Régionales: "c'est aussi une défaite cinglante pour le parti de Sarkozy", analyse Laurent Neumann

Le président du parti Les Républicains, Nicolas Sarkozy, a écarté dimanche toute fusion avec la gauche et tout retrait face au FN pour le second tour des régionales. L'analyse de nos éditorialistes sur RMC.

Nicolas Sarkozy s'est exprimé ce dimanche soir après les résultats du premier tour des élections régionales. Un premier tour largement dominé par le Front national en tête dans 7 régions. Dans son discours l'ancien chef de l'Etat appelle les électeurs à "se mobiliser en faveur de la seule alternance possible: celle incarnée par les républicains de la droite et du centre".

Pour l'éditorialiste Eric Brunet, Nicolas Sarkozy "prend acte de la victoire de Marine Le Pen et du Front national et donc de sa défaite". La prise de parole d'un homme "grave et solennel", estime Laurent Neumann. Nicolas Sarkozy avait en effet "justifié son retour en politique parce qu'il était le meilleur rempart au Front national", a rappelé notre éditorialiste.

Ce dimanche soir, le patron des Républicains refuse toute fusion ou retrait de liste pour le second tour des régionales. "Cela signifie clairement que si la gauche ne retire pas ses listes dans certaines régions, le Front national pourrait l'emporter. On avait tablé sur 2 ou 3 régions mais cela pourrait être bien plus!", pointe Laurent Neumann.

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