Municipales à Paris: Gantzer veut une "3e voie" entre Hidalgo et Griveaux avec les déçus de la lutte LREM

A moins d'un an des élections municipales, Gaspard Gantzer aimerait incarner une alternative au duel Anne Hidalgo-Benjamin Griveaux, même s'il n'est crédité qu'entre 2 et 5% pour le moment dans les différents sondages.
Le candidat à la mairie de Paris et ancien conseiller en communication de François Hollande à l'Elysée croit en ses chances et assure que "quoi qu'il arrive" il ira "au bout de cette campagne".
Investi candidat LREM en Ille-et-Vilaine aux législatives 2017 avant de se retirer et ancien du PS, il mise maintenant sur un positionnement indépendant: "Je ne sais pas où je suis, si je suis entre les deux, mais ce que je sais c'est que je suis indépendant et 100% Parisien."
"Ils se sont faits rouler dans la farine par le processus interne. Les dés étaient pipés à l'évidence"
Il confirme qu'il tend la main aux déçus de la lutte pour l'investiture LREM, tout en glissant un tacle au vainqueur Benjamin Griveaux dont il estime qu'on ne sait toujours pas ce qu'il propose pour la capitale.
"J'ai beaucoup d'admiration pour Cédric Villani, j'ai aussi beaucoup de peine pour lui, car, le pauvre, avec d'autres aussi, Mounir Mahjoubi, Hugues Renson et d'autres se sont faits rouler dans la farine par le processus interne. Les dés étaient pipés à l'évidence. Dès que VIllani a perdu je lui ai tendu la main, aux autres aussi, en disant: 'Ne nous arrêtons pas là'.
"On essaie de construire une 3e voie (...) On se reparlera à la rentrée"
Gaspard Gantzer aimerait construire "quelque chose en commun" avec les déçus de cette course, et évoque même la possibilité d'une coalition large avec "peut-être aussi des écolos", ou d'autres comme Pierre-Yves Bournazel (Agir).
"Voyons ce qu'on construire collectivement. (...) Eux, ils sont un peu en train de cautériser leurs plaies, après ce processus interne, ils se reposent, ils se réparent. On a bien vu que Benjamin Griveaux les avaient insultés copieusement, et visiblement pas qu'une seule fois. On se reparlera à la rentrée. Il faut d'abord réfléchir à ce qu'on veut construire ensemble sur le fond. Mais il y a une troisième voie à bâtir, entre Hidalgo et Griveaux. On essaie de nous présenter comme si on était condamnés à choisir entre Hidalgo, qui nous amuse moyennement, et Griveaux, dont on a toujours pas compris pourquoi il était candidat."