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Abandon NDDL: "Je me réjouis, c'est une décision courageuse", salue Philippe de Villiers

Philippe de Villiers, fondateur du "Puy du fou", situé non-loin de l'aéroport de Nantes-Atlantique, savoure la décision du gouvernement et en profite pour adresser un tacle à son ancien bras droit, Bruno Retailleau.

L'ancien président du département de la Vendée, Philippe de Villiers, savoure l'abandon du projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes. Cela avantage en effet son parc d'attractions "Le puy du fou" situé près de l'aéroport Nantes-Atlantique. Invité de Bourdin direct sur RMC ce jeudi matin, il remercie le gouvernement d'avoir pris une décision "courageuse".

"La décision du gouvernement me réjouis le coeur. Pour moi c'est le couronnement de 30 ans de combat, de lutte contre un projet obsolète de l'ancien monde. C'est une décision courageuse, qui tranche le noeud gordien après 50 ans d'attermoiments, et équilibrée."

L'ancien candidat à la présidentielle y voit deux avantages, et estime que cela va favoriser le développement de l'aéroport de Nantes-Atlantique et permettre "le rétablissement de l'état de droit" avec une évacuation de la ZAD.

De Villiers adresse un gros tacle à Bruno Retailleau

"Je suis très heureux, c'est dans l'intérêt général, il ne faut pas se rendre au petit soldat du béton VRP de Vinci et autres organismes consulaires".

Le fondateur du Puy du fou en a également profité pour tacler un ancien proche, Bruno Retailleau (LR), aujourd'hui président du groupe LR au Sénat. Philippe de Villiers regrette qu'après l'avoir "nourri dans son sein" (sic) il prenne position en faveur de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes.

"Un politicien c'est quelqu'un qui a des postures, pas de point fixe. Hier, il était hostile au projet quand il était mon bras droit. Aujourd'hui, il est pour, où est la sincérité ?", demande-t-il. 
James Abbott avec J.-J. Bourdin