Présidentielle: "Valls n'a jamais été et ne sera jamais une menace pour Emmanuel Macron"
Emmanuel Macron surfera-t-il sur la vague Hollande? Le renoncement du chef de l'Etat à se présenter à l'élection présidentielle peut être perçu comme une bonne nouvelle par Emmanuel Macron. En effet, il s'agit d'un concurrent de moins pour le fondateur du mouvement En Marche, qui se dit "ni de droite ni de gauche". Dès lors, l'ancien ministre de l'Economie compte bien récupérer quelques soutiens de François Hollande et tous ceux qui souhaitent un mouvement progressiste.
Mais il reste aussi la question des autres concurrents. Sur ce sujet, au local des Jeunes avec Macron, dans le 15ème arrondissement de Paris, Manuel Valls est au centre du débat. Et les avis divergent. "De toute façon si ce n'est pas Hollande, il y aura Valls à sa place donc ça ne change rien, estime Mehdi. Mais Valls est à abattre pour le coup". De son côté, Emma considère que "Valls n'a jamais été et ne sera jamais une menace pour Emmanuel Macron".
Ismail, 25 ans, lui, n'a qu'une seule certitude: Emmanuel Macron ne doit pas participer à la primaire de la gauche. "Ce ne serait pas cohérent avec toute la ligne qu'il a suivi depuis le début de sa vie politique et médiatique, justifie-t-il. Passer par la primaire ne serait vraiment pas une bonne décision". Emmanuel Macron entend frapper un grand coup le 10 décembre à Paris, au Parc des Expositions, où il tiendra le plus grand meeting, à ce jour, de sa campagne, lancée le 16 novembre.