Louis Aliot (FN): "Philippot est un souverainiste extrémiste et sectaire"
Invité de Bureau de vote sur sur RMC ce jeudi, Louis Aliot a eu des mots très durs contre Florian Philippot et Sophie Montel qui ont annoncé un peu plus tôt qu'ils quittaient le Front national. C'est évidemment le désormais ex vice-président du parti frontiste qui a eu les faveurs de Louis Aliot. "Quand on a un égo aussi démesuré, un orgueil aussi affiché, qu'on méprise à ce point les cadres du parti… M. Philippot voulait tout diriger et il a explosé en plein vol de ses propres contradictions. Je ne souhaitais pas son départ mais qu'il reste à sa place, sans écraser à tout le monde. Il n'a pas voulu le faire parce qu'il ne peut pas le faire, c'est sa nature, il en a tiré les conclusions… ça fait partie de la vie politique."
Avec Florian Philippot, "il n'y avait pas de débat au sein du parti, il était interdit. Il ne voulait pas de débat sur le programme du FN, poursuit le compagnon de Marine Le Pen. Il considère qu'il a raison sur tout et n'accepte aucun contradicteur, ni aucune critique sur la stratégie qui était celle du FN pendant la présidentielle. Voilà, ça s'appelle un sectaire. Pour moi c'est un souverainiste extrémiste".
"Ces gens-là sont obnubilés par Twitter et Facebook"
Louis Aliot n'a pas digéré les critiques de Florian Philippot et Sophie Montel sur l'entourage supposé malsain de Marine Le Pen. "Qu'ils fassent attention eux, à leur entourage. Moi je ne suis pas Soralien, et contrairement à Mme Montel, je ne viens pas de groupuscules racialistes et révisionnistes comme elle. Donc les leçons d'extrémisme par ces gens-là, qu'ils se les gardent. Le FN est un mouvement démocratique républicain, qui se bat pour l'indépendance de la nation, la souveraineté du peuple et notre identité, le reste ce ne sont que des querelles d'égo qui n'intéressent personne sauf ces deux personnes".
"Ces gens-là sont obnubilés par Twitter et Facebook et ne vont pas voir à la source ce que disent les cadres du Front. Ils se pavanent à la télévision en permanence en faisant la leçon, mais à quels moments sont-ils sur le terrain? Ce sont des militants de télévision, pas des militants de terrain, c'est ça le problème", conclut Louis Aliot.