RMC
Politique

Loi séparatisme: sept mosquées et onze écoles fermées selon le premier bilan

placeholder video
Dans "Apolline Matin" ce jeudi sur RMC et RMC Story, la secrétaire d'État chargée de la Citoyenneté Sonia Backès fait le bilan de la loi séparatisme, 18 mois après sa promulgation. Sept mosquées ont été fermées, ainsi que onze écoles.

Quel bilan pour la loi séparatisme? Dix-huit mois après sa promulgation, à l'été 2021, la secrétaire d'État chargée de la Citoyenneté Sonia Backès donne les premiers chiffres dans "Apolline Matin" ce jeudi sur RMC et RMC Story, avec au total 3.000 contrôles et 187 établissements fermés, dont sept mosquées et onze écoles.

"Le séparatisme alimente la radicalisation, qui alimente le terrorisme, explique-t-elle. Avec cette loi, on s’est donné les outils et on a désinhibé l'administration. On a fait plus de 3.000 contrôles sur l’année 2022. On peut s’attaquer à tous les sujets. Il y a eu sept lieux de cultes fermés, des mosquées, ainsi que onze écoles, des établissements hors contrat, six de manière définitive et cinq de manière temporaire, cinq associations dissoutes, et 8 millions d’euros qui ont été récupérés grâce aux outils que nous avons maintenant."

"Ce sont des associations dont l’objectif est de mettre la République à genoux"

"Jusqu’à présent, on s’attaquait principalement au haut du spectre, le terrorisme, souligne Sonia Backès. Avec cette loi, on s’est donné les outils et on a désinhibé l’administration pour aller chercher la radicalisation et au-delà, tous les groupes séparatistes qui se mettent en place. Avant, il y avait un fonctionnement en silo. L’école regardait l’école, les financiers regardaient les finances… On a maintenant un regard global."

"Ce sont des associations dont l’objectif est de mettre la République à genoux, poursuit-elle. Les prêches dans les mosquées, ça s’est arrêté maintenant. Ils savent très bien qu’ils vont être poursuivis immédiatement. On a une autre forme maintenant. On le voit dans les écoles, où il y a toute une préparation, des vidéos…"

"La loi séparatisme ne s’attaque pas qu’à l’islam radical"

Mais l’islam radical n’est pas le seul adversaire, assure Sonia Backès. "Le préfet de l’Hérault a encore fermé une école il y a deux jours, à Lunel, indique la secrétaire d’Etat. Les filles et les garçons sont séparés dès le plus jeune âge, les filles sont très voilées dans les classes, c’est un enseignement coranique qui prône l’islam radical… Mais la loi séparatisme ne s’attaque pas qu’à l’islam radical. C’est malheureusement une très grande partie des établissements qu’on a fermés, mais c’est aussi l’ultra gauche, l’ultra droite…"

LP