Si, si, Uber paie des impôts en France

Pointé du doigt par un de ses concurrents, Uber rejette les accusations d'évasion fiscale. Thibaud Simphal, directeur général d'Uber France se défend chez Jean-Jacques Bourdin ce mercredi et met en avant les emplois créés par l'entreprise de VTC.

Thibaud Simphal, directeur général d'Uber France, est venu ce mercredi dans Bourdin Direct défendre l'intégrité de sa compagnie face à la campagne de son concurrent Chauffeur Privé, qui l'accuse de ne pas payer d'impôts en France. "Les chiffres sont publics: on a fait 6 millions d'euros de chiffres d'affaires en 2014 (les chiffres de 2015 seront bientôt connus), dont 400.000 euros pour payer des impôts sur les sociétés. Pour payer des impôts sur les bénéfices il faut faire des bénéfices, et pour l'instant Uber France en fait très peu", tempère Thibaud Simphal.

"Nous avons des activités qui sont en France, pour cela nous payons des impôts en France. Nous avons aussi des coûts qui sont aux Pays-Bas, pour cela les impôts sont aux Pays-Bas, poursuit-il. C'est aux États de fixer de nouvelles règles. Si un jour ces nouvelles règles existent, nous les respecterons".

Thibaud Simphal met en avant le rôle social, selon lui, de sa société. "40% de nos 15.000 chauffeurs étaient avant en situation d'inactivité et de chômage, et une grande partie d'entre eux - entre 20 et 30% -, n'arrivaient pas à trouver d'emploi. Pourquoi ? Parce qu'ils étaient victimes de discriminations ou sous-qualifiés".

Philippe Gril avec Jean-Jacques Bourdin