Quelle première dame sera Valérie Trierweiler?

Compagne de François Hollande, la journaliste Valérie Trierweiler va bientôt devenir première dame de France. Un nouveau rôle compliqué pour une femme qui refuse d’être une « potiche », comme elle l’a confié à un journal anglais.

Les cinq années qui viennent auront une importance particulière pour Valérie Trierweiler. Un pied dedans, mais surtout un pied en dehors de l'Elysée : c'est la philosophie de la nouvelle première dame. A l'image du président, sa compagne veut être une première dame normale, au sens d'avoir une vie la plus normale possible en dehors de ses obligations. Avant l'élection de François Hollande, elle espérait pouvoir encore exercer son métier de journaliste, continuer à habiter leur appartement du 15ème arrondissement, faire les courses sans garde du corps et mitonner de petits plats : elle s'est autoproclamée reine du potage au potiron...

Premiers signes d'agacement

Mais les gardes du corps qui encadrent le couple depuis le début de la campagne lui ont expliqué que ce serait compliqué. Et face à la horde de journalistes qui traquent les faits et gestes de François Hollande depuis son élection, Valérie Trierweiler montre déjà des signes d'agacement. Hier mercredi sur son compte Twitter, elle a demandé à ses confrères journalistes de ne pas « camper » devant chez elle.

Mener sa vie comme elle l’entend

Après Cécilia Attias et Carla Bruni, quelle première dame sera Valérie Trierweiler ? Danièle Mitterrand et Hilary Clinton comptent parmi ses modèles. En tout cas, elle ne sera « pas une potiche » : c'est ce qu'elle confie dans une interview au magazine anglais Times publiée hier mercredi. Valérie Trierweiler veut bien représenter la France aux côtés de François Hollande, « faire les sourires nécessaires et être bien habillée ». Mais une fois ses obligations officielles terminées, la première dame a l'intention de mener sa vie comme elle l'entend, c'est-à-dire continuer son travail de journaliste. Pour elle, mais aussi pour que ses trois garçons, issus d'un premier mariage, ne vivent pas au frais de l'Etat.

La Rédaction, avec Annabel Roger