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Retraites: "La contestation sociale ne veut pas dire que tout doit s'arrêter" assure Emmanuel Macron

Avant de présenter le plan eau du gouvernement dans les Hautes-Alpes ce jeudi, Emmanuel Macron a souligné le besoin de "continuer à travailler" malgré l'opposition sur la réforme des retraites. Des manifestants l'attendaient à son arrivée au bord du lac de Serre-Ponçon.

Des manifestants l'attendaient, au bord du lac de Serre-Ponçon. En déplacement en région pour la première fois en deux mois, ce jeudi, Emmanuel Macron n'a pas échappé à la contestation contre la réforme des retraites. Mais "ça veut pas dire que tout doit s'arrêter", a assuré le président de la République à Savines-Le-Lac, avant de présenter le plan eau du gouvernement.

"Il y a une manifestation de 200 personnes. C’est normal, on sait qu’il y a une contestation et une opposition. C’est pour cela que la Première ministre recevra l’intersyndicale. Le dialogue se poursuit. Je suis là pour avancer aujourd’hui sur un sujet essentiel, l’eau et la sécheresse. (…) Il y a une contestation sociale mais ça ne veut pas dire que tout doit s'arrêter. On continue à travailler. Il y a eu un moment de clarification politique, sur la motion de censure. Le Conseil constitutionnel doit examiner le texte. Il y a 200 manifestants, mais est-ce que la République doit s'arrêter? La réponse est non. On doit continuer de travailler."

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Deux manifestants interpellés

Parmi ces manifestants, scandant "Macron démission", "Macron fumier, on va te composter" et agitant des drapeaux de la CGT et de la Confédération paysanne, encadrés par un cordon de gendarmes, deux ont été interpellés avant même l'arrivée du président.

Avant l'arrivée d'Emmanuel Macron, les forces de l'ordre avaient empêché le blocage route. Les manifestants se trouvaient à un point stratégique de la commune, à la sortie du pont de Savines enjambant le lac de Serre-Ponçon.

Les syndicats avaient estimé que la visite du président de la République dans le contexte social tendu de la contestation de la réforme des retraites était une "vraie provocation". "Bien évidemment que l'eau, c'est important. Mais là, c'est la réforme des retraites. La France est dans la rue”, dénonçait Michel Bothorel, secrétaire général CFDT Hautes-Alpes.

LP