"Il est hors de question de gouverner ou de soutenir une coalition qui aurait un lien quelconque avec la France insoumise", a-t-il insisté en arrivant à l'Assemblée nationale.

"Il faut demander au Parti socialiste s'il accepte de rompre avec la France insoumise. Et dans ces cas-là, à mon avis, sur des grands sujets, on pourrait toujours discuter", a développé le ministre.

"La France a rejeté l'extrémisme", lance Joe Biden qui fait un parallèle avec la situation aux Etats-Unis

"La France a rejeté l'extrémisme", a assuré ce lundi le président des Etats-Unis Joe Biden, après la défaite du RN au second tour des législatives.

Candidat à sa propre réélection mais tancé par Donald Trump, il en a profité pour faire un parallèle avec la situation aux Etats-Unis, ajoutant que les démocrates américaines "rejetteront aussi" l'extrémisme.

Le Medef réclame "une politique économique lisible et stable"

Le Medef, première organisation patronale française, réclame ce lundi au nouveau gouvernement qui sera issu des législatives de déployer "une politique économique lisible et stable", appelant aussi Emmanuel Macron "à faire le choix du pays plutôt que celui des intérêts partisans".

"Le moteur de la croissance ne pourra se rallumer que si le pays poursuit une politique économique lisible et stable, garante de la compétitivité des entreprises et seule capable de restaurer la confiance et d'assurer l'emploi", estime le Medef dans un communiqué.

Pour Gérald Darmanin, "personne n'a gagné"

"Nationalement, je pense que personne n'a gagné, et donc qu'il faut éviter la prétention", déclare au micro de BFMTV le ministre de l'Intérieur, en arrivant à l'Assemblée nationale. "On a perdu parce qu'on n'a pas su faire tout ce qu'il fallait", estime-t-il.

Va-t-il siéger avec la majorité présidentielle? "Bien sûr, je vais siéger dans mon camp", répond Gérald Darmanin.

Construire une majorité relative va prendre "plusieurs semaines", selon Sylvain Maillard

"Trouver une coalition de majorité relative", qui n'inclura selon lui ni le RN ni LFI, "va prendre plusieurs semaines", a estimé ce lundi le député de Paris Sylvain Maillard (Renaissance) en arrivant à l'Assemblée nationale. "Les Français ont choisi une Assemblée avec trois blocs de taille relativement comparable."

"On doit construire une majorité, ça va être le travail des prochaines semaines pour trouver une coalition de majorité relative" sur "des items importants comme le pouvoir d'achat, la sécurité, avec tout l'arc républicain, pas LFI, pas le RN, tous les autres députés ont vocation à construire cette majorité relative. Ça va prendre plusieurs semaines", a poursuivi auprès de la presse l'ancien président du groupe Renaissance.

"On n'a pas cette culture de la coalition en France. On a commencé les différents contacts. Il faut arrêter cette fadaise de croire que la gauche va construire une majorité", a-t-il poursuivi. "Ça ne durera pas deux jours, on a besoin de prendre du temps, il faut construire quelque chose de solide qui tienne les trois prochaines années."

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Jordan Bardella reconnaît "des erreurs" et "sa part de responsabilité"

"On a commis des erreurs", déclare Jordan Bardella au micro de BFMTV. Les résultats d'hier "ne sont pas les résultats que nous espérions", reconnaît le président du Rassemblement national.

Se sent-il responsable? "Oui, je prends ma part aussi. Tant dans les victoires que dans les défaites, j'assume ma responsabilité."

>> Plus de détails dans notre article

"Chaque jour qui passe nous nous rapprochons du pouvoir et nous nous y préparons."
Jordan Bardella, le président du Rassemblement national, le 8 juillet 2024 à Paris.
Jordan Bardella, le président du Rassemblement national, le 8 juillet 2024 à Paris. © BFMTV

Les grands perdants des législatives: ces figures politiques qui ont échoué à se faire élire

Plusieurs députés sortants ou figures politiques ont échoué à se faire élire député. De gauche comme de droite, ils ne siégeront pas à l'Assemblée nationale malgré leur présence au second tour des législatives. Petit tour d'horizon des principales figures éliminées.

>>> Notre article à retrouver ici - Meyer Habib, Philippe Poutou, Rachel Keke, Nicolas Dupont-Aignan: les grands perdants des législatives

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La CGT demande à Emmanuel Macron de "respecter" les résultats, la CFDT reste "mobilisée"

La CGT demande ce lundi à Emmanuel Macron de "respecter le choix des urnes" et "d'appeler à la formation d'un nouveau gouvernement" autour du programme du Nouveau Front populaire, tandis que la CFDT reste "mobilisée" pour "agir" avec "détermination".

>> Plus de détails dans notre article

Les dirigeants de toutes les organisations syndicales se réunissent mardi soir en visioconférence pour aborder plusieurs points au lendemain du second tour des élections législatives, selon l'AFP, dans un contexte marqué par la suspension de la réforme de l'assurance chômage et une demande pressante pour une hausse du pouvoir d'achat et des salaires.

Surprise pour l'extrême droite, qui progresse quand même

Arrivés troisième à la surprise générale, le Rassemblement national et ses alliés devraient compter 143 députés: 125 investis par le RN, 17 par l'alliance nouée avec Eric Ciotti et un "divers extrême droite" soutenu par le RN.

Une déception par rapport aux récentes tendances. La progression reste très nette pour le parti, qui augmente ses troupes d'une grosse cinquantaine de parlementaires par rapport à 2022.

Résistance des Républicains malgré l'alliance Ciotti-RN

Le score des Républicains, estimé par les sondeurs à plus de 60 députés dans la nuit de dimanche à lundi, est lui aussi toujours incertain : de nombreux candidats se sont présentés comme "divers droite" avec le soutien du camp présidentiel.

Si ce chiffre se confirmait, cela montrerait que Les Républicains ont fait preuve d'une grande résistance, malgré le ralliement d'Eric Ciotti au RN, alors que le parti gaulliste comptait 61 députés avant la dissolution.

Des centristes ralliés au bloc macroniste

Le score du camp présidentiel, arrivé deuxième, est également difficile à mesurer en raison du nombre d'élus centristes ou divers droite contre lesquels la coalition Ensemble n'a investi aucun candidat.

Selon les chiffres du ministère de l'Intérieur, 156 députés Ensemble ou Horizons ont été élus, auxquels il faut ajouter plusieurs candidats siégeant auparavant dans la majorité présidentielle, ou encore ces quelques élus investis par l'UDI, partenaire du camp présidentiel lors de ce scrutin. Le bloc macroniste devrait donc aisément dépasser les 160 députés.

Des rapports de force au sein du NFP encore à mesurer

Le Nouveau Front populaire, qui compte 178 élus directement rattachés à cette alliance, devrait pouvoir attirer en plus une quinzaine de députés "divers gauche" ou "régionalistes", comme les "frondeurs" insoumis Danielle Simonnet et Alexis Corbière, ou certains ultramarins qui siégeaient déjà dans l'ancienne Nupes. Ce décompte correspond à celui présenté dans la matinée par la patronne des Ecologistes, Marine Tondelier, qui évoquait un nombre de sièges compris entre 190 et 195 pour le Nouveau Front populaire.

Les rapports de force internes au NFP sont plus complexes à mesurer dans l'attente de la composition des groupes et des défections éventuelles, mais une remontée des socialistes sur les insoumis semble se dessiner: les projections des instituts donnaient dans la nuit un score de 70 à 80 députés LFI, contre plus d'une soixantaine au PS, une trentaine aux écologistes et une dizaine aux communistes.

Le nombre de sièges des trois blocs s'affine

Entre 190 et 195 députés pour le Nouveau Front populaire, 143 pour le Rassemblement national et ses alliés et un score au moins supérieur à 160 élus pour le bloc macroniste: la répartition des sièges commence à se préciser après les législatives, même si la recomposition définitive pourrait prendre du temps. En croisant les étiquettes officielles attribuées par le ministère de l'Intérieur et les positionnements déjà exprimés par certains candidats, le décompte des rapports de force commence à s'affiner.

La gauche met déjà la pression sur Matignon

Aucun camp ne semble en mesure de gouverner seul: ni le Nouveau Front populaire (autour de 190 sièges), ni le camp présidentiel (autour de 160 sièges), ni le RN et ses alliés (plus de 140 sièges) n'ont obtenu la majorité absolue à l'Assemblée nationale (289 députés).

Prenant acte de ce résultat, Gabriel Attal a présenté sa démission à Emmanuel Macron, qui lui a demandé de rester en poste "pour le moment" afin d'"assurer la stabilité du pays", a indiqué l'Elysée.

La cheffe des écologistes Marine Tondelier a estimé qu'Emmanuel Macron "devrait appeler aujourd'hui" la gauche "à lui transmettre un nom de Premier ministre". Le socialiste Olivier Faure a pour sa part souhaité que le NFP "puisse être en mesure de présenter une candidature" pour Matignon "dans la semaine".

Les dernières déclarations de Mathilde Panot risquent en tout cas de cristalliser les tensions au sein de la fragile union: l'insoumise a jugé que le leader controversé de LFI Jean-Luc Mélenchon "n'est absolument pas disqualifié" pour ce poste. Point de vue que ne partagent pas ses alliés, alors que les rapports de force ont évolué au sein de l'alliance de gauche où La France insoumise est moins hégémonique, d'autant que ses "frondeurs" comme Clémentine Autain et François Ruffin ne siègeront plus dans le même groupe.

Un élargissement vers LR mal engagé

Un élargissement à droite mal engagé puisque le président LR de la région Auvergne-Rhône-Alpes Laurent Wauquiez, de retour sur la scène nationale avec son élection en Haute-Loire, a prévenu dimanche soir qu'il "n'y aura ni coalition ni compromission" de la part de son parti.

