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RN: Jordan Bardella propose des "mesures fortes" dans une lettre ouverte aux policiers et gendarmes

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Dans une lettre ouverte aux policiers et gendarmes, le président du Rassemblement national Jordan Bardella propose des "mesures fortes" après les émeutes de ces derniers jours.

Une lettre ouverte aux policiers et gendarmes, signée du président du Rassemblement national Jordan Bardella. Après les émeutes qui ont secoué de nombreuses villes françaises depuis la semaine dernière, il s’adresse aux forces de l’ordre et les assure du soutien "indéfectible" de son parti. "Ceux qui s’en prennent aux policiers et aux gendarmes ne sont pas des "anges" ou des victimes, mais des criminels, qui doivent être lourdement sanctionnés. Ce qui est injustifiable et inexcusable – à nos yeux – c’est la sauvagerie que vous subissez et le sentiment d’impunité qui nourrit ses auteurs", écrit Jordan Bardella, en reprenant les mots "injustifiable" et "inexcusable" utilisés par le président de la République, Emmanuel Macron, pour qualifier la mort du jeune Nahel, victime du tir d’un policier, à Nanterre.

"Depuis plusieurs jours, une partie de la classe politique a cru bon de jeter l’opprobre sur votre profession, avec une indécence inédite et des appels, explicites ou subliminaux, à l’insurrection, indique le président du RN. Sans même attendre le résultat de l’enquête, en violation de la séparation des pouvoirs et de toutes les règles républicaines, les plus hautes autorités de l’Etat ont bafoué la présomption d’innocence et mis en cause l’ensemble de l’institution policière. En choisissant le déshonneur pour éviter les émeutes, ils ont eu les émeutes et le déshonneur. Et ils ont créé, dans vos rangs, une colère immense."

Peines planchers, fin de l’excuse de minorité, expulsions…

Jordan Bardella propose des "mesures fortes" pour rétablir et garantir l’ordre. "Toute atteinte à l’intégrité physique d’un représentant de l’Etat doit être sanctionnée par des peines de prison fermes, sans possibilité d’y déroger, assure-t-il. Des peines planchers doivent être instaurées pour casser la spirale de la récidive et l’excuse de minorité doit être supprimée. Les parents doivent être responsabilisés, avec des sanctions claires en cas de carences éducatives manifestes. Enfin, les délinquants et criminels étrangers doivent être systématiquement expulsés."

LP avec AS