Poupées sans visage: "Je suis contre" assure Sandrine Rousseau, "mais il y a d’autres scandales à Roubaix"
"Des crayons et des feutres pour dessiner des visages". C’est ce qu’avait souhaité sur I24 News l’écologiste Sandrine Rousseau, pour les petites filles de Roubaix qui joueraient avec les poupées sans visage en vente dans un magasin de Roubaix et montrées dans un reportage de M6 sur l’islamisme radical. La présidente du conseil politique de Yannick Jadot, le candidat d’Europe Ecologie-Les Verts, est revenue sur ses propos, qui avaient fait polémique, dans "Apolline Matin" ce jeudi sur RMC et RMC Story.
"Je suis contre les poupées sans visage", assure Sandrine Rousseau. "Je suis contre le voile pour les petites filles, contre le fait que les petites filles et les petits garçons soient séparés dans la cour. Il n’y aucun doute là-dessus. Simplement, il y a d’autres scandales", souligne l’écologiste. Et notamment à Roubaix.
"Les jouets des enfants sont des supports de discipline, explique-t-elle. Quand on fait des fers à repasser miniatures en rose, avec des paillettes, pour les petites filles, ça véhicule des messages. Evidemment, je ne suis pas pour qu’il y ait des poupées sans visages. A Roubaix, il y a un véritable scandale, c’est que c’est la ville la plus pauvre de France. Et ça, personne ne le dit. Moi, j’habite à Lille, ce n’est pas très loin. On ne doit pas avoir les poupées mais à Roubaix, il y a d’autres scandales."
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"On peut alerter la population sur tous les scandales de Roubaix"
"Il y a un scandale de santé publique, poursuit Sandrine Rousseau. L’espérance de vie est bien plus faible à Roubaix que partout en France. C’est une ville qui a été complètement abandonnée par les pouvoirs publics. C’est une ville où le maire est condamné pour détournement de fonds. On peut alerter la population sur tous les scandales de Roubaix."
Pour l’ancienne candidate à la primaire écologiste, "l’émancipation de toutes les religions est un sujet". "Et c’est un sujet dont on ne parle pas, affirme Sandrine Rousseau. Aujourd’hui, on laisse les personnes enfermées. On ne donne pas les moyens."