Bruno Le Maire : « La ruralité, c’est l’avenir de la France »

Invité ce lundi sur RMC et BFMTV, le ministre de l’Agriculture et de la Ruralité, Bruno Le Maire a insisté sur la nécessité d’ « investir massivement dans la ruralité, parce que de plus en plus de Français vont vivre dans des communes rurales », estime le ministre.

Alors que les candidats se bousculent cette semaine au Salon de l’Agriculture à Paris, Jean-Jacques Bourdin a reçu ce lundi matin sur RMC et BFMTV, le ministre de l'Agriculture, de l'Alimentation, de la Pêche, de la Ruralité et de l'Aménagement du territoire, Bruno Le Maire. Après avoir « salué les résultats exceptionnels des paysans et de notre agriculture, qui est un atout majeur », le ministre a mis l’accent sur la ruralité : « La ruralité c’est l’avenir de la France, a-t-il déclaré. D’abord parce que de plus en plus de Français vont vivre dans des communes rurales. Ensuite parce que ça fait partie de notre tradition, de notre identité. Enfin, parce que le modèle de développement, qui consiste à faire grossir de manière totalement démesurée les villes, les banlieues, n’est pas un bon modèle. Les communes rurales représentent un vrai équilibre en la matière. Donc il faut investir massivement dans la ruralité. Ce qui ne veut pas dire faire croire aux Français qu’on va maintenir dans chaque commune de 300 habitants, un bureau de poste, une perception et un service public. On n’en a pas les moyens.
Il faut regrouper les services publics : mieux vaut avoir une maison de services publics, dans une seule commune, avec la MSA [ndlr, Mutualité sociale agricole], un point Poste, Pole Emploi… Le citoyen pourra y venir et régler tous ses problèmes administratifs en une seule fois, même s’il aura peut-être fait un peu plus de kilomètres ».

« Du très haut débit et un meilleur accès aux soins »

Bruno Le Maire estime par ailleurs qu’il « faut un accès au très haut débit dans les communes rurales » et insiste aussi sur le problème de l’accès aux soins, faisant « trois propositions concrètes : continuer à investir dans les maisons de santé rurales ; prendre en charge une partie de la scolarité des jeunes médecins ou les inciter à s’installer dans les zones rurales ; et développer la télé-médecine ».

La Rédaction