Premier outil, premier mot, premier hashtag… Quelles sont les "premières fois" fondatrices de l’humanité?

A l'occasion de son livre, le préhistorien Nicolas Teyssandier raconte les "premières fois" fondatrices de l’humanité à Jean-Jacques Bourdin.

Premiers outils, première chasse, premier hashtag... Le préhistorien Nicolas Teyssandier revient sur toutes ces "premières fois"... fondatrices de l’humanité.

Parmi les "premières fois" élucidées, il y a celle des outils, expliquait-il sur RMC, à l'occasion de la sortie de son livre "Nos premières fois". C'était alors des pierres taillées en Afrique, il y a 3,3 millions d'années. 

La première chasse? "On peut dater la 1ère chasse avec des gros gibiers à l'homme de Neandertal" concède Nicolas Teyssandier. Mais le chercheur au CNRS, également préhistorien, le reconnait, "il y beaucoup de premières fois qu'on ne peut pas dater car on dépend de l'archéologie". 

A quoi ressemblait le premier bijou?

Face à Jean-Jacques Bourdin, le "préhistorien" dévoile également l'histoire du "premier bijou". Il faut alors prendre une machine à remonter le temps, il y a 100.000 ans. "Ce sont des coquillages marins découverts dans l’actuel Israël" sourit-il. 

Tandis que la première chirurgie sur une dent cariée, une molaire précisement, remonterait à 414.000 ans, réalisée à l'aide d'outils pointus en silex. 

Certaines premières fois marquent également un décalage temporel entre le continent africain et le contient européen. Par exemple, le premier feu date de 800.000 années à peu près au Proche-Orient, alors que les Européens ne l'ont vu qu'il y a 500.000 années.

Le premier hashtag vu il y a 40.000 années

Plus insolite encore: le symbole indissociable de Twitter, le fameux hashtag, ne date pas d'aujourd'hui: "Le premier hashtag est un croisillon gravé à multiples reprises, avec un silex, par des Néandertaliens il y a 40.000 ans sur les murs d'une grotte gravé" précise Nicolas Teyssandier.

En revanche, une inconnue demeure toujours autour du premier mot de l'Histoire:"Celui-là, on ne le connaîtra sans doute jamais" reconnait le préhistorien. 

Julien Vattaire