"On peut faire mieux": comment le PS se prépare à la prochaine élection présidentielle

Le Parti socialiste est, ces derniers jours, à la une de l'actualité politique avec notamment les négociations sur le budget. En parallèle, le PS se prépare aussi à la prochaine présidentielle, et lance une grande consultation dans le pays.
Un tour de France, pour sonder des milliers de français pendant plusieurs mois. Quelles sont leurs préoccupations ? Qu'attendent-ils de la gauche ? Pourquoi est-ce qu'ils ne lui font plus confiance ?
Le PS cherche des réponses, dans l'optique de la prochaine présidentielle en 2027... ou avant. Il veut montrer qu'il s'y prépare, alors qu'hier encore, Jean-Luc Mélenchon reprochait aux socialistes "d'avoir une peur bleue d'une présidentielle anticipée".
Déjà des premiers tests à Rennes et Douai
Quoi qu'il en soit, aujourd'hui, le parti part d'un constat: à chaque élections, le score total de la gauche est faible. A peine un tiers des électeurs.
"On pense qu'on peut faire mieux. C'est donc une démarche utile, quitte à se prendre des claques" vante auprès de RMC le patron du PS Olivier Faure.
Concrètement c'est un sondage d'ampleur, avec des micro tottoir et des soirées débats auxquelles des gens qui ne sont pas militants participent. Ca a déjà commencé à Rennes et à Douai. Et à l'issue de ce tour de France il y aura donc une synthèse.
"Le McKinsey du PS", tacle un opposant
Elle permettra d'amender le programme électoral. Spécificité notable : cette démarche, appelée "Notre France, parlons-en", n'est pas menée par le PS lui même, mais à une start-up nommée "Grand public", un acteur extérieur pour une méthode rigoureuse et des résultats objectifs. C'est en tout cas le but recherché.
Mais "c'est juste le McKinsey du PS", raille un opposant à la direction, en référence au cabinet de conseil américain sur lequel Emmanuel Macron s'est déjà appuyé.