Béthune: comment le gouvernement tente de mettre la pression à Bridgestone
Petite lueur d'espoir pour les 863 salariés de Bridgestone de Béthune dont l'usine doit fermer l'année prochaine. "Le gouvernement se battra pied à pied pour sauver les emplois" a affirmé lundi la ministre du Travail, Elisabeth Borne à la sortie d'une réunion de crise avec la direction du groupe, des élus locaux et des représentants des salariés.
Lundi, les ministres Agnès Pannier-Runacher et Elisabeth Borne ont mis la pression sur la direction de Bridgestone, ce qui a redonné espoir aux représentants des salariés.
Le gouvernement sera très exigeant sur le respect de la recherche de solutions ou de reconversion
Pas question de croire sur parole le groupe Bridgestone, le gouvernement a décidé de contre-expertiser les scénarios avancés par le fabricant pour justifier la fermeture, mais aussi de proposer d'autres solutions alternatives.
Et d'ici deux à trois semaines, une nouvelle réunion aura alors lieu avec la direction. Si elle a renouvelé lundi son intention de fermer son usine de Béthune, elle a aussi ajouté qu'elle participerait à la recherche de solutions comme une reconversion du site par exemple.
Et le gouvernement sera très exigeant sur le respect de cette parole, de quoi redonner espoir aux syndicats. Elisabeth Borne a aussi incité l'entreprise à se saisir des dispositifs du plan de relance pour moderniser l'usine.
Un investissement pourrait en effet permettre de fabriquer des pneus plus larges, à plus forte valeur ajoutée.