Au sein du camp présidentiel, des voix divergentes sur une coalition

A l'issue du second tour des élections législatives dimanche, aucun camp ne semble en mesure de gouverner seul: ni le Nouveau Front populaire (190 sièges), ni le camp présidentiel (autour de 160 sièges), ni le RN et ses alliés (plus de 140 sièges) n'ont obtenu la majorité absolue de 289 députés à l'Assemblée nationale.

Au sein du camp présidentiel, les voix divergent sur les contours que pourrait prendre une coalition avec les autres formations politiques. L'ex-présidente de l'Assemblée nationale Yaël-Braun Pivet a ainsi affirmé lundi n'envisager de gouverner qu'avec "des personnes qui partagent (ses) valeurs et (ses) objectifs, ce n'est ni le cas de LFI ni le cas du RN".

Plus restrictive encore, la députée Renaissance Aurore Bergé a espéré sur RTL "trouver des gens raisonnables" pour "partager un projet qui ne soit ni celui du RN ni celui du NFP", avant de tendre une perche à la soixantaine de députés Les Républicains (LR): "Est-ce qu'ils veulent rester une force d'opposition systématique ?"

Afin d'éviter le risque de "blocage" et de "crise de régime", le ministre de l'Economie Bruno Le Maire estime ainsi nécessaire d'"associer toutes les forces de la nation" pour "répondre sans délai" à la "colère et aux inquiétudes légitimes de nos concitoyens, notamment les 10 millions qui ont voté pour le Rassemblement national".

Le patron du MoDem François Bayrou a pour sa part jugé "possible" de constituer une majorité sans RN ni LFI, et semblé miser sur une division de la gauche, pointant "des attitudes et des choix politiques incompatibles" au sein du Nouveau Front populaire.

Gérald Darmanin reçoit des députés de la majorité

Selon les informations de BFMTV, le ministre de l'Intérieur, réélu député, Gérald Darmanin reçoit 30 députés de la majorité pour le déjeuner aujourd'hui.

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Emmanuel Macron demande à Gabriel Attal de rester Premier ministre "pour le moment"

Le président de la République Emmanuel Macron vient de demander au Premier ministre Gabriel Attal, venu lui présenter sa démission, de rester "pour le moment afin d'assurer la stabilité du pays", a annoncé l'Elysée. "Il l'a remercié pour les campagnes des élections européennes et législatives qu'il a menées."

>> Notre article ici

Bruno Le Maire met en garde contre un risque de "crise financière" et de "déclin économique"

Sur X, le ministre de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire met en garde contre un risque de "crise financière" et de "déclin économique" que constitue selon lui "la nouvelle donne politique" issue des élections, où aucun camp politique n'a réussi à dégager de majorité absolue.

"L'application du programme de rupture du Nouveau Front populaire", l'union de la gauche arrivée en tête des législatives, "détruirait les résultats de la politique que nous avons conduite depuis 7 ans", s'inquiète le ministre français de l'Economie et des Finances, en poste à Bercy depuis 2017 et l'arrivée au pouvoir d'Emmanuel Macron. "Ce projet est exorbitant, inefficace et daté. Sa légitimité est faible et de circonstances. Il ne doit pas s'appliquer", juge le ministre de l'Economie.

"Toutes les forces politiques qui croient dans l'économie de marché, dans le redressement des finances publiques, dans la transition énergétique, dans la construction européenne et dans le rétablissement sans faille de l'autorité de l'Etat doivent donc se dégager de leurs intérêts partisans", appelle Bruno Le Maire. "La place de la France au XXIe siècle se joue maintenant", écrit-il.

Le gouvernement allemand exprime un "certain soulagement" après la défaite du RN

Le gouvernement allemand, lui, a fait part ce lundi d'un "certain soulagement" après les résultats des élections législatives en France, alors que Berlin craignait les conséquences d'une victoire du parti d'extrême droite RN.

"Pour l'instant, je crois qu'il y a un certain soulagement qui prévaut, car les choses que l'on craignait ne se sont par réalisées", a indiqué le porte-parole du chancelier Olaf Scholz, Steffen Hebestreit, lors d'une conférence de presse.

La Russie sans "espoir ni illusion particulière" après les législatives en France

Le Kremlin a affirmé lundi n'avoir ni "l'espoir" ni "l'illusion" d'une amélioration des relations entre Paris et Moscou, particulièrement tendues par le conflit ukrainien, au vu des résultats des élections législatives anticipées en France.

"Pour la Russie, le mieux serait une victoire des forces politiques prêtes à faire des efforts pour restaurer nos relations bilatérales. Mais pour l'instant, nous ne voyons chez personne une telle volonté politique clairement exprimée, donc nous ne nourrissons pas d'espoir ni d'illusion particulière à ce sujet", a déclaré à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.

Le président de la Douma (chambre basse du Parlement), Viatcheslav Volodine, s'est lui félicité que les Français aient "montré la porte à (Emmanuel) Macron". "Le même sort attend tous les dirigeants européens actuellement au pouvoir, qui se mêlent des questions souveraines d'autres Etats, alors que leurs citoyens exigent qu'ils résolvent les problèmes intérieurs et développent l'économie nationale", a-t-il affirmé sur sa chaîne Telegram.

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Gabriel Attal est arrivé à l'Elysée pour présenter sa démission au chef de l'Etat

Le Premier ministre Gabriel Attal est arrivé en fin de matinée à l'Elysée pour présenter sa démission au président de la République Emmanuel Macron.

Le cortège du Premier ministre a franchi peu avant 11h30 le portail principal du Palais, rue du Faubourg Saint-Honoré, selon une journaliste de l'AFP. Gabriel Attal a monté les marches du perron, souriant, une enveloppe à la main.

Les ministres de l'Intérieur Gérald Darmanin, des Affaires étrangères Stéphane Séjourné et de l'Egalité hommes/femmes Aurore Bergé, également acteurs politiques du camp présidientiel, sont arrivés peu après. Ils ont tout trois été élus ou réélus députés dimanche.

"Je veux montrer" qu'on peut "être très à gauche et très républicain", dit Jérôme Guedj sur RMC

Les socialistes vont-ils accueillir les LFI dissidents? "Non pas nécessairement, je pense que Clémentine (Autain), (Alexis) Corbière, (François) Ruffin, siégeront plutôt avec le groupe GDR (Gauche démocrate et républicaine), avec les communistes, les ultramarins, les divers gauche, etc.", indique Jérôme Guedj.

"Entre (Jean-Luc) Mélenchon et (Emmanuel) Macron, il y a un espace que je souhaite incarner, qui est celui d'une gauche républicaine, universaliste, laïque, écologiste, européenne", poursuit-il. "Raphaël (Glucksmann) a mis le pied dans la porte, moi je veux l'ouvrir en grand."

"Je veux montrer que c'est possible dans ce pays d'être très à gauche et très républicain."

Jérôme Guedj "assume des désaccords" avec LFI

Le socialiste élu député mais non investi par le Nouveau Front populaire poursuit: "J'ai fait le choix de ne pas être candidat à ces élections avec le soutien de LFI parce que j'assumais des désaccords, et je le redis, pas avec les électeurs, les sympathisants ni beaucoup de parlementaires avec qui j'ai pu travailler en bonne intelligence. Je suis très content qu'Alexis Corbière ait été réélu, que François Ruffin ait été réélu..."

"Il y en a plein d'autres qui sont dans un rapport à la politique qui n'est pas celui de la conflictualisation, de l'hystérisation, de la brutalisation. (...) Les choses bougent: le groupe de LFI ne sera plus majoritaire à l'intérieur de la gauche, il est possible que le groupe socialiste soit à égalité voire devant le groupe des Insoumis."

Des "aspirations majoritaires" et un "gouvernement minoritaire", selon Jérôme Guedj

"Il y a des aspirations majoritaires dans le pays. Demain il y aura un gouvernement qui sera forcément minoritaire. Il ne pourra marcher que si ce gouvernement minoritaire répond aux aspirations majoritaires", analyse Jérôme Guedj sur RMC et RMC Story.

"Il faut avoir en tête l'intérêt général, et que c'est un front républicain qui a permis ça."

Les Français "ont donné une préférence à la gauche", dit Jérôme Guedj sur RMC

Réélu avec plus de 74% des voix dans l'Essonne, le socialiste Jérôme Guedj s'exprime dans Les Grandes Gueules sur RMC et RMC Story ce lundi: "Il faut être lucide face aux résultats d'un scrutin, en tirer les enseignements simples. Les Français n'ont pas voulu, contrairement à ce qui était engagé, que ce soit le Rassemblement national qui exerce le pouvoir. Dont acte. Il n'ont pas voulu que ce soit la continuation avec la macronie, le bloc central."

"Ils ont donné, non pas une majorité, mais une préférence à la gauche, en disant 'c'est probablement à vous de trouver les voix et moyens' pour répondre aux aspirations qui se sont exprimées à l'occasion de ces élections mais qui étaient déjà présentes dans le pays", selon lui, à savoir: "le pouvoir d'achat, les services publics, l'école, le fonctionnement de la police, l'insécurité, les incivilités, le besoin d'une police de proximité, les personnes âgées, le logement...'"

Les femmes moins nombreuses dans le nouvel hémicycle

Sur les 577 députés qui constituent la nouvelle Assemblée nationale, 208 sont des femmes, soit 36% de l'hémicycle, une proportion en recul par rapport à 2017 et 2022, selon une analyse par l'AFP des résultats publiés lundi par le ministère de l'Intérieur.

La proportion de femmes à l'Assemblée nationale avait atteint un record en 2017, culminant à 38,8% (224 députées), avant de reculer en 2022, à 37,3% (215). Elle reflue de nouveau cette année. L'Assemblée nationale est désormais légèrement moins féminisée que le Sénat, qui compte 36,8% de femmes (128 sur 348 sénateurs).

Parmi les grands blocs de la nouvelle Assemblée, le Nouveau Front populaire (NFP) et apparentés (41,7%, 78 sur 187) est le plus féminisé, devançant d'une courte tête le camp présidentiel (41,5%, 66 sur 159). Le Rassemblement national (RN) et ses alliés ne comptent que 32,4% de femmes (46 sur 142). Les Républicains (hors "ciottistes" alliés au RN) ont fait élire seulement 30,8% de femmes.

