Nouvelle-Calédonie: ce qu'il faut attendre du sommet autour d'Emmanuel Macron

Un drapeau kanak à côté du drapeau français, devant la mairie de Nouméa, en Nouvelle-Calédonie le 23 septembre 2024. - SEBASTIEN BOZON / AFP
L'avenir de la Nouvelle-Calédonie s'invite ce mercredi à l'Élysée. Le président de la République, Emmanuel Macron, ouvre un sommet sur l'avenir institutionnel de l'archipel un an après les violents affrontements entre indépendantistes et loyalistes au cours desquels 14 personnes sont décédées et qui ont causé plus de deux milliards d'euros de dégâts.
Emmanuel Macron réunit donc à partir de 15 heures ce mercredi, les responsables politiques et économiques de Nouvelle-Calédonie, pour des négociations.
Le président veut reprendre le dossier en main. "On va tout faire pour réussir et je suis confiant", promet même le président alors qu'avant lui, ces derniers mois le ministre des Outre-mer, Manuel Valls, n'a pas réussi à obtenir un accord sur l'avenir institutionnel de l'archipel.
Les premières négociations ont échoué
Des négociations entre indépendantistes, les Kanaks, et non-indépendantistes, les Caldoches ont bien eu lieu. Mais ceux attachés à ce que la Nouvelle-Calédonie reste 100% française ont quitté la table accusant le gouvernement de vouloir accorder trop d'autonomie.
Aujourd'hui donc, les discussions repartent à Paris. Le président reste flou sur ses intentions. Il y a pourtant urgence entre des élections locales censées être organisées à l'automne, et un archipel toujours convalescent un an après les violents affrontements. Sans perspective, le risque d’un nouvel embrasement est réel.