Philippot et les « affreux » de l'UMP et du PS

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Invité ce mercredi d’RMC/BFMTV, Florian Philippot, porte-parole du « Rassemblement bleu Marine » pour les législatives (Front national), a cité mercredi l'ancien ministre UMP Georges Tron parmi les « affreux » à faire battre lors de ces élections.
Le responsable frontiste, lui-même candidat en Moselle, était interrogé sur les propos la veille de la présidente du FN Marine Le Pen assurant que son parti pourrait « très exceptionnellement » soutenir au second tour des législatives des candidats de l'UMP, voire du PS, s'il y a en face « une épouvante politique, un affreux ».
« Un affreux, c’est quelqu'un qui a des casseroles »
Un « affreux », c'est « quelqu'un qui a des casseroles, quelqu'un dont on pense qu'il est nuisible pour la République et la démocratie (…) On veut une moralisation de la vie politique française » a ajouté Florian Philippot. Prié de citer un « affreux », il a répondu: « Un exemple : est-ce que Georges Tron doit être député ? Non, moi je crois qu'il ne doit pas être député, vu ce qui se passe », allusion aux démêlés judiciaires de l'élu UMP de l'Essonne, accusé de viols. Il a encore cité le député-maire PS de Liévin Jean-Pierre Kucheida, visé par des accusations de malversations. « Est-ce qu'il devrait être député ? Non je ne crois pas. Mais là on sera au second tour, donc la question ne se posera pas », selon le responsable.