En 1958, la première Assemblée nationale de la Ve République ne comptait que 8 députées, parmi lesquelles Nafissa Sid Cara, qui sera également en 1959 la seule femme du premier gouvernement de la Ve République.

Sur X (ex-Twitter), le compte officiel des LR se lâche sur Eric Ciotti

Le compte officiel des LR sur X (ex-Twitter) se lâche contre Eric Ciotti, son président contesté parti s'allier avec le RN.

Après la 3e place du parti d'extrême droite le compte a diffusé deux parodies. Dernière en date ce matin, une photo du combattant de MMA Cédric Doumbé et son matelas "Bonne nuit Jordan" à l'occasion de son combat contre Jordan Zebo. Un clin d'œil à Jordan Bardella auquel a été rajouté un "Eric" pour Eric Ciotti. Dans la matiné, le post a été retiré.

Le post des Républicains contre Eric Ciotti, finalement supprimé
Le post des Républicains contre Eric Ciotti, finalement supprimé © Capture d'écran X

La veille, après les résultats du second tour, une vidéo parodique invitant Eric Ciotti à quitter le siège des Républicains avait été postée, vidéo vue depuis près d'un million de fois.

"L’objectif global est atteint", se console Philippe Poutou

"Dommage, on a perdu ici dans l’Aude, mais c’était prévisible", écrit Philippe Poutou, candidat du Nouveau parti anti-capitaliste pour le Nouveau Front populaire sur X. Mais il souligne: "Ce qui compte surtout c’est que l’objectif global est atteint: le RN a raté son coup. On a fait du bon boulot!"

"Maintenant, il faut savoir que si je ne suis pas député, je reste bien disponible pour être Premier ministre", poursuit avec humour Philippe Poutou.

Qui sont les néo-députés du Nouveau Front populaire?

Le Nouveau Front populaire, qui a obtenu une majorité relative à l'issue du second tour des élections législatives, envoie à l'Assemblée nationale de nouveaux députés qui vont découvrir l'hémicycle.

Petit tour d'horizon de ces nouvelles personnalités politiques issu de la société civile et souvent engagé dans le monde associatif auparavant.

>>> Notre article à retrouver ici - Raphaël Arnault, Céline Thiébault-Martinez... Découvrez les nouveaux députés du bloc de gauche

Une majorité sans LFI est "possible" selon François Bayrou

François Bayrou juge "possible" la constitution d'une majorité hors Rassemblement national et sans La France insoumise, jugeant que les partis de gauche formant la nouvelle union populaire, sortie en tête des législatives, ont "des attitudes et des choix politiques incompatibles entre eux".

"Cette élection n'a pas livré numériquement son verdict", réagit-il sur France Inter. "Elle a livré son verdict sur une question essentielle qui était la question posée dimanche soir du premier tour: est-ce que les Français voulaient que le Rassemblement national ait la majorité absolue? Or bien loin d'avoir la majorité absolue, en réalité c'est à un écroulement qu'on a assisté entre les deux tours", développe-t-il.

Le scrutin "n'a pas rendu son verdict pour la répartition des forces", "le paysage n'est pas encore clarifié", ajoute le président du MoDem.

Malgré la victoire du RN dans sa circonscription, Anne-Laurence Petel assume son maintien

Députée sortante de la majorité présidentielle dans la 14e circonscription des Bouches-du-Rhône, Anne-Laurence Petel avait refusé de retirer sa candidature alors qu'elle était arrivée en 3e position au premier tour, derrière les candidats du RN et du Nouveau Front populaire.

Avec 26,71%, elle est arrivée derrière Gérault Verny (RN, 37,26%) et Jean-David Ciot (NFP, 36,03%). Anne-Laurence Petel assume ce lundi son choix de ne pas avoir retiré sa candidature pour constituer un front républicain. "L'important c'est d'être en accord avec ses convictions. Et de ne pas transiger avec ses valeurs", écrit-elle sur X.

Premier ministre, gouvernement... à quel avenir politique faut-il s'attendre?

Après la surprise des résultats du second tour des législatives qui a vu le bloc de gauche du Nouveau Front populaire obtenir une majorité relative devant Ensemble, le parti présidentiel, et l'extrême droite, que va-t-il se passer? Qui va gouverner la France ? Que dit la Constitution sur le choix du Premier ministre lorsqu'aucun parti n’a la majorité absolue? 

>> Notre article à retrouver ici - Nouveau Premier ministre, gouvernement... Quel avenir politique après les législatives?

L'ex-ministre Dominique Voynet revient à l’Assemblée nationale

Dominique Voynet, 65 ans, ancienne ministre, sénatrice et députée EELV, va retrouver les bancs de l'Assemblée nationale après sa victoire dimanche dans la 2e circonscription du Doubs face à un candidat RN. Elle a été élue pour le NFP hier avec 59,95% des suffrages contre Eric Fusis (40,05%), bénéficiant du désistement du représentant macroniste entre les deux tours.

"Je remercie les électrices et électeurs, d'où qu'ils soient, qui m'ont fait confiance. Mais ma joie est mêlée de gravité car un chantier énorme nous attend pour reconquérir le coeur de celles et ceux qui ont voté pour l'extrême droite. Je veux y contribuer de toutes mes forces", a-t-elle déclaré à l'AFP.

"Il faut respecter la parole que nous avons donnée", dit Manuel Bompard

"Il faut respecter la parole que nous avons donnée devant les électrices et les électeurs", martèle Manuel Bompard sur France 2, affirmant qu'il n'y aurait "pas de négociation" avec d'autres forces politiques. Il promet d'"appliquer notre programme dans une situation, je ne la conteste pas, de majorité relative", jugeant que "chacun des groupes à l'Assemblée nationale devra prendre ses responsabilités".

"Nous proposerons par exemple d'abroger la réforme des retraites et je pense que nous pourrons avoir une majorité sur ce vote", affirme le coordinateur de LFI. Il répète aussi qu'ils proposeraient "d'augmenter le Smic et de "rétablir l'impôt de solidarité sur la fortune". Ce sont les formations politiques de la macronie "qui doivent dire si sur les différents points que j'ai indiqués, ils souhaitent s'y opposer à l'Assemblée".

Manuel Bompard n'exclut pas Jean-Luc Mélenchon comme Premier ministre: "Plein de gens sont crédibles."

Manuel Bompard favorable à un "consensus" au sein du Nouveau Front populaire pour trouver un Premier ministre

Le coordinateur de La France insoumise juge que le choix d'un Premier ministre peut se faire "par consensus" et pas forcément par un vote au sein du Nouveau front populaire. "C'est la première formation politique à l'Assemblée nationale qui doit gouverner. Donc, le président de la République a le devoir d'inviter à Matignon un Premier ministre ou une Première ministre issue du Nouveau Front populaire", explique-t-il sur France 2.

Manuel Bompard souligne que "l'usage républicain" est que le Premier ministre appartienne "à la formation politique de la coalition qui dispose du plus grand nombre de députés". Mais "ça fait partie des éléments dont on va discuter dans les prochains jours" au sein du Nouveau Front populaire, poursuit-il. "Aujourd'hui, il y a des rencontres entre les responsables des différentes formations politiques de notre alliance. Demain à l'Assemblée nationale, les différents groupes vont se constituer. Il faut prendre les choses étape par étape."

"La discussion, elle doit se faire d'abord aujourd'hui, entre les différentes formations politiques de notre coalition. Ensuite, il y aura une proposition. Et bien évidemment, je souhaite que cette proposition fasse l'objet d'un accord auprès de l'ensemble de tous les députés, pas forcément par vote, ça peut être un consensus", insiste-t-il. Pour lui, il faut "une proposition avec un gouvernement du Nouveau Front populaire qui permette de représenter l'ensemble des composantes de cette coalition".

Jean-Luc Mélenchon "n'est absolument pas disqualifié" pour Matignon, affirme Mathilde Panot

Le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon "n'est absolument pas disqualifié" pour Matignon, affirme ce lundi la députée LFI Mathilde Panot, en assurant que la gauche proposera "un Premier ministre et un gouvernement cette semaine".

"Jean-Luc Mélenchon est celui qui a réappris à la gauche à gagner, celui qui a redonné de l'espoir à des millions de personnes en faisant 22% à l'élection présidentielle, celui grâce à qui a pu exister non seulement la Nupes mais aujourd'hui le Nouveau Front populaire", a-t-elle déclaré sur RTL.

Le NFP proposera "un Premier ministre et un gouvernement cette semaine", dit Mathilde Panot

L'Insoumise Mathilde Panot a, elle, déclaré que l'alliance de gauche proposera "un Premier ministre et un gouvernement cette semaine".

"Le plus vite sera le mieux", pour Clémentine Autain.

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Le Nouveau Front populaire doit présenter "dans la semaine" une candidature au poste de Premier ministre, dit Olivier Faure

"Il faut que dans la semaine, nous puissions être en mesure de présenter une candidature" au poste de Premier ministre, estime de son côté le patron du Parti socialiste Olivier Faure, au lendemain des élections législatives qui ont placé la gauche en tête mais sans majorité absolue.

Jugeant qu'il ne faut pas donner "le sentiment que nous ne sommes pas capables de gouvernement", Olivier Faure assure que le choix se ferait "cette semaine", "soit par consensus, soit il y aura forcément un vote", entre les différentes formations du Nouveau Front populaire.

Clémentine Autain veut "apaiser, pas brutaliser le pays"

Sans majorité, faudrait-il passer par des 49.3? Clémentine Autain plaide plutôt pour trouver des accords "mesures par mesures, et nous verrons bien", sur RMC-BFMTV. "Je veux apaiser, pas brutaliser le pays."

"Il faut faire attention: il y a eu un sursaut, mais l'extrême droite est à l'affût", ajoute-t-elle. "On propose de prendre le problème à la racine avec des mesures de justice sociale" et fiscale.

