"Tout l'appartement tremblait": après le passage de Ciaran, les habitants du Finistère témoignent

Des vagues de 21 mètres de haut, des rafales de vent à plus de 200 km/h... La nuit a été agitée sur la pointe bretonne et une partie de la Normandie. Ce jeudi matin, le Finistère est repassé en vigilance orange mais la circulation routière y est totalement interdite.
Pour les habitants de ce département, la nuit a été très agitée. "Tout l'appartement tremblait", raconte Olivier, qui habite à Ploudalmézeau, dans Apolline Matin ce jeudi sur RMC et RMC Story. "Je suis en bord de mer. Entre 3h30 et 5h du matin, pendant les rafales, tout l’appartement tremblait, au 2e étage. Là, il y a encore quelques rafales. J’ai vu qu’il y avait un velux en plein milieu de la rue", confie-t-il.
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Coupures d'électricité
"C’était très intense cette nuit", abonde Anne-Laure, une habitante de Kerlouan: "À partir de 3h30, ça a bien soufflé. À première vue, le portail n’a pas résisté, on constatera les dégâts quand il fera jour. En attendant, on n'a plus d'électricité", détaille-t-elle, confessant avoir eu "un peu peur".
Christophe, boulanger à Pouldreuzic, n'a plus d'électricité non plus. Résultat, ses fours sont éteints et il se retrouve au chômage technique: "Jusqu'à 3h30, c'était vraiment intense, ça faisait du vacarme, on entendait les tôles voler", se remémore-t-il.
Cette tempête, c'est du jamais vu pour Lionel, qui vit depuis 20 ans à Plouider: "C'est la première fois que l'eau passe en dessous de la porte. Je suis à 5 km de la mer. C’est le vent qui pousse l’eau sous la porte de la maison. Le chapeau de la cheminée a dû partir parce que ça rentre dans la chambre de mon fils. On est habitués aux coups de vent, mais là c’est fort quand même", constate-t-il.
Du côté du bilan humain, aucune victime n'est à déplorer pour l'instant, indique à RMC le préfet du département.