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Incendie à Rouen: "pas de risque avéré" d'amiante dans l'air

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Après l’incendie de l’usine Lubrizol de Rouen, le préfet de Seine-Maritime est une nouvelle fois apparu ce mardi devant la presse. Les quantités d’amiante dans l’air sont négligeables.

Après avoir rassuré la population sur la qualité de l’air, la préfecture de Seine-Maritime a apporté plusieurs nouvelles informations ce mardi, près d’une semaine après l’incendie de l’usine classée Seveso de Rouen.

Malgré la dispersion dans l’air de 8.000 mètres carrés de matière amiantée, le directeur de la Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (Dreal) de Normandie, Patrick Berg a expliqué "qu’en ce qui concerne l'amiante dans l'air, on est sur le bruit de fond des fibres d'amiante dans l'air, des niveaux extrêmement faibles. On peut estimer qu'avec cette première série de relevés, il n'y a pas de risque lié à l'amiante. Ce risque n'est pas avéré".

"Il reste encore 160 fûts dans un état délicat"

Si la quasi-totalité de cette usine a été réduite en cendres, "il reste encore 160 fûts dans un état délicat", indique le préfet Pierre-André Durand. Pour les produits qui ont brûlé dans l’incendie, ils ont été dévoilés sur le site de la préfecture des Seine-Maritime. Ce mardi soir, "plus d’une quarantaine de plaintes ont été transmises ou sont en cours de transmission" à indiqué le parquet.

Alors qu’Édouard Philippe a promis "la transparence" sur la cause et les possibles conséquences de cet incendie, plusieurs centaines de personnes se sont réunies ce mardi à Rouen.

"Nos enfants sont en danger"

Méfiants malgré les propos du Premier ministre, ils souhaitent que la vérité sur cette affaire soit rendue public. "Nos enfants sont en danger" ou "le préfet doit sauter" étaient scandés par les manifestants. Le parquet de Rouen se dessaisit d’ailleurs au profit du pôle de santé publique du parquet de Paris.

Maxime Trouleau (avec AFP)