"Il faut que le Nouveau Front populaire ait un visage uni", pour Clémentine Autain

"Si nous voulons gouverner, il faut absolument que le Nouveau Front populaire ait un visage uni", plaide Clémentine Autain sur RMC-BFMTV. "Ce n'est pas qu'un cartel d'organisations. (...) Si on veut gouverner, ce NFP doit être cohérent, nous avons une responsabilité."

"Pourquoi nous pouvons apaiser? Parce que nous voulons plus de justice sociale", explique-t-elle. "C'est ça que demandent les Français, ce qui peut rassembler et pas fracturer."

"Si nous gouvernons, c'est pour améliorer le quotidien des Français."

"Il faut un consensus autour d'un seul nom" pour un Premier ministre, selon Clémentine Autain

"Il faut un consensus autour d'un seul nom" pour proposer un Premier ministre, estime Clémentine Autain. "Le consensus est une bonne méthode, mais quand il n'y a pas consensus, il faut un vote."

"Cela ne peut pas être Jean-Luc Mélenchon ou François Hollande."

Sans s'imposer, elle n'écarte pas la possibilité d'être choisie, tout comme François Ruffin ou Marine Tondelier. "Je fais partie des noms, je répondrai présente (...) Marine Tondelier fait partie des possibles."

Clémentine Autain "souhaite appartenir à un nouveau groupe politique"

"Cela ne parait pas absolument certain que LFI soit majoritaire au sein du NFP" à l'Assemblée nationale, affirme la députée réélue. Malgré les résultats, au lendemain du second tour des législatives, "ce n'est pas fixé", selon elle, qui évoque des possibles recompositions.

"On ne va pas rejoindre le groupe PS", réfute Clémentine Autain, interrogée, sur RMC-BFMTV, sur la place des dissidents élus à l'Assemblée.

"Moi je souhaite appartenir à un nouveau groupe politique", indique Clémentine Autain. Dans "un cadre de pluralisme" et "pas caporalisé", souligne-t-elle.

Clémentine Autain souhaite des discussions "au plus vite" au sein du NFP

Clémentine Autain défend le Nouveau Front populaire "depuis le début", dit-elle sur RMC-BFMTV. "Je suis pour l'union depuis longtemps, il faut de l'apaisement."

"J'invite mes camarades insoumis à bien réfléchir: la purge qui est arrivée, elle peut arriver à d'autres", avertit Clémentine Autain.

"Maintenant, la question est comment on gouverne et quel Premier ministre on propose?"

"Je pense qu'il faut très vite qu'il y ait une réunion, des discussions" entre "les chefs de partis et les députés membres du NFP", pour "proposer un nom à Emmanuel Macron", poursuit-elle. Il faut le faire "au plus vite".

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"Je ne siègerai pas dans le groupe de LFI", dit Clémentine Autain sur RMC-BFMTV

"Je ne siègerai pas dans le groupe de La France insoumise", indique la députée réélue en Seine-Saint-Denis Clémentine Autain, dans Face à Face sur RMC-BFMTV.

"Il y a eu une purge dans ma formation politique: cinq camarades n'ont pas été investis par LFI au dernier moment", explique-t-elle.

Tout comme le député François Ruffin, réélu dans Somme, récemment, elle prend ses distances avec LFI. "On n'a pas décidé de rester seuls dans un coin, mais de rester nous-mêmes."

"Il faut une gauche franche et démocratique."

"Oui pour une gauche" de rupture, "mais non pour des méthodes qui tournent le dos" aux principes "démocratiques", poursuit-elle.

Plus d'informations ici.

"Le RN est le premier parti" à l'Assemblée, dit Edwige Diaz sur RMC

"Les faits, c'est que le RN est le premier parti de France avec 100.000 adhérents et devient le premier parti dans l'hemicycle" de l'Assemblée nationale, affirme Edwige Diaz, députée réélue de la Gironde, dans Apolline Matin sur RMC et RMC Story. "Les autres ne sont que des coalitions", ajoute-t-elle.

En termes de groupes, l'alliance RN-LR arrive derrière le Nouveau Front populaire et Ensemble pour la République.

La vice-présidente du RN souligne, au lendemain de ce deuxième tour des législatives, que son camp a recueilli plus de 10 millions de voix d'électeurs. "Ce qu'il s'est passé hier est historique et très prometteur", assure Edwige Diaz. "Le RN s'est implanté, c'est aujourd'hui un vote d'adhésion", selon elle.

"La marée est montée, peut-être pas assez haut, mais elle est inarrêtable."

Pour Marine Tondelier, Emmanuel Macron devrait demander dès aujourd'hui à la gauche "un nom de Premier ministre"

Après le succès de la gauche, arrivée en tête dimanche des élections législatives mais sans obtenir de majorité absolue, Emmanuel Macron "devrait appeler aujourd'hui officiellement le Nouveau Front populaire à lui transmettre un nom de Premier ministre", a estimé lundi la patronne des Ecologistes, Marine Tondelier.

"Le fera-t-il? Ne le fera-t-il pas? Comme ce président est toujours plein de surprises, nous verrons, mais c'est ça la logique institutionnelle", a-t-elle déclaré sur RTL.

"Une victoire en trompe-l'œil" pour le Nouveau Front populaire, selon Karl Olive

Karl Olive, député des Yvelines (Ensemble), sur RMC:

"La grande victoire, c'est celle des Français avec un sursaut démocratique. Pour le Nouveau Front populaire, c'est une victoire en trompe-l'œil, car ces gens-là ne s'entendent pas. (...) Il faut trouver des solutions. Il va peut-être falloir trouver des accords de partis, à l'allemande. (...à Il faut arrêter d'infantiliser les Français avec de injonctions. C'est un beau bras d'honneur des Français à l'encontre des politiques. Le logiciel doit changer. Il faut élargir le socle central avec les forces vives."

"Une surprise totale": comment les instituts de sondage expliquent les résultats du second tour des législatives

Bernard Sananès, président de l'institut Elabe, sur RMC:

"Il s’est passé une surprise totale. Ne nous racontons pas d’histoire, je ne vais pas vous dire qu’on avait prévu, à moitié, un peu… Ce n’est pas vrai. Nous n’avions pas cette hypothèse, mais il y a une explication factuelle. C’est que le front républicain a joué à plein, plus que ce que nous pensions, plus que ce que nous avions dans les modèles et les déclarations des personnes que nous avons interrogées la semaine dernière. C’est l’inverse de 2022. Entre les deux tours en 2022, il avait moins joué que ce que nous pensions. Ça nous avait surpris et ça avait fait élire 89 députés RN. Là, le front républicain a joué à fond. Ça permet à des personnalités qui étaient données battues sur le papier au premier tour, comme Franck Riester, Eric Woerth, Agnès Pannier-Runacher, François Ruffin, Julien Dive… Que ce soit des candidats du centre, de droite ou de gauche, le front républicain a joué massivement."

Les deux paris d'Emmanuel Macron après les résultats des législatives

Emmanuel Macron a beau avoir perdu les élections législatives, il considère qu'il est encore possible de trouver un chemin pour que sa famille politique garde le pouvoir. Son premier pari est que la gauche se divise et que le Nouveau Front populaire vole en éclat au bout de deux jours, confie un de ses proches.

Son deuxième pari est celui de l'élargissement. Trouver des alliés à gauche et à droite une fois que l'Assemblée sera définitivement constituée.

Emmanuel Macron a donc décidé de jouer la montre. Il devrait demander à Gabriel Attal de rester à Matignon encore quelques semaines pour gérer les affaires courantes. Le chef de l'Etat s'exprimera-t-il d'ici à mercredi et son départ pour deux jours au sommet de l'Otan pour dire ce qu'il compte faire après son pari raté de la dissolution? Hier à l'Elysée, on ne savait pas répondre à la question.

(JT)

Le RN a énormément souffert dans les duels

Le RN était arrivé en tête au premier tour dans 258 circonscriptions et a été battu au second dans près de 60% d’entre elles, en grande majorité dans les circonscriptions où il y a eu un désistement, pour faire barrage au parti de Jordan Bardella et de Marine Le Pen.

Et c’est là l’un des enseignements majeurs de ce scrutin: les duels au second tour ont été fatals au RN dans les deux tiers des cas, 227 duels perdus sur 319, que ce soit face au Nouveau front populaire, au camp présidentiel ou aux Républicains.

En revanche, ça a été plus facile pour le RN dans les circonscriptions où des triangulaires ont été maintenues. Par exemple, sur les 11 où le parti était en tête au premier tour, une seule lui a échappé, dans la 3e circonscription de l'Ardèche, mais à 37 voix près seulement.

(RH)

Après le second tour, la gauche face au défi de l'unité

Le Nouveau Front populaire est arrivé, à la surprise générale, en tête du second tour des législatives. Une victoire qui le met en position de force à l'Assemblée nationale. Mais il va désormais devoir trouver un terrain d'entente au sein des différents partis qui le composent. Une tâche qui va être ardue tant les dissensions se sont fait sentir tout au long de la campagne, notamment avec La France insoumise.

>> Après sa victoire au second tour, la gauche face au défi de l'unité

Pour Jean-Luc Mélenchon, le président "doit s'incliner"

"J'ai envisagé de quitter la France": le témoignage d'une auditrice RMC

Le camp macroniste limite la casse

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Le nombre de sièges par parti selon les résultats définitifs

Résultats définitifs des législatives (ministère de l'Intérieur)

RN : 125 sièges

Nouveau Front populaire : 178 sièges

Ensemble : 150 sièges

LR : 39 sièges

LR-RN : 17 sièges

Divers droite : 27 sièges

Divers gauche : 12 sièges

Régionaliste : 9 sièges

Horizons : 6 sièges

Divers centre : 6 sièges

UDI : 3 sièges

Divers : 1 siège

Ecologistes : 1 siège

Parti socialiste : 2 sièges

Extrême droite : 1 siège

Les résultats définitifs du ministère de l'Intérieur

Le ministère de l'Intérieur a annoncé les résultats définitifs, parti par parti, après le second tour des élections législatives.

