Nouvelle vidéo choc de L214 dans un élevage de lapins: "C'est ce que vous retrouvez au supermarché"

Nouvelle vidéo choc publiée lundi soir par l'association de protection des animaux L214. Ces dernières images ont été captées dans un élevage de lapins dans les Deux-Sèvres, l'association veut dénoncer des conditions de vie indigne pour les animaux qui sont "enfermés toute leur vie dans des cages métalliques" selon elle.
Avec cette vidéo (voir extraits ci-dessus), l’association appelle à respecter "les besoins fondamentaux des animaux". Ces lapins avec à peine la place de bouger, dans un entrepôt sans fenêtre dans un élevage de 8.000 animaux destinés a nos assiettes.
Pour survivre dans si peu d’espace, les lapins sont bourrés de médicaments dénonce l' association, avec des conséquences pour le consommateur. L214 tente avec 170 organisations de mobiliser au niveau européen pour interdire l’élevage en cage. L'objectif est d'atteindre 1 million de signatures d'ici septembre, la commission européenne devra alors prendre position.
"Quasiment 100% de la production de viande de lapin se fait dans des élevages en cage, dans des bâtiments qui ressemblent à celui-ci"
Sébastien Arsac, porte-parole de l'association L214 était l'invité de Bourdin direct pour évoquer cette nouvelle vidéo et dénoncer cette pratique très répandue d'élevage intensif.
"En France, quasiment 100% de la production de viande de lapin se fait dans des élevages en cage, dans des bâtiments qui ressemblent à celui-ci sans fenêtre ni lumière naturelle. Ils vivent dans des cages avec sol grillagé. Avec aussi beaucoup de lapins morts durant l'élevage, presque un quart d'entre eux meurent avant les deux mois et demi d'élevage."
Sébastien Arsac assure que tout ce que l'on retrouve en supermarché, "c'est du lapin d'élevage intensif en cage", avant d'indiquer qu'"Il n'y a aucune réglementation pour l'élevage des lapins. (...) C'est la filière qui utilise le plus d'antibiotiques".
L'association compte donc saisir l'attention du ministère de l'Agriculture et des institutions européennes pour réguler ce type d'élevage en cage mais rien n'est gagné.
Sébastien Arsac regrette en effet le "déni" du gouvernement sur la situation du bien-être animal et prend pour exemple l'apparition du ministre de l'Agriculture, Didier Guillaume à des corridas cet été.