Après la suppression de 13.000 postes, le bonus de 47 millions de dollars promis au PDG de General Electric passe mal

C'est un bonus qui passe mal. Alors que General Electric s'apprête à supprimer 13.000 postes dans le monde, son patron, Larry Culp est assuré de toucher un bonus d'au moins 47 millions de dollars.
Une prime qui pourrait même atteindre le montant faramineux de 230 millions de dollars si le patron de General Electric remplit des objectifs financiers pourtant particulièrement bas.
Colère chez les salariés des sites de Belfort et de Villeurbanne, dont les emplois sont menacés.
"Trop c'est trop"
Ils ont été rejoint mardi par le maire DVG de Villeurbanne, Cédric Van Styvendael qui s'est fendu d'un communiqué indigné.
"En prenant connaissance des montants en jeu liées finalement en récompense au licenciement de 13.000 personnes. C'est indécent, je comprends l'indignation des salariés et m'associe à la leur. Je ne m'indigne pas tous les matins en me levant mais là, trop c'est trop", explique-t-il sur RMC.
Indignation également du président du conseil départemental du Territoire de Belfort, Florian Bouquet, un bonus "inadmissible" ... "alors même que des milliers de familles pâtissent des suppressions d'emploi".