Les résultats définitifs du second tour des législatives:

  • RN : 32,05%, 88 sièges
  • Nouveau Front populaire : 25,68%, 146 sièges
  • Ensemble : 23,15%, 148 sièges
  • LR : 5,41%, 38 sièges
  • LR-RN : 5%, 16 sièges
  • Divers droite : 3,59%, 25 sièges
  • Divers gauche : 1,47%, 12 sièges
  • Régionaliste : 1,06%, 9 sièges
  • Horizons : 0,95%, 6 sièges
  • Divers centre : 0,65%, 6 sièges
  • UDI : 0,44%, 3 sièges
  • Divers : 0,14%, 1 siège
  • Ecologistes : 0,14%, 1 siège
  • Parti socialiste : 0,10%, 2 sièges

Taux de participation: 66,63%

"Tout le monde déteste les fachos": place de la République à Paris, des milliers de personnes

"Tout le monde déteste les fachos": place de la République à Paris, des milliers de personnes ont célébré dimanche soir la victoire surprise du Nouveau Front Populaire au deuxième tour des législatives, un "soulagement" pour cette foule de gauche même si le score du Rassemblement National inquiète pour l'avenir.

Place de la République à Paris, des milliers de personnes ont célébré dimanche soir la victoire surprise du Nouveau Front Populaire.
Place de la République à Paris, des milliers de personnes ont célébré dimanche soir la victoire surprise du Nouveau Front Populaire. © EMMANUEL DUNAND / AFP

Des tensions dans les rues de Rennes et Nantes

Des tensions ont éclaté entre forces de l'ordre et manifestants dimanche soir à Rennes et Nantes où plusieurs milliers de personnes ont déambulé après s'être réjouis des résultats des élections législatives, selon des journalistes de l'AFP sur place.

A Rennes, un millier de personnes, 750 personnes selon la préfecture, se sont réunies en début de soirée place de la République. A l'annonce des résultats des élections législatives donnant le Nouveau Front populaire en tête, des applaudissements et des cris de joie ont éclaté : "On a gagné", "Aucun élu RN en Bretagne", ont scandé les manifestants, qui ont également chanté des slogans anti-RN comme "c'est chaud pour les fachos".

Résultats des législatives: l'estimation actualisée à 0h30

Estimation Elabe pour RMC-BFMTV-La Tribune Dimanche:

  • Nouveau Front populaire : 182 sièges
    (LFI 75, PS 65, EELV 33, PCF 9)
  • Ensemble : 163 sièges
    (Renaissance 99, Modem 33, Horizons 26, Divers centre 4) 
  • RN : 143 sièges
    (RN 126, soutiens d’Eric Ciotti 17)
  • LR : 68 sièges
  • Divers gauche et dissidents NFP : 11 sièges
  • Autres : 10 sièges
  • Divers souverainistes et extrême droite : 0 
  • Extrême gauche : 0 siège 

Aurore Bergé réélue

Aurore Bergé, ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations, a été réelue avec 49.05% des voix face à Thomas Du Vhalard (RN).

Le Premier ministre espagnol se félicite du "rejet de l'extrême droite"

Le Premier ministre espagnol, le socialiste Pedro Sanchez, s'est félicité dimanche que la France et le Royaume-Uni aient opté pour un "rejet de l'extrême droite et un engagement ferme en faveur de la gauche sociale".

"Cette semaine, deux des plus grands pays d'Europe ont choisi la même voie que l'Espagne il y a un an", écrit Pedro Sanchez dans un message sur le réseau social X après les élections législatives françaises et britanniques.

Après la grande surprise du second tour, qui sera le futur Premier ministre?

Pas de majorité absolue, une gauche en tête, mais qui devra relever le défi de l'unité, la macronie qui "sauve les meubles" mais devra composer, un RN désenchanté... les résultats des législatives ouvrent une période incertaine pour l'Assemblée comme pour l'exécutif.

Lire l'article ici.

"Ciao Bardella": des milliers de personnes dans la rue à Marseille

Des milliers de personnes, 5.000 selon la police, défilent dimanche soir dans le centre de Marseille pour célébrer le score moins élevé que prévu par les sondages de l'extrême droite en France, scandant "tout le monde déteste le RN".

Après un rassemblement sur le Vieux-Port à l'appel de nombreuses associations et syndicats, le cortège composé en grande partie de jeunes a continué son périple dans le centre de la deuxième ville de France.

"Siamo tutti antifascisti", ont scandé en sautant les manifestants. Certains arboraient des pancartes avec "Ciao Bardella" ou "Marseille fière, citoyenne et populaire" ou "pas de fachos dans nos quartiers", ont constaté des journalistes de l'AFP.

Meyer Habib, député des Français de l'étranger proche de Netanyahu, battu

Le député sortant de la 8e circonscription des Français de l'étranger Meyer Habib (apparenté LR), proche du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a été battu par la députée Renaissance Caroline Yadan, selon des résultats disponibles sur le site du ministère des Affaires étrangères et le groupe Renaissance.

Meyer Habib, élu depuis 2013, a connu de nombreuses passes d'armes parfois très virulentes face à des députés de gauche depuis les attaques du Hamas contre Israël le 7 octobre. Il s'est incliné face à Caroline Yadan (52,70%), dans cette circonscription qui comprend l'Italie, Malte, Saint-Marin, le Vatican, Chypre, la Grèce, la Turquie, et Israël.

Gabriel Attal réélu

Le Premier ministre Gabriel Attal a été réélu dimanche dans la 10e circonscription des Hauts-de-Seine, où il était opposé à la candidate socialiste Cécile Soubelet, selon les résultats définitifs publiés par le ministère de l'Intérieur.

Le chef du gouvernement a obtenu 58,23% des suffrages. Il avait déjà été élu député en 2017 et 2022.

Résultats des législatives: l'estimation actualisée à 23h30

Estimation Elabe pour RMC-BFMTV-La Tribune Dimanche:

  • Nouveau Front populaire : 184 à 186 sièges
    (LFI 75-77, PS 64-67-6, EELV 33-35, PCF 9-10-1)
  • Ensemble : 160 à 162 sièges
    (Renaissance 96-98, Modem 32-34, Horizons 25-27, divers centre 4) 
  • RN : 141 à 143 sièges
    (RN 124-126, soutiens d’Eric Ciotti 16-18)
  • LR : 67 à 69 sièges
  • Divers gauche et dissidents NFP : 11 sièges
  • Autres : 10 sièges
  • Divers souverainistes et extrême droite : 0
  • Extrême gauche : 0 siège 

Les résultats des principales personnalités

Découvrez les résultats au second tour des principales personnalités engagées, de François Ruffin à Eric Ciotti, en passant par Raphaël Arnault ou encore Olivier Véran.

>> Législatives 2024: Ruffin, Hollande, Arnault… Les résultats des principales personnalités

L'ancien ministre macroniste Aurélien Rousseau élu pour le NFP dans les Yvelines

L'ancien ministre de la Santé macroniste Aurélien Rousseau a été élu dimanche dans la 7e circonscription des Yvelines où il avait été désigné par le NFP face à la députée sortante de la majorité présidentielle Nadia Hai et à la candidate LR-RN Babette de Rozières, selon des résultats incomplets qui lui donnent une forte avance.

Selon des résultats provisoires du ministère de l'Intérieur, il a engrangé 40,13% des suffrages contre 31,80% pour Mme Hai et 28,08% pour Mme de Rozières. Directeur de cabinet d'Elisabeth Borne de mai 2022 à juillet 2023 puis ministre de la Santé, il avait claqué la porte du gouvernement en décembre 2023, en désaccord avec la loi sur l'immigration.

L'influenceur Tibo InShape a voté pour le camp présidentiel

Le premier YouTubeur français Tibo InShape, régulièrement accusé de promouvoir des positions conservatrices voire d'extrême droite, a levé dimanche le voile sur ses opinions politiques, assurant avoir voté aux législatives pour "Ensemble", la coalition du camp présidentiel.

"Vous êtes trop persuadés de savoir pour qui je vote. Mais pas besoin de pleurer, je vote Ensemble", a affirmé sur X le créateur de contenus sportifs, âgé de 32 ans.

"Maintenant, je peux vous le dire sans vous influencer, les élections sont terminées. En revanche, je ne me permettrais jamais de vous juger. Vous êtes libres et responsables de vos votes", a-t-il poursuivi.

Des tensions dans les rues de Rennes et Nantes

Des tensions ont éclaté entre forces de l'ordre et manifestants dimanche soir à Rennes et Nantes où plusieurs milliers de personnes ont déambulé après s'être réjouis des résultats des élections législatives, selon des journalistes de l'AFP sur place. A Rennes, un millier de personnes, 750 personnes selon la préfecture, se sont réunies en début de soirée place de la République.

Isère: Olivier Véran annonce avoir été battu par le candidat NFP

Sur X (Twitter), Olivier Véran a annoncé sa défaite.

"Ce soir, ma défaite se confond et s’efface derrière la victoire d’un pays qui a une fois encore dit non à l’extrême-droite. Nous sommes passés près. Prenons soin de ce qui nous unit. De l’autre côté de l’été viendra je l’espère le temps de la réconciliation".

Nicolas Dupont-Aignan battu dans l'Essonne

Député depuis 1997, Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France) est battu dans la 8e circonscription de l’Essonne (37,48%), par Bérenger Cernon (NFP), qui finit avec 40,52% des voix dans une triangulaire.

Yaël Braun-Pivet réélue dans les Yvelines

Présidente sortante de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet est réélue dans la 5e circonscription des Yvelines, avec 49,1% des voix dans une triangulaire.

La ministre Sarah El Haïry battue en Loire-Atlantique

Dans la 5e circonscription de Loire-Atlantique, la ministre déléguée à l'Enfance Sarah El Haïry a été battue (37,38%) par Fabrice Roussel (NFP), qui a récolté 39,91% des voix dans cette triangulaire.

