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Sarkozy pas opposé à une réforme du statut du chef de l'Etat

Nicolas Sarkozy a déclaré mercredi qu'il n'était pas opposé à une modification du statut pénal du chef de l'Etat même s'il a jugé que ce n'était pas une priorité. Interrogé sur France Info, le président candidat a refusé de répondre aux accusations de l'h

Nicolas Sarkozy a déclaré mercredi qu'il n'était pas opposé à une modification du statut pénal du chef de l'Etat même s'il a jugé que ce n'était pas une priorité. Interrogé sur France Info, le président candidat a refusé de répondre aux accusations de l'h - -

PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy a refusé mercredi de répondre aux accusations de l'homme d'affaires franco-libanais Ziad Takieddine, qui lui a...

PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy a refusé mercredi de répondre aux accusations de l'homme d'affaires franco-libanais Ziad Takieddine, qui lui a reproché d'être à la tête "d'un système de corruption", le renvoyant à son statut de double mis en examen.

Le président candidat, qui s'exprimait sur France Info, a déclaré qu'il n'était pas opposé à une modification du statut pénal du chef de l'Etat même s'il a jugé que ce n'était pas une priorité.

Mis en examen mardi pour "blanchiment et recel d'abus de biens sociaux aggravés" dans l'enquête sur une possible corruption en marge de la présidentielle de 1995, Ziad Takieddine a mis en cause "un système qui gère la France et qui a à sa tête quelqu'un qui s'appelle peut-être le président de la République".

Interrogé sur ces accusations, Nicolas Sarkozy a indiqué qu'il n'avait rien à répondre car "M. Takieddine est en examen, deux fois mis en examen". "Il a appelé à voter pour M. Hollande, franchement bonne chance à M. Hollande avec des amis pareils", a-t-il ajouté.

Il a estimé en outre qu'il y avait "bien d'autres priorités" qu'une réforme du statut pénal du chef de l'Etat, pour ajouter toutefois: "Mais je n'ai aucune opposition sur le sujet. Il y a un texte en cours de discussion, ça ne me gêne pas du tout qu'on le revoie".

Yann Le Guernigou, Emmanuel Jarry, édité par Jean-Baptiste Vey

REUTERS