Arrêt de Fessenheim: sur RMC, Elisabeth Borne assure qu'il n'y aura aucune perte d'emploi
La plus vieille centrale nucléaire de France amorce sa fermeture. L'un des quatre réacteurs de Fessenheim doit être arrêté ce samedi, dans le cadre du démantèlement progressif de la centrale, promesse de François Hollande en 2011, que le gouvernement d'Emmanuel Macron entérine dans le cadre du programme pluriannuel de l'énergie, présenté en 2018.
"C’est un moment historique", s'est félicité ce mercredi sur RMC la ministre de la Transition écologique et solidaire Elisabeth Borne, avant d'assure qu'aucune perte d'emploi ne viendrait accompagner la fermeture de la centrale, alors que 5000 personnes y travaillent: "Il n’y aura aucune perte d’emploi, tous les salariés seront reclassés, il y aura un accompagnement particulier pour les sous-traitants et également tous les commerçants qui vivaient avec la centrale", a-t-elle promis.
De 70 à 50% d'électricité issue du nucléaire d'ici 2035
"L'objectif c'est d'accompagner le territoire pour que cette transition soit une réussite et que Fessenheim soit demain à la pointe de la transition écologique", a ajouté Elisabeth Borne.
La fermeture de ce réacteur devrait à terme permettre de réduire la part d'énergie nucléaire dans la production d'électricité. Le gouvernement espérerait ainsi voir cette part passer de 70 à 50% à l'horizon 2035. L'arrêt du réacteur numéro un de Fessenheim devrait être suivi de la fermeture de plusieurs centrales à charbon.
"Notre politique énergétique c’est trois choses : réduire la part du nucléaire et passer de ¾ d’électricité nucléaire à 50% en 2035. C’est aussi l’arrêt des centrales à charbon et aussi le développement des énergies renouvelables. Et cela marche! En 2019 on a eu plus de 20% d’électricité produite par l’éolien en plus", a vanté Elisabeth Borne.