Primaire à gauche: "Il faut empêcher Valls de passer", assure-t-on dans le camp de Montebourg

Ce dimanche, au premier tour de la primaire à gauche, Arnaud Montebourg est arrivé loin derrière Benoît Hamon et Manuel Valls, obtenant après le dépouillement de 3.090 bureaux de vote 18,7% des voix, soit à peine plus que son score de 2011 (17,2%), où il avait déjà été le troisième homme de la primaire. L'ancien ministre de l'Economie a donc perdu son pari et a immédiatement appelé à voter pour Benoît Hamon. Un choix logique pour ses soutiens, interrogés à son QG de campagne.
"On va évidemment aller voter pour Benoît Hamon, bien sûr, assure Léa. Il faut empêcher Manuel Valls de passer". Pourtant, les divergences entre les deux candidats sont profondes. Le revenu universel par exemple: beaucoup n'en veulent pas. Alors, certains sympathisants estiment que le soutien de Montebourg à Hamon doit se faire sous certaines conditions. "Il faut faire preuve de discernement, estime Anaïs. On verra ce que Benoît Hamon nous propose. Il y a quand même des différences de programmes, notamment sur le revenu universel. Chose à laquelle, à titre personnel, je ne crois pas".
"On verra comment va être la campagne dans l'entre-deux-tours et on verra le résultat la semaine prochaine", juge, serein, Adrien. Car si les voix d'Arnaud Montebourg se reportent pleinement sur Benoit Hamon, ce dernier a de fortes chances de l'emporter dimanche prochain.