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Pécresse: «Si on avait abandonné la Grèce, les Français auraient payé»

Valérie Pécresse, ministre du Budget, des Comptes publics et de la Réforme de l'Etat, porte-parole du gouvernement

Valérie Pécresse, ministre du Budget, des Comptes publics et de la Réforme de l'Etat, porte-parole du gouvernement - -

« Sauver la Grèce, pour protéger l’euro ». Invitée ce vendredi sur RMC, la ministre du Budget Valérie Pécresse, tente, comme le Président Sarkozy, de rassurer les Français quant au défaut de paiement probable de la Grèce et au sort de la zone euro.

Un grand ouf de soulagement à Bruxelles et en Grèce. Les dirigeants de la zone euro ont mis hier jeudi, les grands moyens pour sortir de la crise de la dette : 158 milliards d'euros pour dépanner les Grecs. 109 milliards à la charge des contribuables et du FMI. 49 milliards à la charge des banques européennes.
La Grèce, au bord de la faillite, sera-t-elle capable un jour de rembourser une telle somme ? Oui, répètent Nicolas Sarkozy et son gouvernement, tentant de rassurer les Français.

« On a décidé de sauver la Grèce, pour protéger l’euro »

Invitée ce vendredi matin sur RMC, Valérie Pécresse, la ministre du Budget, des Comptes publics et de la Réforme de l'Etat, l’assure : « La Grèce va rembourser sa dette. Mais avec une échéance plus longue et des taux d’intérêts plus bas ; ce qui permet d’alléger la charge de sa dette, précise la porte-parole du gouvernement. Hier, ce que nous avons décidé c’est de sauver la Grèce. Pourquoi ? Pour sauver et protéger l’euro. Parce que si on avait laissé tomber la Grèce, tous les autres pays de la zone euro auraient été attaqués et nous nous serions retrouvés, nous, en difficulté. La réalité c’est que si nous avions laissé tomber la Grèce, c’est les Français qui auraient payé ».

Pour écouter le podcast intégral de l'interview de Valérie Pécresse chez Jean-Jacques Bourdin, cliquez ici.

La Rédaction