Le ministre Stanislas Guerini battu par la candidate de gauche

Le ministre de la Transformation et de la Fonction publique Stanislas Guerini a été battu dimanche au second tour des législatives dans la 3e circonscription de Paris, par la candidate du Nouveau Front populaire issue des Ecologistes, selon les résultats quasi complets.

Après dépouillement de 47 des 49 bureaux de vote, Léa Balage El Mariky obtenait 53,36% des voix contre 46,64% pour le ministre du gouvernement Attal, selon les résultats communiqués par la mairie.

Danielle Simonnet, députée sortante LFI, annonce à l'AFP sa réélection à Paris

Danielle Simonnet, députée sortante LFI, a annoncé dimanche soir à l'AFP sa réélection dans la 15e circonscription de Paris face à la candidate officiellement investie par son parti, la syndicaliste de la CGT Céline Verzeletti.

L'élue parisienne, qui totalisait 75% des bulletins selon des résultats partiels, n'avait pas été réinvestie par LFI, comme quatre autres députés sortants, en raison de son positionnement critique vis-à-vis de la direction, mais se revendiquait du Nouveau Front populaire.

"Je reste bien disponible pour être Premier ministre": Philippe Poutou ironise sur sa défaite

Philippe Poutou, candidat NFP dans l'Aude, a estimé que sa défaite était "prévisible", avant de rajouter, avec humour, qu'il était disponible pour être Premier ministre.

Cyril Hanouna: "Tout le monde a perdu"

"Tout le monde a perdu!", a réagi dimanche l'animateur vedette Cyril Hanouna à l'issue du second tour des élections législatives qui a placé la gauche en tête, devant le camp présidentiel et le Rassemblement national, selon les premières estimations.

"Les élections (c'est) le contraire de l'école des fans (. C'est) pas tout le monde a gagné (c'est tout) le monde a perdu!", a déclaré sur X l'animateur de la chaîne C8.

"Ne stressez pas, ça va être juste très figé. Ca nous promet une rentrée de fou", a-t-il poursuivi.

François Ruffin appelle à gouverner "avec tendresse pour les Français"

François Ruffin, investi par le Nouveau Front populaire et réélu dimanche dans la Somme face à une candidate RN, a appelé la gauche à gouverner "avec tendresse pour les Français", alors que "les électeurs (lui) laissent une dernière chance pour la France".

"Nous devons apaiser et non brutaliser", a-t-il lancé depuis Flixecourt dans la première circonscription de la Somme où il a été réelu avec 52,96% des voix selon les résultats complets. "Si nous gouvernons, nous ne devons pas le faire comme Emmanuel Macron, nous devons le faire avec conscience que dans l'hémicycle nous n'aurons qu'une majorité très, très relative, et une minorité dans le pays, nous devons gouverner avec respect, avec tendresse pour les Français".

François Hollande dit qu'il n'est "pas candidat" pour former un gouvernement

L'ancien président de la République François Hollande, élu député de la Corrèze dimanche, a déclaré qu'il n'était "pas candidat" pour former un gouvernement mais pense "être utile" en matière de "politique étrangère".

"Pour être dans un gouvernement, faut-il encore être candidat à le diriger ? Je ne le suis pas", a-t-il déclaré sur BFMTV.

"Comment être utile ? En ayant eu les fonctions que j'ai occupées, en ayant sur la politique étrangère de mon pays un certain nombre d'exigences, je pourrais être utile à ce que les intérêts de la France soient préservés", a-t-il complété sur France 2.

Clémentine Autain appelle les députés de gauche à se réunir lundi pour proposer un Premier ministre

La députée LFI de Seine-Saint-Denis Clémentine Autain a appelé dimanche les députés du Nouveau Front populaire à se réunir dès lundi "en assemblée plénière" pour proposer, à l'issue d'un vote, à Emmanuel Macron un Premier ministre qui ne sera "ni François Hollande, ni Jean-Luc Mélenchon".

Appelant le chef de l'Etat à ne pas "brutaliser le Parlement", Clémentine Autain a souhaité que "le Front populaire, dans sa diversité, soit en capacité de dire quel est le point d'équilibre qui permet de gouverner", point d'équilibre qui ne peut être "ni Hollande, ni Mélenchon" selon elle.

Agnès Pannier-Runacher élue dans le Pas-de-Calais

La ministre déléguée à l'Agriculture Agnès Pannier-Runacher remporte la bataille dans la 2e circonscription du Pas-de-Calais, avec 55,84% des voix contre le candidat RN Alban Heusèle (44,16%).

Eric Ciotti dénonce une "alliance de la honte" qui donne "le pouvoir à l'extrême gauche"

Eric Ciotti, président contesté de LR pour avoir passé une alliance avec le RN, a dénoncé dimanche "une alliance de la honte" qui a donné "le pouvoir à l'extrême gauche" au deuxième tour des législatives.

Devant ses partisans à Nice, il a fustigé une "alliance de la honte qui a additionné les macronistes, les écologistes, les insoumis, les socialistes, les communistes, les amis de M. (Xavier) Bertrand", dénonçant une "tambouille politicienne" du président Emmanuel Macron qui "amène le pouvoir à l'extrême-gauche sur un plateau d'argent".

Raphaël Arnault élu dans le Vaucluse

Raphaël Arnault, le candidat du Nouveau Front populaire dont la situation de fiché S a fait polémique pendant la campagne, a été élu député de la 1ère circonscription du Vaucluse. Il a obtenu 54,98% des voix, contre 45,02% pour Catherine Jaouen (45,02%).

Résultats des législatives: l'estimation actualisée

Estimation Elabe pour RMC-BFMTV-La Tribune Dimanche:

  • Nouveau Front populaire : 182 à 193 sièges
    (LFI 76-81, PS 64-67, EELV 33-35, PCF 9-10)
  • Ensemble : 157 à 163 sièges
    (Renaissance 97-101, Modem 32-33, Horizons 24-25, divers centre 4) 
  • RN : 136 à 144 sièges
    (RN 123-129, soutiens d’Eric Ciotti 13-15)
  • LR : 67 sièges
  • Divers gauche et dissidents NFP : 12 sièges
  • Autres : 10 sièges
  • Divers souverainistes et extrême droite : 0 à 1 sièges
  • Extrême gauche : 0 siège 

Elodie Babin, la candidate "fantôme" du RN, battue dans le Loiret

Elodie Babin, la candidate "fantôme" du RN dans la 2e circonscription du Loiret, est battue (45,49%) par Emmanuel Duplessy (NFP), qui a récolté 54,51% des voix.

Le Premier ministre polonais se dit "heureux" de la défaite annoncée de l'extrême droite française

Le Premier ministre polonais, Donald Tusk, a déclaré dimanche que la défaite annoncée de l'extrême droite française aux élections législatives rendait Varsovie "heureuse" et entraînerait la "déception" de la Russie et le "soulagement" de l'Ukraine.

"A Paris l'enthousiasme, à Moscou la déception, à Kiev le soulagement. Assez pour être heureux à Varsovie", a écrit l'ancien chef de l'UE Tusk sur X.

Thierry Mosca battu dans le Jura

Le candidat RN Thierry Mosca, placé sous curatelle, a été battu dans la 2e circonscription du Jura (35%). Marie-Christine Dalloz (LR) a obtenu 65% des voix.

Jean-Luc Mélenchon: Emmanuel "Macron doit ou bien s'en aller, ou nommer un Premier ministre dans nos rangs"

Le président de la République doit "ou bien s'en aller, ou nommer un Premier ministre" issu du Nouveau Front populaire, a déclaré dimanche le leader de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon devant ses partisans réunis à Paris.

"S'il reste, il doit nommer un ou une Première ministre du Front populaire", a-t-il poursuivi, alors que plusieurs responsables du camp présidentiel ont estimé que la gauche n'avait pas une majorité suffisante pour gouverner. A l'issue des législatives, "ce n'est pas la politique d'abord qui continue, c'est le peuple qui est sorti des quartiers populaires, de la jeunesse", a martelé Jean-Luc Mélenchon.

Le pire "évité" pour la CFDT, "victoire incroyable" pour la CGT

"Nous avons évité le pire", a jugé la N.1 de la CFDT Marylise Léon après les résultats du deuxième tour des élections législatives dimanche qui ont placé en tête l'alliance de gauche, "une victoire incroyable" a estimé son homologue de la CGT, Sophie Binet.

"Merci, merci, merci ! Grâce à la mobilisation de toutes et tous, nous avons évité le pire", a commenté sur X (ex-twitter), la secrétaire générale de la CFDT en référence aux premières estimations qui placent le RN en 3e position.

Paule Veyre de Soras largement battue en Mayenne

La candidate RN Paule Veyre de Soras, qui avait fait polémique en rejettant tout racisme avec son "ophtalmo juif" et son "dentiste musulman", a été battue dans la 1ère circonscription de Mayenne. Guillaume Garot (NFP) est élu avec 67,56% des voix.

"Il n'y aura ni coalition ni compromission" de la part de LR, prévient Laurent Wauquiez

Laurent Wauquiez, qui nourrit des ambitions élyséennes et a été élu dimanche aux élections législatives en Haute-Loire avec 60% des voix face au RN, a écarté la participation de LR à une "coalition", rejetant "des combinaisons pour échafauder des majorités contre nature".

"Le 'en même temps' est mort ce soir, et tous ceux qui voudront le prolonger dans le dos des électeurs seront discrédités demain", a déclaré le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, qui doit renoncer à ses fonctions pour siéger au Palais Bourbon et qui entend désormais "consacrer toute son énergie" pour "offrir un autre chemin à notre pays".

Alexis Corbière annonce sa réélection en Seine-Saint-Denis

Dissident de LFI, après avoir été écarté de l'investiture, Alexis Corbière annonce sa réélection dans la 7e circonscription de Seine-Saint-Denis.

