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Qui est Laurent Duplomb, le sénateur et agriculteur qui irrite la gauche et les écologistes?

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La loi d'orientation agricole arrive devant le Sénat ce mardi. Un texte très attendu des agriculteurs qui a été retravaillé par l'un d'entre eux, le LR, Laurent Duplomb. Outre ses activités au Sénat, il élève aussi 130 vaches à Saint-Paulien en Haute-Loire.

La loi d’orientation agricole est soumise au vote au Sénat ce mardi. Elle est portée par le sénateur Laurent Duplomb qui est le rapporteur de cette loi. C’est lui qui a largement remanié le texte initial pour le rendre plus doux aux oreilles des agriculteurs et beaucoup plus irritant pour les écologistes.

La matinale 100% info et auditeurs. Tous les matins, Apolline de Malherbe décrypte l'actualité du jour dans la bonne humeur, avec un journal toutes les demies-heures, Charles Magnien, le relais des auditeurs, Emmanuel Lechypre pour l'économie, et Matthieu Belliard pour ses explications quotidennes. L'humoriste Arnaud Demanche vient compléter la bande avec deux rendez-vous à 7h20 et 8h20.
Ils vont faire l'actu par Hélène Terzian : Laurent Duplomb, sénateur et agriculteur - 18/02
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D’ailleurs, il assume de diviser. Laurent Duplomb est d’ailleurs lui-même un peu coupé en deux. Un jour avec sa cravate de sénateur LR qu’il porte depuis son élection en 2017. Un autre, avec ses bottes d’agriculteur qu’il use depuis longtemps, en Haute-Loire.

Il est éleveur laitier. Mais en ce moment, Laurent Duplomb passe plus de temps avec ses collègues sénateurs qu’avec ses 130 vaches qu’il élève dans la ferme de Saint-Paulien, avec sa femme, son fils et son neveu.

Une personnalité qui hérisse la gauche

Il honnit les normes environnementales qui contraignent les agriculteurs. Dans le conflit qui oppose agriculteurs et écologistes, Laurent Duplomb a évidemment choisi son camp, avec un principe, ne pas s’excuser.

Il assume de “lever les barrières, d’apporter un peu de liberté à nos paysans”. Avec lui, exit les termes comme agroécologie. “Personne n’a jamais compris ce que ça voulait dire”, dit-il. Pareil pour “l’agroforesterie”, c’est la protection des cultures par les arbres.

Tout cela a disparu du texte, avec des notions moins connotées. Il parle “d’adaptation” et d'un principe qui hérisse la gauche, la “non-régression de la souveraineté alimentaire”. Bref, très peu de place accordée à l’écologie. Laurent Duplomb avait déjà marqué les esprits en réintroduisant, dans un texte précédent, un insecticide de la famille des néonicotinoïdes interdit en France.

Hélène Terzian