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Autant de touristes qu'en juillet: pourquoi le mois de septembre cartonne

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Si certains préparent les cartables, d'autres font leurs valises. L'heure des vacances approche pour les "septembristes", ces Français qui décident de partir au moment de la rentrée. Et ils sont de plus en plus nombreux.

Alors que l'été touche à sa fin, les vacances ne sont pas terminées pour tout le monde. Certains Français ont décidé de partir en septembre. Ce sont les "septembristes", et ils sont même nombreux. C'est ce que révèle une enquête EasyVoyage: 27% des Français partent en septembre, soit autant qu'en juillet.

Le teint hâlé, on pourrait croire que Monique revient de vacances. Et pourtant, son été ne commence que dans quelques jours, en septembre, comme d'habitude. “J’aime beaucoup parce que c’est très agréable. En France, il y a moins de monde. Par contre, à l’étranger, il y a un monde fou”, indique-t-elle.

Alors cette année, elle reste en France. Un véritable rituel depuis qu'elle est à la retraite. Mais de plus en plus, partir en septembre attire d'autres vacanciers. Comme Audrey, qui part bientôt en Bretagne.

“Je vais à Sainte-Marine, dans le Finistère”, dit-elle. Une région qu'elle connaît, mais qu'elle préfère éviter en pleine saison. “Les locations sont plus chères. Alors qu’en septembre, c’est beaucoup plus tranquille. On n’est pas obligé de réserver pour aller au restaurant, pour aller faire des sorties...”, explique-t-elle.

Un effet JO?

Et pour elle, c'est aussi une manière de prolonger le plaisir. “Ça donne l’impression qu’on est les derniers à partir donc il y a moins le côté de quand tout le monde revient et que c’est un peu dur”, ajoute-t-elle.

Et cette année, les septembristes sont nombreux, autant que les juilletistes. Un effet Jeux olympiques selon Vincent Tournardre, directeur marketing Easy Voyage.

“Il y a eu des augmentations de prix assez fortes sur l’aérien notamment, mais aussi sur la location ou les vacances en camping. Donc tout ça, ça a pu jouer”, explique-t-il.

Mais au-delà des Jeux, cette tendance pourrait se confirmer selon lui, avec des Français lassés du surtourisme.

Guillaume Descours avec Ameline Lavechin et Cassandre Braud