Olivier Marleix, patron des députés LR, réélu en Eure-et-Loir

Olivier Marleix, patron des députés LR à l'Assemblée nationale avant la dissolution, a été réélu dans la 2e circonscription d'Eure-et-Loir avec plus de 57% face au candidat RN Olivier Dubois, selon les résultats définitifs.

Au premier tour, il avait terminé en 2e position avec 25,92%, loin derrière Olivier Dubois, dans cette circonscription de Dreux où l'extrême droite avait connu ses premiers succès il y a 40 ans. Arrivée 3e, la candidate socialiste Nadia Faveris s'était désistée au nom du barrage républicain.

Gérald Darmanin est réélu dans le Nord

Dans la 10e circonscription du Nord, Gérald Darmanin annonce sa victoire. "Merci à tous les électeurs qui, après m’avoir placé en tête du premier tour, m’ont massivement réélu pour les représenter à l’Assemblée nationale. Je serai le député de tous les habitants de cette circonscription populaire et travailleuse", écrit le ministre de l'Intérieur sur X.

Avec 61,37% des voix, Gérald Darmanin devance le RN Bastien Verbrugghe (38,63%).

Laurent Wauquiez élu en Haute-Loire

Le président LR d'Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez a été élu au second tour des élections législatives dans son fief de Haute-Loire (1ère circonscription). Il a obtenu 61,61% des voix, contre 38,39% pour Alexandre Heuzey (RN).

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Gabriel Attal va remettre sa démission à Emmanuel Macron demain

Gabriel Attal a pris la parole depuis Matignon et a annoncé qu’il remettrait sa démission “demain matin”.

"Fidèle à la tradition républicaine, je remettrai demain matin ma démission au président de la République".

Gabriel Attala également assuré qu'il "assumerai ses fonctions aussi longtezmps que le devoir l'exigera".

Plus d'informations ici.

Marine Le Pen: "Notre victoire n'est que différée"

Marine Le Pen a jugé dimanche, à l'issue du second tour des élections législatives qui a placé son parti en 3e position, que la victoire du Rassemblement national "n'est que différée", soulignant que le RN était "le premier" parti en France.

"La marée monte. Elle n'est pas montée assez haut cette fois-ci, mais elle continue à monter et, par conséquent, notre victoire n'est que différée", a-t-elle déclaré sur TF1, ajoutant: "J'ai trop d'expérience pour être déçue par un résultat où nous doublons notre nombre de députés."

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Eric Ciotti annonce être réélu dans les Alpes-Maritimes

Eric Ciotti, président contesté de LR pour avoir passé une alliance avec le RN pour les législatives, a annoncé sur le réseau X (ex-Twitter) être réélu dans sa circonscription niçoise des Alpes-Maritimes. "Je suis réélu dans la première circonscription des Alpes-Maritimes. Merci aux Niçois qui m'ont fait une nouvelle fois confiance", a-t-il écrit.

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Elisabeth Borne réélue dans le Calvados

Dans la 6e circonscription du Calvados, l'ancienne Première ministre Elisabeth Borne (Ensemble) devance le RN Nicolas Calbrix, avec 56% des voix contre 44%.

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François Ruffin annonce sa réélection dans la Somme

François Ruffin annonce sa réélection dans la 1ère circonscription de la Somme. Selon des résultats quasi définitifs, il obtient 52,6% des voix, contre 47,34% pour la candidate RN Nathalie Ribeiro Billet.

Il est "évident" que Jean-Luc Mélenchon ne peut "pas gouverner la France", dit Stéphane Séjourné

Le camp présidentiel présentera des "conditions préalables à toute discussion" en vue d'une majorité, a déclaré dimanche le secrétaire général des élections législatives (Renaissance) Stéphane Séjourné, excluant que "Jean-Luc Mélenchon et un certain nombre de ses alliés" puissent gouverner la France.

"Il est évident que Jean-Luc Mélenchon et un certain nombre de ses alliés ne peuvent pas gouverner la France", a déclaré Stéphane Séjourné au QG de son parti dimanche. Rennaissance sera selon lui "intransigeant sur la défense des principes républicains et notamment de la laïcité, ainsi que la lutte contre le racisme et l'antisémitisme", ainsi que sur "la poursuite résolue de la construction européenne et du maintien du soutien de l'Ukraine face à la Russie".

Marie-Caroline Le Pen battue dans la Sarthe

Marie-Caroline Le Pen, la soeur de Marine Le Pen, est battue de justesse dans la 4e circonscription de la Sarthe. La candidate du RN finit avec 49,77% des voix, contre 50,23% pour Elise Leboucher (NFP).

Edouard Philippe appelle à un "accord" entre forces politiques, sans LFI ni RN

L'ancien Premier ministre Edouard Philippe a appelé dimanche les forces politiques à "favoriser la création d'un accord", mais sans le Rassemblement national ni la France insoumise, estimant que "l'absence de majorité et l'absence de gouvernement exposerait la France et les Français à des dangers redoutables".

"La décision de dissoudre l'Assemblée nationale, qui devait être un moment de clarification, a au contraire conduit à une grande indétermination", a "regretté", M. Philippe. Un éventuel accord ne sera cependant "pas durable" et "permettra au mieux de gérer le pays".

Olivier Faure exige de la "démocratie" au sein du NFP

Le patron du Parti socialiste Olivier Faure a jugé dimanche soir qu'il faut "de la démocratie" au sein du Nouveau Front populaire pour que les partis de gauche puissent "avancer ensemble" et gouverner à l'issue des élections législatives.

"Avancer ensemble suppose de la démocratie en notre sein" et "il n'y a pas de paroles extérieures qui viendront s'imposer à nous", a-t-il dit dans une critique voilée au leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon, vu au PS comme un facteur de division de l'ex-alliance de gauche Nupes par ses prises de positions.

François Bayrou: "Personne n'a gagné"

Le président du Modem François Bayrou a estimé dimanche qu'il était "inimaginable que le nouveau Front populaire ait quelque majorité que ce soit" pour gouverner à l'issue du second tour des législatives où la gauche est arrivée en tête.

"Personne n'a gagné", a-t-il souligné, estimant que les électeurs avaient d'abord voté au second tour pour empêcher le Rassemblement national d'avoir une majorité absolue.

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Emmanuel Macron va attendre de connaître tous les résultats pour s'exprimer

Emmanuel Macron va attendre de connaître la "structuration" de la nouvelle Assemblée pour déterminer qui il va appeler à former un gouvernement, a annoncé dimanche soir l'Elysée.

"Conformément à la tradition républicaine, il attendra la structuration de la nouvelle Assemblée nationale pour prendre les décisions nécessaires", a indiqué la présidence, ajoutant qu'il ne prendrait dans ces conditions pas la parole dimanche soir.

Le chef de l'Etat "prend actuellement connaissance des résultats des élections législatives au rythme des remontées, circonscription par circonscription". "Dans son rôle de garant de nos institutions, il veillera au respect du choix souverain des Français", ajoute l'Elysée.

François Hollande élu en Corrèze

François Hollande remporte la 1ère circonscription de Corrèze et redevient député. L'ancien président de la République (43%) devance Maïtey Pouget (RN, 32%) et Francis Dubois (LR, 25%).

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Nouveau Front populaire: LFI en tête devant le PS

Selon l'actualisation de l'estimation Elabe pour RMC-BFMTV-La Tribune Dimanche, le Nouveau Front populaire obtient entre 178 et 205 sièges. Au sein de cette alliance de gauche, LFI domine avec 80 à 91 sièges, devant le PS (60-68).

Estimation Elabe pour RMC-BFMTV-La Tribune Dimanche:

  • Nouveau Front populaire : 178 à 205 sièges
    (LFI 80-91, PS 60-68, EELV 31-36, PCF 7-10)
  • Ensemble : 157 à 174 sièges
    (Renaissance 96-108, Modem 37-38, Horizons 20-24, divers centre 4, autres 1)
  • RN : 113 à 148 sièges
    (RN 104-136, soutiens d’Eric Ciotti 9-12)
  • LR : 67 à 71 sièges
  • Divers gauche et dissidents NFP : 12 sièges
  • Autres : 10 sièges
  • Divers souverainistes et extrême droite : 0 à 1 sièges
  • Extrême gauche : 0 siège

Gérald Darmanin: "Personne ne peut dire qu'il a remporté" ces élections, "surtout pas Monsieur Mélenchon"

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, qui vient d'annoncer sa réélection à Tourcoing a affirmé qu"aujourd'hui, personne ne peut dire qu'il a remporté ces élections législatives et surtout pas Monsieur Mélenchon qui fait preuve de beaucoup de prétention".

"Je constate que la droite républicaine reste très forte et moi je constate (...) qu'il faut peut être s'ouvrir à cette droite républicaine un peu plus qu'on l'a fait auparavant et trouver cette alliance politique sans doute demain", a aussi déclaré le ministre.

Jules Koundé se dit soulagé des résultats

Le footballeur de l’équipe de France, Jules Kounde, s’est dit “soulagé” des résultats des législatives sur X (Twitter).

“Félicitations à tous les Français qui se sont mobilisés pour que ce beau pays qu’est la France ne se retrouve pas gouverné par l’extrême droite”.

Christophe Barthès devance largement Philippe Poutou dans l'Aude

Dans la 1ère circonscription de l'Aude, Christophe Barthès (RN) va être réélu (62%), devant Philippe Poutou (RN) avec 38% des voix.

Jordan Bardella: "l'alliance du déshonneur prive les Français d'une politique de redressement"

Le président du Rassemblement national Jordan Bardella a dénoncé dimanche "l'alliance du déshonneur" qui prive les Français "d'une politique de redressement", alors que son parti est arrivé en 3e position selon les premières estimations au second tour des législatives.

"Le Rassemblement national incarne plus que jamais la seule alternance", a-t-il ajouté, promettant que son parti ne tomberait dans "aucune compromission politicienne".

"Ce soir, tout commence, un vieux monde est tombé, rien ne peut arrêter un peuple qui s'est remis à espérer".

