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Présidentielle: "Il y a une Mélenchonisation des LR", tacle Gabriel Attal

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Invité des "Grandes Gueules" ce jeudi sur RMC, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a taclé la "Mélanchonisation" des LR après les propos de Gérard Larcher, le président du Sénat, sur la légitimité du gagnant de l'élection.

Chez Les Républicains, certaines voix, le président du Sénat Gérard Larcher en tête, questionnent "la légitimité du gagnant" de la présidentielle en l'absence de campagne et de débat. Car Emmanuel Macron, le président sortant donné vainqueur par tous les sondages, refuse de débattre. Et l'opinion publique est fortement préoccupée par la guerre en Ukraine.

Pour le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, invité des "Grandes Gueules" ce jeudi sur RMC, les propos de Gérard Larcher sont "irresponsables". "Il y a une 'Mélanchonisation' des LR, notamment de Gérard Larcher. On connaissait Mélenchon qui disait en 2017: 'Cette élection n'est pas légitime parce que je n'ai pas gagné', maintenant on a les LR qui expliquent que l'élection à venir ne sera pas légitime parce qu'ils ne vont pas la gagner", assure-t-il.

"Il fait du sous-Mélenchon quand il dit ça, Gérard Larcher. Je ne trouve pas ça responsable de la part du président du Sénat", ajoute Gabriel Attal.

"Notre pays fracturé a besoin de ce débat"

Le 14 mars, le président LR du Sénat avait estimé, dans les colonnes du Figaro, qu'Emmanuel Macron tentait "d'enjamber la présidentielle". "S’il n’y a pas de campagne, la question de la légitimité du gagnant se posera. Notre pays fracturé, endetté et confronté à de multiples problèmes a besoin de ce débat", avait-il plaidé.

De son côté, Emmanuel Macron donné vainqueur au premier tour avec près de 30% des voix, l'emporterait au second tour face à Marine Le Pen la candidate du RN. Avant de se mettre en avant sur tous les fronts pendant la crise ukrainienne, le président-candidat avait déjà assuré qu'il ne débattrait pas avec les 11 autres candidats à la présidentielle, avant le premier tour qui doit avoir lieu le 10 avril prochain.

Guillaume Dussourt