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Près d'un couple sur deux regretterait le prénom donné à son enfant

Pour certains assumer son prénom est un défi, presqu'une épreuve surtout quand les parents sont allés un peu trop loin dans l'originalité.

Un couple sur deux regretterait le prénom donné à son enfant. C’est un chiffre avancé par la chercheuse Anne-Laure Sellier dans Le Figaro ce lundi matin. Elle explique que le prénom est de plus en plus souvent une étiquette lourde à porter. Soit parce que les parents ont un peu trop joué la carte de l’originalité, soit parce qu’un prénom va être vecteur de stéréotypes.

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Les “Emmanuelle” n’en peuvent plus des références au film érotique. Pas simple non plus de s’appeler Péguy ou Peggy dans la cour de l’école. Donc attention à ne pas être trop porté par la mode du moment. Exemple, les Brenda et les Dylan qui ont reçu leur prénom quand le feuilleton Beverly Hills cartonnait.

3000 démarches pour changer de prénoms chaque année

“Tous les prénoms sont porteurs d’un message ou d’un fardeau. Mais ce sont les raisons du choix qui sont importantes par le prénom en lui-même. Ce qui va être dur après, c’est de se l’approprier. Moi, j’ai eu en thérapie quelqu’un qui s'appelait Harry Zona. Sauf que c’était un cadeau pour lui parce que la famille souffrait de son nom “Zona” qui était lié à la maladie et le fait de l’appeler Harry a complètement déplacé la névrose familiale”, assure François Bonifaix, psychanalyste, auteur du livre "Le traumatisme des prénoms".

Chaque année, 3000 personnes entament des démarches pour changer de prénom.

La rédaction de RMC