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Pourquoi faut-il désormais appeler le coronavirus "COVID-19"?

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Quelque 400 scientifiques du monde entier ont entamé dans la matinée au siège de l'OMS à Genève une rencontre de deux jours destinée à intensifier la lutte contre cette maladie qui a fait plus de 1.000 morts en Chine.

Ne l'appelez plus "coronavirus". Ni "2019-nCoV". Alors que l'OMS a estimé mardi qu'il y avait une "chance réaliste de stopper" la propagation du nouveau coronavirus, qui reste une "grave menace" pour le monde, l'organisation a également rebaptisé le virus en "COVID-19".

La nouvelle dénomination a été choisie de manière à être "facile à prononcer", tout en restant sans référence "stigmatisante" à un pays ou à une population en particulier, a-t-il souligné.

"CO" signifie corona, "VI" virus et "D" a été choisi pour "disease" (maladie en anglais). Le chiffre 19 indique l'année de son apparition (2019).

82% des cas considérés comme "mineurs"

Quelque 400 scientifiques du monde entier réunis à Genève doivent passer en revue les moyens de combattre l'épidémie, qui a fait plus de 1.000 morts en Chine en se penchant sur sa transmission et sur les traitements possibles.

Ils partagent également leurs connaissances sur les sources potentielles de la maladie, qui pourrait trouver son origine chez des chauves-souris, puis avoir migré vers d'autres animaux avant d'arriver à l'homme.

Plus de 42.600 personnes ont été contaminées en Chine continentale, et au moins 1.016 d'entre elles sont mortes. En dehors, le virus a tué deux personnes (une aux Philippines et une à Hong Kong) et plus de 400 cas ont été confirmés dans une trentaine de pays et territoires.

Selon les experts de l'OMS, 82% environ des cas répertoriés de cette maladie sont considérés comme mineurs, 15% graves et 3% "critiques".

La rédaction de RMC (avec AFP)