Macron est-il de gauche ou de droite? "Il entretient la confusion des genres"

Macron un président de droite? C'est l'avis de Jean-François Copé, maire LR de Meaux. Emmanuel Macron, "c’est quand même le président de droite qu’on n’attendait pas. Il faut être tout à fait sincère : personne n’a vu venir Emmanuel Macron, homme qui se disait de gauche et qui depuis qu’il est élu n’a fait que des mesures que la droite préconise", a estimé l'ancien patron de l'UMP dans une interview à Public Sénat.
Gilles Platret, porte-parole LR et invité des GG, n'est pas du même avis. Il estime que le président de la République veut avant tout torpiller Les Républicains:
"C'est une confusion des genres que le président entretient depuis un petit moment. Ça a commencé quand le président a nommé un Premier ministre qui sortait de chez nous, il ne l'a pas nommé au hasard. Macron a fait une analyse: il a vu l'état du PS, il est mort pour un moment, Olivier Faure va essayer de relancer la machine, ça va être dur. Il a vu les extrêmes qui étaient là, il a vu Les Républicains qui étaient là quand même, malgré une épreuve terrible. Sa logique depuis un an c'est de nous faire exploser en vol".
"La question c'est de savoir si quelqu'un qui augmente les impôts est de droite?"
Mais le maire de Châlons-sur-Saône ne croit pas aux réformes annoncées: "Il prend des gens de chez nous, il les dévoie, il va buzzer sur des thèmes, il annonce des réformes fantastiques à grand renfort de trompes, ça plait à un électorat plutôt de droite. Mais la question c'est de savoir si dans 5 ans ces réformes vont aller jusqu'au bout parce que l'électorat qui est aujourd'hui sensible à l'exploitation médiatique de ces thèmes attend des résultats".
"La question c'est de savoir si quelqu'un qui augmente les impôts est de droite? Qui met tant de temps à évacuer Notre-Dame-des-Landes, qui laisse se développer des systèmes d'anarchie dans les facs sans réagir, ce n'est pas quelqu'un de droite. Qui, pour la première fois en 43 ans donne des consignes pour attribuer des titres de séjour à 260.000 personnes, ce n'est pas une politique de droite. Donc c'est beaucoup plus compliqué que ce que l'on pense", a-t-il aussi analysé.