Jordan Bardella: "Le RN réalise aujourd'hui la percée la plus importante de toute son histoire"

Jordan Bardella s’exprime depuis le QG du Rassemblement national et remercie les électeurs pour “le sursaut patriote sans précédent”. Malgré “les alliances contre-nature”, le RN réalise aujourd'hui “la percée la plus importante de toute son histoire”.

“Ce soir, ces accords électoraux jettent la France dans les bras de l'extrême gauche de Jean-Luc Mélenchon. La dynamique qui porte le RN, qui l'a porté en tête au premier tour, et qui lui permet de doubler son nombre de députés, sont les éléments constitutifs de la victoire de demain”, poursuit le président du RN.

Annie Bell battue en Mayenne

Dans la 3e circonscription de la Mayenne, la candidate RN Annie Bell est battue (31%) par Yannick Favennec (Horizons), qui a récolté 69% des voix. Annie Bell avait été condamnée après une prise d'otage dans les années 1990.

François Ruffin va être réélu dans la Somme

Alors que les résultats définitifs approchent (92%), François Ruffin est sur le point d'être réélu dans la 1ère circonscription de la Somme. Il compte 52% des voix, contre 48% pour la RN Nathalie Ribeiro Billet.

Olivier Faure: "c'est le rôle du NFP de refonder un projet collectif"

Le Premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a déclaré dimanche que "le rôle du Nouveau Front populaire et en son coeur" du PS sera de "refonder un projet collectif pour notre pays et de fédérer une majorité de Françaises et de Français", après le second tour des élections législatives.

"La France méritait mieux qu'une alternative entre néolibéralisme et fascisme comme cela nous est imposé depuis sept ans. Ce vote confère au nouveau Front populaire une responsabilité immense, celle de trouver un chemin pour faire avancer la France et répondre aux besoins des Françaises et des Français, répondre aux défis de la guerre, du changement climatique, des inégalités, faire aussi de la France une voix qui fait avancer l'Europe", a-t-il ajouté depuis le QG du PS.

La France plongée "dans un bourbier", après des "alliances contre nature", dénonce Sébastien Chenu

Emmanuel Macron a plongé la France "dans un bourbier", a déclaré dimanche le vice-président du RN Sébastien Chenu, à l'issue du second tour des élections législatives, dont il a dénoncé les "alliances tout à fait contre-nature" en référence aux nombreux désistements pour faire barrage au Rassemblement national.

"Après des alliances tout à fait contre nature, les macronistes finissent par faire élire le Nouveau Front populaire", a déploré le vice-président du RN sur Cnews. "On est bien dans un monde imaginé par Emmanuel Macron, dans un bourbier dans lequel il plonge la France", a-t-il ajouté.

Raphaël Glucksmann : face à une "Assemblée divisée", "il va falloir se comporter en adulte"

"Nous sommes en tête, mais on est dans une assemblée divisée (...) et donc il va falloir se comporter en adulte", a déclaré Raphaël Glucksmann (Place publique), à l'issue du second tour des élections législatives qui placent la gauche en tête des résultats.

"Il va falloir parler, il va falloir discuter, il va falloir dialoguer", a-t-il ajouté. "Le coeur du pouvoir a été transféré à l'Assemblée et (...) c'est un changement de culture politique qui est nécessaire et qui va être fondamental".

Le président de la République appelle à la "prudence"

Emmanuel Macron appelle à la "prudence" dans l'analyse des résultats des élections législatives pour savoir qui peut être chargé de former un gouvernement et se félicite que le bloc central soit bien "vivant" après sept ans de pouvoir, déclare-t-on dimanche soir dans son entourage.

"Prudence et analyse des résultats : la question est qui pour gouverner désormais et atteindre la majorité", souligne-t-on. "Humilité mais après sept ans, le bloc central est bien vivant", ajoute l'entourage du président de la République.

Marine Tondelier: "Nous allons gouverner"

La secrétaire nationale des Ecologistes Marine Tondelier a estimé dimanche que la justice sociale a gagné, la justice environnementale a gagné, et le peuple a gagné" à l'issue du second tour des élections législatives qui placent la gauche et l'alliance du Nouveau front populaire en tête des résultats.

"Nous allons gouverner", a promis dans la foulée la cheffe de file des Ecologistes.
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Jean-Luc Mélenchon: "Le président doit s’incliner et admettre la défaite"

Jean-Luc Mélenchon s’est exprimé depuis le QG de La France insoumise. "Notre peuple a clairement écarté la solution du pire", a-t-il lancé.

“Le président doit appeler le Nouveau Front populaire à gouverner (...) La défaite du président est clairement confirmée. Le président doit s’incliner et admettre la défaite sans la contourner”.

Le Premier ministre doit également "s'en aller".

Aurélien Pradié (LR) réélu dans le Lot

Aurélien Pradié (LR) est réélu député du Lot (53,78%), devant Elsa Bougeard (NFP) avec 23,26% et Slavka Mihaylova (RN) avec 22,96%.

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Le Nouveau Front populaire en tête, devant Ensemble et le RN selon une première estimation

Le Nouveau Front populaire arrive en tête du second tour des législatives 2024 selon la première estimation Elabe pour RMC-BFMTV-La Tribune Dimanche, avec 175 à 205 sièges. Ensemble est deuxième avec 150 à 175 sièges. Le RN arrive troisième avec 115 à 150 sièges.

Première estimation Elabe pour RMC-BFMTV-La Tribune Dimanche

  • Nouveau Front populaire : 175 à 205 sièges
  • Ensemble : 150 à 175 sièges
  • RN : 115 à 150 sièges
  • LR : 60 à 70 sièges
  • Divers gauche et dissidents NFP : 11 à 13 sièges
  • Autres : 10 à 14 sièges
  • Divers souverainistes et extrême droite : 0 à 1 sièges
  • Extrême gauche : 0 siège

Soirée spéciale sur RMC

Soirée spéciale à suivre dès 19h45 sur RMC pour les résultats du second tour des législatives, avec Estelle Denis et Olivier Truchot.

>> Ecoutez RMC en direct

Première estimation dans une heure

H-1. A 19h, sera dévoilée la première estimation Elabe pour RMC, BFMTV et La Tribune Dimanche.

Le rapport de force en 2022

En 2022, lors des dernières élections législatives, le camp d'Emmanuel Macron avait manqué la majorité absolue. Ensemble avait décroché 245 sièges à l'Assemblée nationale, contre 131 pour la Nupes, 89 pour le RN et 61 pour LR.

500 militants attendus au QG du RN

Le QG du RN est installé au Parc floral, dans le bois de Vincennes. Environ 500 militants et cadres sont attendus, selon l'équipe du parti. Quelque 400 journalistes sont accrédités.

Benoît Payan salue la mobilisation des Marseillais pour l'organisation

Benoît Payan, le maire de Marseille (PS), salue la mobilisation des Marseillais pour l'organisation de ces législatives "au pied levé". "Cela a nécessité une mobilisation exceptionnelle de milliers de Marseillaises et de Marseillais qui ont été au rendez-vous, agents comme bénévoles, pour notre démocratie", écrit-il sur X.

La gauche craint des violences ce soir

Sur les réseaux sociaux, les leaders du Nouveau Front populaire s’inquiètent d’éventuelles violences après l’annonce des résultats des élections législatives.

"Je suis extrêmement inquiète pour ce soir, écrit Marine Tondelier, la secrétaire nationale des écologistes, sur X. Veillons les uns sur les autres. Partout. Tout le temps. Notre solidarité doit être totale avec celles et ceux que ces menaces d’une violence extrême visent, très explicitement."

"L’extrême droite n’aime pas la démocratie. Elle anticipe sa défaite et appelle à la violence. Prudence ce soir et que chacun veille sur tous", tweete aussi Olivier Faure (PS).

Une réunion à l'Elysée

Emmanuel Macron réunit le Premier ministre Gabriel Attal et les chefs des partis de la majorité sortante à partir de 18h30, à l'Elysée.

Selon l'entourage du chef de l'Etat, il n'y a en revanche "pas de prise de parole envisagée à ce stade".

La participation encore en hausse

A 17h, le taux de participation au second tour des législatives était de 59,71%, en hausse par rapport au premier tour (59,39%). Il s'agit de la participation la plus forte aux législatives depuis 1981.

Selon la projection Elabe pour BFMTV, RMC et La Tribune Dimanche, la participation finale est estimée à 67,1%. Soit une légère hausse par rapport au premier tour (66,7%). 

À quelle heure ferment les bureaux de vote?

Si la plupart des bureaux de vote viennent de fermer à 18h, certains restent ouverts jusqu'à 20h dans les grandes villes.

>> Législatives: à quelle heure ferment les bureaux de vote pour le second tour?

Soirée spéciale législatives sur RMC

ÉVÉNEMENT RMC

Soirée spéciale sur RMC, animée par Estelle Denis et Olivier Truchot dès 19h45. Au programme: tous les résultats du second tour des législatives et analyses, des invités politiques, nos reporters sur le terrain, les réactions des auditeurs au 3216, des débats entre les chroniqueurs des Grandes Gueules et d'Estelle Midi.

Première estimation des résultats à 20h

Rendez-vous dès 20h pour la première estimation des résultats du second tour avec Elabe, pour RMC, BFMTV et La Tribune Dimanche.

>> Législatives: à quelle heure seront connus les résultats?

Le verdict du second tour attendu

Bonjour et bienvenue pour suivre avec RMC l'annonce des résultats du second tour des élections législatives 2024. Quatre semaines après la dissolution de l'Assemblée nationale décidée par Emmanuel Macron après les européennes, qui aura la majorité? Le RN était en tête au premier tour, devant le Nouveau Front populaire et Ensemble. Dans l'entre-deux-tours, il y a eu 218 désistements. Sur les 577 circonscriptions, 76 ont eu un vainqueur dès le premier tour. Il reste donc 501 résultats attendus, avec 409 duels, 89 triangulaires et deux quadrangulaires.

>> Législatives: toutes les infos du 7 juillet

Laurent Picat, Charline Andrieux, Guillaume Dussourt, Maxime Ponsot