Maxime Brunerie au MoDem ? Bayrou dit non !

François Bayrou, président du Modem - -
Maxime Brunerie, qui avait tenté de tuer Jacques Chirac lors du défilé du 14 juillet 2002, a assuré ce jeudi avoir adhéré au MoDem le 12 juillet dernier. Invité sur RMC ce même jour, le président du parti centriste, François Bayrou, dément et évoque une simple demande d'adhésion en affirmant que l'homme n'a de toute façon pas sa place dans son parti.
« Bayrou, le moins pire… »
L'ancien militant d'extrême droite, libéré en août 2009, a déclaré sur France Inter : « Je suis devenu membre du MoDem. Avec humour, je dirais que j'ai un faible pour les causes perdues. Il y a un côté pragmatique et réaliste qui m'a plu » dans le mouvement présidé par François Bayrou, a-t-il poursuivi, ajoutant à propos de ce dernier : « Je ne dis pas que c'est le meilleur, je dis que c'est le moins pire ».
« Les déséquilibrés n'ont pas de place chez nous »
Interrogé ce jeudi matin sur RMC, à propos de ce ralliement, le responsable centriste a répliqué : « Les déséquilibrés n'ont pas de place chez nous. Au MoDem, on n'entre pas comme dans un moulin. On peut aller sur le site demander une adhésion mais cette adhésion naturellement est soumise à approbation, on fait une petite enquête ».
« Vu son parcours, son adhésion est rejetée »
Le secrétaire général du MoDem, Marc Fesneau, a également assuré que Maxime Brunerie n'était « pas adhérent » mais avait simplement « fait une demande d'adhésion par internet », qui doit ensuite, ou pas, être validée. « M. Brunerie sera traité comme tout le monde mais compte tenu de son parcours, il n'a pas sa place au mouvement démocrate et donc, son adhésion est rejetée », a tranché Marc Fesneau.
Pour écouter le podcast intégral de l'interview de François Bayrou chez Christophe Jakubyszyn, cliquez ici.