Macron: "Notre ennemi est le séparatisme" mais "un plan contre l'islam serait une faute profonde"

Le président de la République a annoncé plusieurs mesures ce mardi pour lutter contre "le séparatisme islamiste".

"Notre ennemi est le séparatisme" mais "faire un plan contre l'islam serait une faute profonde", a déclaré Emmanuel Macron à la fin d'un déplacement à Mulhouse consacré à la lutte contre le "séparatisme islamiste" et la radicalisation.

"Le séparatisme islamiste est incompatible avec la liberté et l'égalité, incompatible avec l'indivisibilité de la République et la nécessaire unité de la nation", a affirmé le chef de l'Etat dans un discours devant des responsables locaux et des habitants du quartier de Bourtzwiller.

La fin progressive des "imams détachés" envoyés par d'autres pays

Emmanuel Macron a annoncé mardi que la France allait progressivement cesser d'accueillir des "imams détachés" envoyés par d'autres pays, comme la Turquie et l'Algérie, en augmentant parallèlement le nombre d'imams formés en France.

Outre ces 300 imams détachés, le chef de l'Etat a également annoncé, lors d'un déplacement à Mulhouse (Haut-Rhin) consacré à la lutte contre le "séparatisme islamiste", que sera mis fin l'accueil des quelque 300 "psalmodieurs" reçus chaque année durant la période du ramadan.

AFP (avec Maxime Trouleau)